Nom : Liu Maimei (刘麦梅)
Genre : Féminin
Âge : 60 ans
Adresse : Inconnue
Profession :Médecin retraitée, travaillait dans le centre de soins pour femmes et enfants du district de Huangbei, agglomération de Wuhan, province de Hubei
Date de la dernière arrestation : 15 novembre 2009
Dernier lieu de détention : Centre de détention pour femmes N° 1 de l’agglomération de Wuhan (武汉市第一女子看守所)
Ville : Wuhan
Province : Hubei
sévices subis : Privation de sommeil, travaux forcés, lavage de cerveau, passage à tabac, suspendue par les poignets menottés, emprisonnement, torture, contrainte physique, mise à sac du domicile, interrogatoire, détention, interdiction d’utiliser les toilettes.
Liu Meimei a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995. Après que la persécution ait commencé en juillet 1999, elle a fait face à beaucoup de harcèlements physiques et mentaux de la part des agents du parti communiste chinois (PCC). Elle a aussi souffert de pertes financières et a dû accomplir des travaux épuisants. Ce qui suit est le récit de la persécution qu’elle a endurée.
Dans la nuit du 21 juillet 2001, prés de 14 personnes du sous-bureau de la sécurité publique de Huangbei et du poste de police de Qianchuan se sont rendus au domicile de mon fils ainé, ont saccagé chaque pièce, effrayant son épouse enceinte. Lorsque je suis rentrée chez moi, j’ai vu de nombreux agents de police postés à l’intérieur et à l’extérieur de notre domicile. Nos livres de Falun Gong, nos cassettes de musique des exercices, et les cassettes vidéo étaient empilés par terre, ainsi que le nouvel ordinateur de mon plus jeune fils. Mon époux et un compagnon de pratique, Zhang Huanyun, étaient allongés sur le sol. Le bras droit de mon mari saignait. J’ai aussi vu du sang sur le mur.
J'ai dit indignée : " Je vais vous poursuivre en justice ! " L’agent en chef, Xie Bin a ordonné que je sois arrêtée. Les agents de police Lei et Zhang se sont approchés, chacun d’un coté, ont poussé mes bras derrière mon dos, m’ont poussée et tirée au bas de trois volées d’escaliers. Puis, j’ai été emmenée au poste de police et détenue là jusqu’après minuit. Ils ont envoyé mon époux dans le centre de détention Bali et l’ont détenu pendant un mois. Le lendemain, j’ai remarqué que mes mains, ma poitrine et mon dos étaient couverts de meurtrissures et j’ai eu mal partout pendant au moins dix jours, suite à l'intervention brutale des policiers.
Le 16 septembre 2002, le compagnon de pratique, Duan Meihua et moi avons rendu visite au pratiquant Li dans le camp de travaux forcés Hewan dans l’agglomération de Wuhan. Sur notre chemin de retour, nous avons été illégalement arrêtés par des agents en civil alors que nous collions des affiches de clarification des faits. Ils nous ont emmenés au poste de police Houhu dans l’agglomération de Wuhan. Un agent nommé Li Jinkui a saisi un bâton de marche et l’a pointé sur mon nez en hurlant : " Je te frapperai si tu crois encore en Falun Gong. " Nous avons été détenus du matin jusqu’après 1h du matin, puis envoyés dans le centre de détention N°1 de l’agglomération de Wuhan.
Dés que nous sommes arrivés dans le centre de détention, nous avons été forcés d’enlever nos vêtements, de faire face à un mur pour une fouille corporelle, puis photographiés et envoyés en cellule. Le lendemain, j’ai dit: " Cette detention est illégale. Je dois être libérée Inconditionnellement. " J’ai été appelée pour avoir une " discussion " avec l’agent de police Lu Hua. J’ai été brutalement battue par ce dernier et deux prisonniers (un était nommé Zhang Yan). Je me suis évanouie suite au passage à tabac, et suis restée inconsciente pendant prés d’une semaine. J’ai été transférée dans une autre cellule, 20 jours plus tard pour avoir pratiqué les exercices de Falun Gong et émis des pensées droites lors de la pause. L’agent Liu Qin m’a menotté les mains dans le dos en position haute pendant une journée. La forte douleur m’a fait tomber inconsciente. Une camarade de cellule a actionné trois fois le bouton d’appel avant que quelqu’un vienne et m’enlève les menottes. Plusieurs jours plus tard, l’agent Jin a menotté mes mains derrière mon dos dans la même position haute, à deux reprises. J’ai enduré cette peine pendant un total de trois jours et deux nuits parce que je refusais de réciter les règlements de la prison.
