La persécution de pratiquants de Falun Gong au Camp de travaux forcés de Xinhua

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La deuxième Division du Camp de travaux forcés de Xinhua dans la ville de Mianyang, province du Sichuan, a été conçue spécialement pour l'emprisonnement et la persécution des pratiquants de Falun Gong du Sichuan. Le directeur de la division, Su Xin, est responsable de l'ensemble des opérations, le directeur adjoint Long Liping est responsable de la manufacture, l'assistant au directeur de division Gao Yunyuan est responsable de «gérer» les pratiquants et les gardes Yang Jing et You Ning responsables de la persécution des pratiquants de Falun Gong.

Après la mi-2009, les pratiquants de Falun Gong étaient directement placés dans la Deuxième division lorsqu'ils arrivaient au camp. Chaque pratiquant y était d'abord enfermé dans un cellule séparée, complètement isolé, sans être autorisé à entrer en contact avec d'autres pratiquants ou détenus. Les gardes utilisaient d'abord les règlements du camp et de la division pour restreindre les pratiquants. Les détenus devaient faire un rapport chaque fois qu'ils quittaient ou entraient dans la cellule où se rendaient aux toilettes, et ils devaient réciter les règlements du camp, chanter les chants de la division, … Les pratiquants étaient punis s'ils n'obéissaient pas. Ils étaient forcés à obéir sans arrêt, jusqu'à ce que les gardes soient satisfaits. Les gardes voulaient réduire la détermination des pratiquants. Si un pratiquant cédait aux demandes des gardes, ceux-ci le poussaient de plus en plus pour le faire abandonner Dafa.

Lorsqu'un pratiquant suivait les règlements du camp, le processus de «transformation» pouvait commencer. Le premier pas était de faire lire aux pratiquants des livres diffamant Dafa et ils pouvaient alors avoir accès à un environnement légèrement plus détendu et quelques améliorations de leurs conditions de vie. Cela visait à encourager les pratiquants à abandonner leur pratique et à se plier aux exigences du camp. Si cela ne marchait pas, les gardes essayaient une nouvelle méthode. Ils désignaient davantage de surveillants personnels, intensifiaient la pression et reprenaient les pratiquants pour de petites choses. Les surveillants personnels abusaient souvent des pratiquants, verbalement et physiquement. Ils les frappaient, prétendant «corriger leurs mouvements.» Les gardes frappaient aussi les pratiquants sans hésiter. Ils réduisaient également le temps de sommeil des pratiquants. Les pratiquants n'étaient pas autorisé à dormir avant 23 h. plus tard cet horaire est passé à minuit, voire plus tard. Ils étaient forcés à se lever à 5 du matin, voire 4 h. Ils devaient subir un «entraînement militaire» toute la journée, s'accroupir, faire des pompes, lever haut la jambe et ainsi de suite sans aucune interruption. Leur faire garder des positions militaires était considéré comme des temps de repos. Ces abus étaient pratiqués après que les détenus soient partis travailler et qu'il n'y ait plus personne autour qui puisse voir. Lorsque les détenus revenaient du travail, les pratiquants étaient autorisés à rester debout ou à s'asseoir sur un tabouret. Lorsque les pratiquants ne pouvaient plus endurer, les gardes les battaient pour les forcer à continuer.

M. Lin Chunquan, un pratiquant, a un jour été emprisonné, a subi des abus physiques et été privé de sommeil pendant une longue période. Il a été forcé à s'accroupir, faire des pompes et lever haut la jambe plusieurs centaines de fois chaque jour. Parfois, il était obligé d'accomplir cela plusieurs fois par jour. Il était forcé à rester accroupi pendant une longue période et n'était autorisé à bouger le pied qu'une fois toutes les heures. Cela durait toute la journée. Chen Tianfu, chef de l'équipe d'«éducation et transformation» frappait souvent M. Lin. Un jour, il l'a attrapé par le col et l'a soulevé du sol. M. Lin a failli s'évanouir. Il a dénoncé cela auprès du garde qui l'a ignoré. Il était forcé à rédiger un «rapport de compréhension» chaque jour. Il subissait des abus physiques si les gardes n'aimaient pas son rapport. À la fin, M. Lin a rédigé le «rapport de compréhension» sous forme de poème. Les gardes se sont alors demandé s'il était devenu fous. Les gardes ont senti qu'ils ne pourraient pas le changer, ils ont alors écrit des mauvaises choses au sujet de M. Lin afin de prolonger son temps au camp tous les mois. Ils le forçaient à accomplir de lourdes tâches toute la journée. Même après que M. Lin ait purgé deux ans, la totalité de sa peine au camp de travaux forcés, il n'a pas été autorisé à rentrer chez lui.

