Etre étudiant à l’université et pratiquant de Dafa

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Je suis arrivé à Toronto en 2007 pour mes études supérieures et maintenant, quelques années plus tard, je vais bientôt obtenir mon diplôme. Je vais partager quelques expériences que j’ai vécu ici à l’université concernant la clarification de la vérité au étudiants chinois, le fait être bon élève et d'obtenir la juste compréhension de mon environnement quotidien.

Durant l’été 2007, j’ai hésité au départ à aller dans une résidence universitaire, j’avais peur de me jeter dans un environnement dangereux fait de fêtes et de mauvaises mœurs, mais j’avais le sentiment que c’était le bon choix pour moi et je savais que si je restais prés de Maître, tout irait bien quelque soit mon environnement.

Comme vous pouvez l’imaginer, si les étudiants d’aujourd’hui ne peuvent pas s’imposer de contraintes, le milieu de vie universitaire peut facilement les mener à faire des choses néfastes et à se livrer à des comportements très mauvais. Je me rappelle encore clairement le premier jeudi soir après avoir emménagé dans la résidence. La porte de mon dortoir était ouverte; je travaillais sur mon ordinateur et je chattais en ligne avec un pratiquant d’une autre école. Des gens couraient de haut en bas du couloir, certains ivres, se préparant à sortir en boite de nuit. Ma réticence à boire et à faire la fête m’ont conduit à me rapprocher d’autres étudiants qui n’étaient pas "branchés" fêtes. Bien sûr - ça devait être écrit - c'étaient des étudiants chinois et ceux qui devaient être sauvés.

Beaucoup d’étudiants chinois de l’université viennent de familles aisées en Chine. Certains de mes amis étaient des fils et filles d’entrepreneurs chinois et de banquiers, et ma meilleure amie s’est révélée être la fille d’un diplomate chinois de haut rang. Comme je parlais un peu chinois, que j’avais des connaissances et m’intéressais aux affaires et à la culture chinoise, ils me demandaient d’où provenait mon intérêt. Je leur expliquais habituellement comment j’avais appris le Falun Gong étant un jeune adolescent et comment ensuite je m’étais intéressé à la spiritualité et à la culture chinoise puis aux droits de l’homme, à la politique et à l’histoire.

Je me souviens clairement la première fois où je me suis retrouvé avec mon amie dont le père est diplomate. Un de mes voisins de la résidence nous avait mis en relation parce qu’elle parlait le français qui est ma première langue. Elle m’a appelé pour que nous fixions une heure pour faire un devoir ensemble à la bibliothèque. Elle savait que j’étais pratiquant et j’attendais le moment où elle allait aborder le sujet. Comme prévu, elle était agressive en me disant que je ne savais pas ce qu’était le Falun Gong et que j’étais juste tombé dessus bêtement parce que je m’intéressais à la Chine. J’ai été très ferme en lui disant que je pratiquais depuis l’âge de 13 ans et que je savais parfaitement bien ce que je faisais.

Montrer de la détermination dans ma croyance malgré les sentiments hostiles de mes interlocuteurs chinois, mais sans exprimer d’animosité à leurs égards, m’a souvent valu leur respect. Cette amie, en particulier, a d’abord critiquer le Falun Gong de la manière dont le fait le PCC, pour ensuite me confier combien elle haïssait le PCC et comment il avait détruit sa famille.

Cela m’a aidé à comprendre comment nous devons chérir de manière appropriée nos relations prédestinées avec les gens afin de les sauver. Par exemple, si j’avais cherché à changer l’opinion de cette fille sur le Falun Gong, elle aurait peut-être cessé de me parler. Au contraire, j’avais conscience que nous allions nous côtoyer pendant au moins un an - il s’avère que nous nous parlons toujours trois ans après - et par conséquent, je devais montrer que j’étais résolu dans ma croyance au Falun Dafa, mais aussi que j’étais rationnel et n’imposais rien. C’est grâce à mon bon comportement et notre amitié qu’un jour elle m’a dit: "Vois comme le Falun Gong est bon pour toi!"

