Les membres de famille des pratiquants de Falun Gong demandent justice

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Déjà 11 ans depuis que le régime communiste chinois a commencé à persécuter les pratiquants de Falun Gong. La persécution violente et brutale des pratiquants a détruit des millions de familles. Les membres de famille des pratiquants de Falun Gong ont aussi énormément souffert dans cette tragédie.

1. La situation réelle des pratiquants en garde à vue

Le régime a arrêté des millions de pratiquants et les a envoyés dans les prisons et camps de travaux forcés pour être persécutés. Le 24 juin 2010, le journal Epoch Times a publié un article intitulé
" Les pratiquants de Falun Gong torturés à mort et leurs vêtements tâchés de sang ont été enterrés dans la fosse sombre de Masanjia." Dans l'article, Mme Gai Fengzhen du district de Tiexi, ville de Shenyang, province du Liaoning, qui a été détenue au camp de travaux forcés de Masanjia à deux reprises pour avoir pétitionné, a raconté son expérience au journaliste dans ce camp notoire :

Dans la soirée du 9 ou 10 septembre, autour de 21h30, en m'en allant vers la salle de bain, j'ai vu les gardiens de prison en train de torturer deux pratiquantes de Falun Gong. Six gardiens masculins battaient une pratiquante du nom de Zhang. Ils ont utilisé des tampons de ouate et des pinces qu'ils ont enfoncé dans ses organes génitaux. En fin de compte, ils ont battu une pratiquante à mort. Six hommes en gants blancs ont porté son corps à l'écart, mais nous ne savons pas son nom. Plusieurs d'entre nous ont vu les détenus porter le corps à l'écart. Le chef de division de la sécurité du camp de travaux forcés de Masanjia était également présent Nous avons vu les gardiens de prison enterrer quelque chose derrière le camp de travaux forcés Le lendemain, nous les avons vu déterrer des vêtements tachés de sang -..c'était l'uniforme de la détenue.

Il existe diverses méthodes de torture sauvage utilisées dans le camp de travaux forcés de Masanjia, y compris les menottes, passages à tabac, suspension, torture sur un lit de mort , ou sur un banc du tigre. Ils fouettent également les organes génitaux des femmes détenues. De telles tortures ont lieu à chaque minute. Pour la grande pendaison, ils suspendent une main en haut et l'autre dans une position inférieure, ou ils attachent le détenu à quatre lits et les étirent avant de les suspendre. Ils administrent des décharges électriques aux détenus. La tension est si forte qu'il y a même des étincelles pourpres. Par la suite, les policiers arrosent ces détenus d'eau froide. Le dos des brûlés sont tellement couverts de blessures qu'ils ne peuvent même pas se coucher.

Dans l'article "Témoignage oculaire : Un pratiquante de Falun Gong subit un effondrement mental au camp de travaux forcés", publié sur le site Minghui/Clearwisdom (http://www.clearwisdom.net/html/articles/2010/3/7/115189.html) , Mme Zeng Zheng, étudiante titulaire d'une maîtrise à l'Université de Beijing, a déclaré :. "Une jeune femme dans la vingtaine a été détenue avec moi dans le camp de travail de la province du Gansu. Elle avait été arrêtée pour avoir fait appel au nom du Falun Gong, elle a d'abord été très déterminée dans sa croyance. Après cinq jours et nuits de torture sans arrêt, cependant, son esprit s'est effondré. J'étais présente la nuit de son effondrement mental. Une minute, elle était tout à fait normale, mais une minute plus tard, j'ai remarqué qu'elle avait le regard confus et vide. Son regard témoignait d'une sorte de stupidité. Puis elle a éclaté d'un rire dément. J'ai tout de suite su que ce n'était pas vraiment elle.