Lorsque le pratiquant M. Fan Haidong de la ville de Chengdu, province du Sichuan, a été amené au camp, il a été forcé à s'accroupir, faire des pompes et laver haut la jambe et finalement s'accroupir pendant une longue période. Parce qu'il avait été incarcéré dans un centre de détention pendant une longue période, il était faible et ne pouvait plus rester accroupi. Il a demandé à pouvoir se relever, mais ses surveillants personnels, He Rui et Chen Lijun ne lui ont pas donné la permission. Ils l'ont forcé à tenir ses genoux avec les mains et à plier entièrement son corps. Chen Wujun, le chef de l'équipe d'«éducation et de transformation» a donné l'ordre à He Rui, Chen Lijun, Xu An et d'autres surveillants personnels : «Continuez ainsi avec lui. Ne lui laissez pas une seule minute de répit.» M. Fan a eu des palpitations au cœur à cause de la torture. Le médecin lui a donné des pilules de nitroglycérine pour le cœur afin de le soulager lorsqu'il est allé se faire examiner à l'hôpital. Mais M. Fan a encore été obligé de travailler intensivement pendant qu'il prenait les pilules.

M. Zhang Guangquan, un pratiquant de la ville de Guang'an, province du Sichuan, était malade lorsqu'il a été amené dans la Deuxième Division. Ses surveillants personnels ont fait exprès pour lui donner du travail le plus difficile à accomplir. Il a reçu l'ordre de nettoyer l'allée qui était longue de plus de 30 mètres. Il a dû s'agenouiller et frotter le sol à la main. Il a dû s'y reprendre à trois fois pour que l'allée soit propre. Même une personne en bonne santé aurait été exténuée après, mais bien moins que M. Zhang qui était extrêmement faible.

Lorsqu'un pratiquant était «transformé,» il était forcé à accomplir de lourdes tâches au moins dix heures par jour. Une des tâches était de réaliser des produits électroniques pour Hongrun Electronics, une dépendance d'un groupe de Changhong, ville de Mianyang, province du Sichuan. En novembre 2009, le président du groupe Changhong a rendu visite au Camp de travaux forcés de Xinhua. Hongrun Electronics a arrêté sa ligne de production et l'a installée au Camp de travaux forcés de Xinhua, déménageant simplement l'usine à Xinhua et licenciant plusieurs centaines d'employés de l'usine.

Les conditions de vie des prisonniers au camp de travaux forcés sont très mauvaises. Avec les longues périodes d'heures supplémentaires et la lourde pression psychologique, nombre de prisonniers développent des symptômes de malnutrition, impliquant des faiblesses des membres et des difficultés à marcher. Plusieurs pratiquants de Falun Gong ont aussi développé ces symptômes. M. Fan Haidong avait les symptômes les plus graves. Il ne pouvait pas manger et avait les jambes raides ce qui lui rendait difficile de monter les escaliers. Mais il devait quand même travailler tous les jours. Lorsque son état s'est vraiment aggravé, il a alors été emmené à l'hôpital. De nombreuses personnes aux symptômes similaires se trouvaient à l'hôpital, le médecin ne s'est donc pas préoccupé de soigner M. Fan après avoir entendu dire qu'il devait être libéré sous peu. Il n'a même pas reçu de repas spécial pour les malades. Au contraire, on lui a simplement dit de bien manger après qu'il soit libéré. Après être resté à l'hôpital pendant plus de dix jours. M. Fan est retourné dans la deuxième division, toujours boitant. Il a été forcé à travailler des heures supplémentaires la première nuit de son retour.

Plusieurs pratiquants sont toujours emprisonnés au camp de Xinhua. Veuillez porter votre attention à leur situation et mettre un terme aux onze années de brutale persécution des pratiquants de Falun Gong, afin qu'il puissent rapidement retrouver leurs familles.

Traduit de l'anglais en Belgique

Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.org/mh/articles/2010/8/22/228654.html

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