Début 2008, je l’ai invitée à venir voir Shen Yun au Sony Centre. Elle a rit aux blagues du présentateur et semblait avoir apprécié le spectacle. Après la représentation, je lui ai demandée: "Quelle partie as-tu préféré?" Elle a répondu: "Celle avec la petite fille!" faisant référence à la danse parlant d’une jeune pratiquante de Falun Gong qui perd sa mère à cause de la persécution. J’étais content.

De même, j’étais inquiet par rapport à mes relations avec mes professeurs dans la mesure où d’un coté je voulais les sauver et de l’autre je voulais le faire progressivement pour garder une bonne relation avec eux et être sûr qu’ils me prennent au sérieux en tant que nouvel étudiant. Je me souviens de mes premiers mois d’étude fin 2007, j’ai essayé d’inciter certains professeurs de la faculté à assister au spectacle de Shen Yun de la mi-automne. La faculté ne me connaissait pas et je ne me sentais pas à l’aise pour les approcher. Il s’est avéré que mes efforts n’ont servi à rien.

J’ai appris avec le temps qu’il était inapproprié pour moi, en tant que leur étudiant, de leur clarifier la vérité de la même façon que je le faisais aux passants dans la rue. Cela m’a montré mon incapacité à comprendre de quelle manière j’étais lié à eux. Notre relation prédestinée ne se limitait pas à une minute; c’était une relation qui devait avoir été construite sur le long terme. Je devais les sauver en leur montrant quel étudiant studieux j’étais et je devais trouver des moyens pour intégrer la clarification de la vérité de façon académique et scolaire dans mes projets de recherche et dans les questions de cours

Par exemple, j’ai pris deux modules avec l’enseignant-chercheur de l’université spécialiste de la Chine. J’ai eu les notes A dans les deux modules et j’ai eu la chance de parler avec lui de manière approfondie un certain nombre de fois. Alors qu’il est clair que des années de travail proche du PCC, le fait d’avoir beaucoup d’amis qui sont professeurs en Chine et d’avoir profité de bons dîners et de nuits de karaoké tout au long de sa carrière avaient édulcoré ses opinions sur le PCC, j’ai compris que cela ne signifiait pas qu’il ne pouvait pas être sauvé. Dans la conférence aux pratiquants australiens de 2007, je comprends que Maître dit que la ligne qui détermine si une personne peut être sauvée ou non est liée au fait qu’elle comprenne que le Falun Gong est bon et que le PCC est mauvais. Je crois que mon professeur sait cela, mais les notions empoisonnées du PCC le rendent simplement apathique pour l’empêcher de s’opposer au PCC d’une manière franche ou de voir la disparition proche du PCC. Les enseignants-chercheurs les plus francs et les plus droits critiqueront le PCC publiquement et s’exprimeront en faveur du Falun Gong. Les plus silencieux diront que le PCC est mauvais mais atténueront leurs déclarations et les tempéreront. Ma compréhension est que tant qu’ils déplorent la persécution, ils sont sauvés.

J’ai récemment terminé un document de recherche important sur les relations entre le Canada et la Chine.
J’ai pu rentrer en contact avec beaucoup d’experts de la chine canadiens car j’ai compris qu’écrire cette thèse faisait partie de ma mission en tant que pratiquant. Un jour, j’ai mené un de mes nombreux entretiens par téléphone alors que j’étais à la bibliothèque. Après l’avoir fait, j’ai commencé à me sentir mal à l’aise et contrarié, j’ai donc décidé d’aller marcher. J’ai traversé le centre ville jusqu’à un parc que je connaissais et je me suis assis pour lire la Loi. A un moment donné, ça m’a frappé: "Je ne travaille pas sur ce projet de recherche pour avoir un A, pour accumuler des UV ou pour être diplômé mais je devrais plutôt voir ça comme la fabrication de documents de clarification de la vérité! Je fais ce travail pour les êtres !" Le processus d’écriture est ainsi devenu bien plus facile quand j’ai compris que je ne faisais pas cela pour moi-même mais pour les autres.

