Le maire adjoint de Pékin poursuivi à son arrivée à Taïwan

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Le 13 décembre 2010, à 16 heures, dés que Ji Lin, maire adjoint de Pékin est arrivé à l’aéroport Taoyuan de Taïwan, il a été informé en personne par les pratiquants de Falun Gong qu’une action en justice contre lui avait été initiée deux heures plus tôt. Li Jin a été impliqué dans la persécution des pratiquants de Falun Gong au cours des années passées.

Même si le 7 décembre, le Comité législatif taïwanais a passé une résolution s’opposant à l’entrée des fonctionnaires du parti communiste chinois (PCC) qui violent gravement les droits de l’homme, le Département de l’immigration n’a pas annulé à temps l’autorisation d’entrée de Ji. Cependant, les accusations contre Ji Lin pour crimes graves ne peuvent être bloquées à Taiwan. Sa persécution criminelle des pratiquants de Falun Gong sera totalement exposée et le bureau supérieur des procureurs de Taiwan peut entreprendre une action judiciaire à son encontre.

Accompagné par trois avocats des droits de l’homme, le président de l’Association de Falun Dafa de Taiwan, M. Chang Ching-Hsi s’est rendu auprès du Bureau supérieur des procureurs de Taiwan et a engagé une action en justice contre Ji Lin, maire adjoint de Pékin, pour les crimes qu’il a commis en persécutant les pratiquants de Falun Gong.

Dans le but d’éviter de recevoir une copie du procès par les pratiquants de Falun Gong en personne, Ji Lin a organisé son voyage très soigneusement. Il n’a pas pris le vol prévu initialement, mais pris un autre, de façon à arriver à Taiwan à une heure différente. Dans le but de sortir rapidement et aisément de l’aéroport, il a annulé la traditionnelle cérémonie d’accueil habituellement réservée aux fonctionnaires du PCC en visite. Il a préféré demeurer dans la zone douanière jusqu’à 16 heures, puis est parti précipitamment.

Cependant, dés que Li Jin est entré dans le hall de l’aéroport, les pratiquants se sont approchés et lui ont dit : « Veuillez cessez de persécuter les pratiquants de Falun Gong, vous êtes poursuivis. » Ji Lin était si stupéfait qu’il a été stoppé dans son élan. Les pratiquants ont continué à lui parler : "Taiwan n’accueille pas les criminels des droits de l’homme comme vous. " Entouré par les gardes, Ji Lin s’est rapidement précipité vers le bus. Les pratiquants ont continué à appeler :" Cessez de persécuter Falun Gong " et ont déployé une bannière sur laquelle on lisait : "Falun Dafa Hao [Falun Dafa est bon] "d’où il pouvait la voir.

Ji Lin était si effrayé de rencontrer les pratiquants de Falun Gong qu’il est allé par erreur à l’endroit où, habituellement, les gens embarquent dans des bus. Après qu’il soit parti, un garde de la sécurité de l’aéroport est venu et a demandé aux pratiquants : "Ji Lin a-t-il finalement eu la copie de son procès ? "


La persécution criminelle des pratiquants de Falun Gong par Ji Lin.

Avant que Ji Lin n’arrive à Taiwan, il a été poursuivi pour génocide et violations du Pacte international sur les droits civils et politiques. Après Xu Guangchun, Huang Huahua, Zhao Yongzheng, Wang Zuoan et Yang Song, il est le sixième fonctionnaire du PCC à être poursuivi par les pratiquants de Falun Gong, à Taiwan, au cours de ces dernières années.

M. Chang Ching-Hsi a expliqué à un procureur les crimes que Ji Lin a commis en persécutant les pratiquants de Falun Gong.

Le 13 décembre 2010, à 14:40 heures, accompagné par trois avocats des droits de l’homme, le président de l’Association Falun Dafa de Taiwan, M. Chang Ching-Hsi a expliqué à un procureur les crimes que Ji Lin a commis à la tête du Comité politique et judiciaire de Pékin et en tant que maire adjoint de Pékin. Lors des jeux olympiques de Pékin, Li Jin était l’un des hauts fonctionnaires impliqué dans la planification et la direction de la persécution contre les pratiquants de Falun Gong. Nombre de ces derniers ont été illégalement arrêtés et torturés durant la période précédant les jeux olympiques de Pékin et alors qu’ils étaient détenus. M. Chang a demandé que Ji Lin soit arrêté dés son entrée à Taiwan.

M. Chang a insisté sur le fait qu’en Espagne, Jiang Zemin et d’autres hauts fonctionnaires du PCC ont été accusés de violations des droits de l’homme. Le système judiciaire de Taiwan devrait aussi prendre la responsabilité et enquêter sur ces criminels. L’avocat des droits de l’homme a expliqué au procureur les actions en justice menées contre 34 fonctionnaires du PCC dans le monde. Sur le site Internet de l’Organisation mondiale d’Investigation de la persécution de Falun Gong (WOIPFG), Li Jin est un des fonctionnaires clé local de Pékin ayant participé à la persécution. Ces dernières années, Ji Lin n’a épargné aucun effort pour mettre en œuvre la persécution et les crimes continuent à avoir lieu.

De surcroît, les avocats des droits de l’homme ont rapporté le fait que le Comité législatif de Taiwan a passé une résolution pour refuser l’entrée aux fonctionnaires du PCC qui violent gravement les droits humains, mais le Département de l’immigration n’a pas annulé l’autorisation de sortie de Li Jin à temps. Ils espèrent que le système judiciaire à Taiwan agira rapidement de sorte que la justice puisse être appliquée à ces criminels.

Les avocats des droits de l’homme suggèrent que la liste des fonctionnaires du PCC soit publiée et autorise le public à collecter des preuves de leurs crimes.

L’avocate des droits de l’homme, Mme Zhu Wanqi, a exprimé sa déception que le gouvernement n’ait pas révoqué l’entrée de Ji tel que requis par la résolution. Elle a aussi discuté de ce qu’ils avaient demandé au gouvernement : "" Nous espérons que le comité pour le continent à Taiwan, le département de l’immigration, le département légal et autres gouvernements locaux publieront en ligne les noms des fonctionnaires du PCC qui ont déjà demandé et ceux qui demanderont à entrer à Taiwan dans le futur. Nous devrions laisser le public, le groupe de Falun Gong, l’association des hommes d’affaires taïwanais, les groupes démocratiques chinois, les tibétains, les ouïghours et toutes les autres personnes qui ont été persécutés par le PCC enquêter afin de savoir si ces fonctionnaires du PCC qui demandent à entrer à Taiwan ont commis des crimes de droits humains. Si c’est le cas, nous devrions en fournir la preuve au gouvernement central et aux autres gouvernements locaux et leur demander d’exécuter la résolution qui a été passée par le comité législatif taïwanais refusant l’entrée de ces criminels."

M. Chang a noté que la raison pour laquelle Taiwan est resté indépendant de la Chine continentale est parce que ses citoyens chérissent les droits humains et la démocratie. La protection des droits de l’homme est une des fondations les plus importantes qui a permis àTaiwan à devenir un pays indépendant. Dans un pays démocratique, le souhait du public décide de tout. Concernant la résolution des droits de l’homme, tous les départements gouvernementaux devraient la mettre à exécution.

Il est connu que la demande d’entrée de Ji a été approuvée par le département de l’immigration le jour même où la résolution est passée. Le public prêteune grande attention à la résolution et à la façon dont le gouvernement agit en fonction d’elle.


Version chinoise disponible à http://www.yuanming.net/articles/201012/97654.html

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