J’ai été transférée dans une autre cellule trois jours plus tard. Un matin, lorsque j’émettais des pensées droites, l’agent Liu m’a vu sur un écran de surveillance. Il a ordonné que je sois menottée, mais mes pensées droites ont empêché la pose des menottes. Liu les a jetées de coté, a ordonné que nos provisions soient retenues et a tenu des réunions pour la cellule entière, où j’ai été publiquement critiquée et diffamée. Ceci dans le but que mes compagnes de cellule éprouvent du ressentiment envers moi et le Falun Gong.
Après avoir été maltraitée dans le centre de détention pendant plus de 80 jours, j’ai été envoyée dans le camp de travaux forcés de Hewan. Dés mon arrivée, j’ai été soumise à la surveillance des autres prisonniers. J’ai rencontré des collaboratrices, et été soumise à des tactiques de lavage de cerveau incessantes toute la journée. J’ai été obligée de regarder des vidéos qui calomniaient le Falun Gong et d’écrire chaque jour, un auto-examen. J’ai été aussi intimidée et tentée par des promesses de récompenses si je cédais et abandonnais le Falun Gong. J’ai été privée de sommeil, et l’accès des toilettes m’a été interdit. Tout le temps où j’étais dans le camp de travaux, j'ai été soumise au lavage de cerveau et aux travaux forcés.
Le 14 avril, le gardien He Qizhen m’a vu en train de dénoncer la persécution de Falun Gong alors que je travaillais dans le centre de soins de santé. Il m’a dénoncée aux autorités. Les personnes du Bureau 610 du sous-bureau de la sécurité publique du district, le Bureau de gestion globale de Qianchuan, et le poste de police de Qianchuan m’ont emmenée de force dans le centre de lavage de cerveau Shenjiaji. Durant le mois où je m’y trouvais, trois personnes me surveillaient toute la journée. J’ai été forcée d’écouter les diffusions calomnieuses chaque jour, j’étais étroitement contrôlée, avais une liberté personnelle limitée, étais soumise à un mélange de menaces et de tentations dans le but de me faire abandonner la pratique de Falun Gong. J’ai subi des pressions pour écrire les " cinq déclarations" et ressentais une forte angoisse mentale.
Le 31 mars 2006, Wang Baoguo, Hu Yuqing de la division de la sécurité intérieure du bureau de la sécurité publique, Zhang, Chen Bin et le chauffeur Xiao Qin du poste de police local sont venus chez moi et ont confisqué deux livres de Falun Gong.
Le 11 mai, Hu Yuqing, Xiao Youshen, Yue Chunfang et Xiao Qin de la division de la sécurité intérieure, Xiao Wang de la police locale et Peng Dingchun du Bureau de gestion globale m’ont emmenée de force de chez moi au centre de detention pour femmes N°1 de l’agglomération de Wuhan, où j’ai été détenue pendant 15 jours.
Un compagnon de pratique et moi, sommes allés expliquer les faits aux personnes de la région montagneuse de Yaoji, le 15 novembre 2009. Certains villageois, ne connaissant pas la vérité, nous ont dénoncés. En conséquence, nous avons été arrêtés par les agents de police locaux, et menottés à une chaise pendant plusieurs heures. Plus tard, Wang Baoguo, Hu Yuqing et Yue Chunfang de la division de la sécurité intérieur du sous-bureau de la sécurité publique sont arrivés. Hu Yuqing m’a hurlé après, m’a donné des coups de pieds à trois reprises, puis ils m’ont emmenée au sous-bureau de la sécurité publique, où j’ai détenue jusqu’aux alentours de 18h, puis ils m’ont envoyée dans le centre de détention N°1 pour femmes de l’agglomération de Wuhan pendant 15 jours.
A l’époque des Jeux Olympiques de Pékin, deux ou trois agents de police, en uniforme et en civil, m’ont rendu visite et me surveillaient tous les deux ou trois jours.
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2010/10/18/231170.html
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