Un autre rapport de Clearwisdom " La violence contre les pratiquants de Falun Gong du camp de travaux forcés de la ville de Shijiazhuang" (http://www.clearwisdom.net/html/articles/2010/4/5/115901.html), a révélé un crime horrible commis par des policiers. En janvier 2009, les gardiens de prison Zhang Li et Dong Xinguo ont brutalement battu et torturé les pratiquants. « On a cassé la mâchoire de M. Mo Anqi lors de l'attaque. Il a été transporté à l'hôpital no3 du Hebei pour un traitement d'urgence. Il a dû subir une intervention chirurgicale de trois heures. La brutalité des gardiens a percé l'un des tympans de M. Zheng Wei. Par la suite, il a souffert de bourdonnements dans les oreilles et de maux de tête. Un détenu criminel, plus tard s'est rappelé que la tête de M. Zheng Wei était sérieusement enflé et que le sol était couvert de son sang. M. Yan Feng a subi des blessures ouvertes sur les hanches.

A chaque instant des choses de ce genre se produisent en Chine.


2. Pourquoi ces gens commettent-ils des crimes à ce point pervers ?

M. Sun Yi est un natif de la ville de Xi'an. Avant les Jeux olympiques 2008, il a été arrêté par le Bureau 610 de Pékin. Plus tard, il a été transféré au camp de travaux forcés de Masanjia dans la province du Liaoning. Dès lors, sa famille a perdu tout contact avec lui. Sa mère âgée et d'autres parents ont parcouru des milliers de kilomètres aller-retour entre Xi'an et Shenyang (où se trouve le camp de travaux forcés) à plusieurs reprises. Leurs demandes de lui rendre visite ont été rejetées par les responsables du camp. Le 25 mars 2010, la famille de M. Sun est allée au camp de travaux forcés avec un avocat. L'avocat a déclaré qu'il s'agissait d'une violation de la loi si la police refusait de permettre à la famille de rendre visite à M. Sun. Le policier a lâché : " Si nous suivions la loi, ce lieu ne serait-il pas comme un marché ? "

Sous la direction des autorités du régime, certains policiers à la prison et au camp de travaux forcés y ont délibérément participé et commis des crimes horribles. Comment peuvent-ils s'adonner à des actes aussi sauvages et inhumains ? L'auteur donne trois raisons.

Tout d'abord, ils s'appuient largement sur la tyrannie du régime communiste. Le pouvoir du régime est basé sur le mensonge et la violence. Et les policiers pensent à tort qu'ils peuvent compter sur le régime et ainsi ils travaillent dur pour lui.

Deuxièmement, ils ne ménagent aucun effort pour dissimuler la vérité de la persécution.

Autour du mois de juillet 2010, des fonctionnaires du Procuratoriat de la banlieue de Shenyang sont allés à la troisième division du camp de travaux forcés de Masanjia pour enquêter sur les mauvais traitements de M. Sun. Le chef de la troisième division, Yu Jiang, et l'agent Li Meng ont ouï dire qui allait venir, alors ils ont préparer toute une litanie de mensonges pour tromper les fonctionnaires du ministère public. Ils ont également menacé les détenus qui surveillaient M. Sun leur faisant répéter exactement ce qu'ils leur ordonnaient. Le policier Su Jufeng a même intimidé la famille de M. Sun, exigeant de savoir, "Qu'est-ce que Sun Yi a dit de moi ? "

Le 22 juin 2010, le site Minghui a publié un article intitulé, " Beaucoup de gens travaillant pour le régime communiste recueillent des preuves de la persécution contre le Falun Gong de leur propre chef . " On y mentionnait que de nos jours en Chine, la plus grande violation des droits humains et problème social est la persécution des pratiquants de Falun Gong. Afin de forcer les pratiquants à renoncer à leur croyance, les autorités persécutent les pratiquants en utilisant tous les moyens imaginables - tous les types anciens et modernes de torture sont employés. Ils prélèvent même illégalement les organes de pratiquants de leur vivant pour des profits exorbitants. La persécution est effectuée systématiquement, et un certain nombre de ministères sont impliqués. Et le régime fait tout son possible pour empêcher que des informations sur la persécution ne soient révélées au grand public.

