Le rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté de religion ou de croyance, le professeur Heiner Bielefeldt s’est exprimé contre la persécution de Falun Gong par le Parti communiste chinois, le 21 octobre 2010, lors de l’assemblée générale des Nations Unies au siège social de New York. Un délégué chinois a répondu en qualifiant le Falun Gong de " secte perverse ", déclarant que l’intention et la politique du PCC était de l'"éradiquer" , et affirmant que la politique du gouvernement chinois visant à persécuter les pratiquants de Falun Gong était correcte.
Il est rare qu’un délégué du PCC admette que la persécution existe ou reconnaisse ouvertement sa gravité devant la communauté internationale. Le délégué a clairement établi que les pratiquants de Falun Gong devaient être" sévèrement punis " et " éradiqués". Sa réponse a exposé l’hypocrisie de la politique dont le PCC n'a cessé de se vanter de soi-disant " soin, amour, transformation et éducation des pratiquants de Falun Gong."
Le PCC a encore et encore nié l’utilisation de la torture brutale dans la persécution des pratiquants de Falun Gong. Cependant, Minghui.ca publie, via divers moyens en Chine, des reportages quotidiens rendant compte de cas de persécution systématique. Ces reportages sont des récits de première main, et les pratiquants et les témoins impliqués résident habituellement encore en Chine, vivant dans un environnement dangereux, sous l'autorité du PCC.
Début juillet 2010, International Cultic Studies Association (ICSA) a tenu sa conférence annuelle internationale aux États-Unis. Les autorités du PCC ont envoyé trois représentants à la conférence : Le secrétaire général adjoint Cheng Ningning de l’Association chinoise antisecte, le psychologue chinois Wang Wenzhong et l’expert spécial du bureau 610 de la province du Shanxi, Chen Qingping. Ces représentants ont évoqué leurs soi-disant " soin, amour, transformation et éducation des membres chinois de sectes perverses." D’autres participants à la conférence ont fait remarquer que le rapport du PCC était basé sur la persécution des pratiquants de Falun Gong et avait pour but de tromper la communauté internationale. Les organisateurs de la conférence ont condamné le rapport.
En fait, la"punition sévère" des pratiquants de Falun Gong par le PCC n'a pas cessé depuis 11 ans. Leur écrasante campagne de propagande dés les premières années et le traitement cruel des pratiquants ont suscité inquiétude, débats et condamnations dans le monde entier. Afin de perpétrer la persécution , les agents du PCC ont modifié leur approche et l'ont poursuivi en la dissimulant face aux critiques internationales sur leurs abus des droits de l’homme et utilisation de la torture. Le PCC a tenté délibérément de dissimuler la véritable situation et la vérité au sujet de la persécution. Cependant, la sortie du délégué chinois a mis en évidence le point de vue du PCC et son traitement des pratiquants de Falun Gong durant toute cette période.
Au sein de la communauté internationale, les médias et les gouvernements de nombreux pays occidentaux ont appris, par des voies directes ou indirectes la vérité au sujet de la persécution. Le 16 mars 2010, la Chambre des représentants américaine a passé la résolution N° 606 (avec 412 voix contre 1) demandant que le gouvernement chinois cesse sa politique de persécution des pratiquants de Falun Gong.
Le prédécesseur du professeur Bielefeldt, Mme Asma Jahangir, s’est aussi fortement opposée à ce qu'un gouvernement quel qu'il soit aitd le pouvoir de décider pour ses citoyens de ce qu’est une véritable religion. Elle pense que les croyances devraient être déterminées par ceux qui y adhèrent.
La Chine est signataire de la Convention sur les droits de l’homme et par conséquent obligée de suivre le contenu de la convention. L’attitude du PCC aujourd’hui présage de l’incapacité inéluctable de la Chine à dissimuler plus longtemps la persécution.
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