L'article mentionne également un fonctionnaire du système politique et judiciaire de Shan'xi qui a révélé comment un ancien professeur de l'Institut de technologie de Xi'an, M. Yang Hengqing, et son fils, M. Yang Zhaojun, ont été persécutés par le régime. " Ce fonctionnaire a déclaré : ' Mû par ma conscience, je collecte des preuves de la persécution envers les pratiquants de Falun Gong et je vais les rendre publiques au bon moment pour faire rendre des comptes à ces persécuteurs..' Le fonctionnaire n'a pas dit grand chose dans son article, mais ses paroles ont fait peur à pas mal de gens. "

Troisièmement, les malfaiteurs s'abonnent à la " philosophie de l'autruche »", et croient qu'en se cachant la tête dans le sable, ils échapperont à la punition en disant qu'ils ne font qu'exécuter les ordres de leurs supérieurs.

Après la Seconde Guerre mondiale, les criminels de guerre fascistes ont été jugés à Nuremberg. C'est un exemple auquel les gens qui aident le régime communiste chinois devraient prêter attention. A cette époque, la Cour internationale a décidé à l'unanimité que le comportement d'une personne qui trahit sa conscience ne peut être pardonné sous l'excuse qu'elle ne faisait que suivre les instructions du gouvernement.


3. Les membres de famille de pratiquants de Falun Gong font appel pour leurs proches

Le camp de travaux forcés de Masanjia est l'un des lieux les plus notoires en Chine pour la persécution des pratiquants de Falun Gong. De nombreux incidents graves de persécution s'y sont produits. Un exemple flagrant d'abus sexuels utilisés comme moyen de torture a eu lieu alors que 18 femmes pratiquantes qui ne voulaient pas renoncer à la pratique du Falun Gong ont été déshabillées et jetées dans une cellule pleine de prisonniers de sexe masculin.

Pendant les deux années que M. Sun a été persécuté dans le camp de travail, sa famille n'a pas été autorisée à lui rendre visite. Au début de 2010, la famille a appris que M. Sun avait été torturé et battu à Masanjia. Il a été privé de nourriture pendant deux mois et soumis au gavage forcé comme méthode de torture. Pour le faire souffrir davantage sa bouche a été écartée et maintenue en position ouverte pendant une longue période. M. Sun a également été étiré pendant de longues périodes et suspendu dans la posture dite de l'avion pendant plusieurs mois, ainsi que soumis de force à de longues périodes de travaux forcés.

Le 9 avril, la famille de M. Sun et leur avocat se sont rendus au camp de travaux forcés de Masanjia pour enquêter sur les mauvais traitements brutaux subis par M. Sun. Toutefois, lorsque l'avocat et la famille sont entrés dans la section administrative du le camp de travail, cinq ou six policiers en civil se sont
précipités sur eux et les ont violemment malmenés. L'avocat est presque tombé dans l'escalier en béton.

Cependant, la famille de M. Sun n'a pas été intimidée. Ils ont fait appel à de nombreuses autorités réclamant justice pour arrêter la persécution perverse. Leurs efforts inlassables ont finalement sauvé M. Sun et ils ont finalement été autorisés à lui rendre visite. Dans l'intervalle, des fonctionnaires de la troisième division du camp de travaux forcés de Masanjia ont dû faire des enquêtes auprès du ministère public et d'autres institutions. On rapporte que tous les instruments de torture au siège de la troisième division ont été supprimés, et les fonctionnaires de la division ont également annoncé que pour l'essentiel, ils n'acceptent plus de pratiquants de Falun Gong.


4. La loi devrait être une arme puissante pour défendre la justice tout en restreignant la perversité

De nombreux membres de familles de pratiquants de Falun Gong en Chine n'ont plus peur ou ne se sentent plus impuissants. Ils ont commencé à demander justice et secourir leurs proches en poursuivant les malfaiteurs. Ils saisissent toutes les occasions de dénoncer leurs crimes , ce qui est très efficace pour mettre fin aux mauvais traitements.

Traduit de l’anglais au Canada

Version chinoise :
http://minghui.ca/mh/articles/2010/10/27/231546.html

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