J’aimerais maintenant partager un peu sur l’importance de construire un bon environnement de cultivation. Dans Zhuan Falun, Maître dit dans la sixième leçon:

" Vu des niveaux supérieurs, on dit que les gens ordinaires dans la société pataugent simplement dans la boue sans se rendre compte que c’est de la saleté, on dit que sur terre ils jouent avec la boue."

J’ai souvent trouvé qu’en vivant dans l’environnement d’une université et qu’en étant entouré d’autres jeunes gens, j’avais constamment de la boue jusqu’au cou!

Durant mes trois années d’université, cela a été difficile de rester indemne et de ne pas être affecté par l’entourage.

Au cours de ma deuxième année, je me levais tous les jours à l’heure pour émettre des pensées droites, étudier la Loi et faire les exercices, mais l’été dernier, ma volonté a commencé à fléchir. Je m’ennuyais et j’ai commencé à m’intéresser à ce que les gens ordinaires de mon âge recherchent: les filles, les amis, l’amusement. Tandis que je continuais mon travail dans nos projets de media, ces envies humaines étaient mes principales préoccupations. C’est assez embarrasant, mais je dois admettre que cela a duré presque une demi année.

Dans Zhuan Falun, quatrième leçon, "L’élévation du xinxing", Maître dit:

"La cultivation et la pratique s’effectuent justement dans les épreuves dues aux démons, c’est pour voir si vous pouvez couper avec les sept émotions et les six désirs et les prendre avec légèreté. Si vous tenez toujours à ces choses, vous ne réussirez pas votre cultivation. "

Au lieu de voir ces envies pour ce qu’elles étaient, des recherches humaines, j'ai pris plaisir à courir après. J’ai finalement commencé à me sentir assez déprimé, seul et perdu dans ce monde. C’était tout à fait comme Maître dit dans l’ "Enseignement de la Loi donné à Manhattan en 2006"

"Avec une Loi aussi grande ici, la Loi est toujours avec vous quand vos pensées sont droites, c’est une immense garantie. Mais d’un autre côté, quand vos pensées droites ne sont pas suffisantes ou bien que vous ne vous conformez pas à la Loi, vous êtes déconnectés de la force de la Loi et il peut sembler que vous êtes seuls et sans aide. Même si les choses que vous faites sont des choses de Dafa, vous devez quand même vous conformer à la Loi, sinon il n'y aura pas la force de la Loi."

Je faisais tout ce travail et j’allais à l’étude de la Loi, mais mon coeur n’était pas là, mes pensées droites étaient impures et je descendais le long d'un chemin pervers. C’est devenu tellement problématique que ça m’a presque amené à commettre la pire erreur qu’un pratiquant puisse faire.

C’était largement dû à mon incapacité à me garantir un bon environnement de cultivation. L’été dernier, j’ai vu des pratiquants régulièrement, mais nous sommes surtout allés regarder des films, faire les magasins, traîner et parler de nos attachements mondains, non pas pour chercher à nous en débarrasser, mais plutôt pour nous y complaire. J’ai uniquement pu déceler les tribulations et revenir sur le chemin de ma cultivation en demandant l’aide de Maître.

Je sentais que je n’avais pas réussi à respecter les exigences de la Loi, que j’avais abandonné Maître en suivant les arrangements des forces anciennes, que je m’étais laissé tenter par une attitude qui rendait les gens autour de moi et ma famille heureux: sortir, avoir une copine, être très ami avec des non pratiquants. Toutefois je me sentais isolé, car mes colocataires, mes amis, mes camarades de classe, les professeurs et les membres de ma famille sont tous des gens ordinaires.

Souvent quand je me suis senti confus ou intérieurement mal à l’aise, j’ai demandé l’aide du Maître pour qu’il me guide avec la compréhension juste, car je n’avais tout simplement plus confiance en personne dans mon entourage. Je m'échappai de tout cela en allant à la bibliothèque pour faire mon travail loin des autres. Je fréquentais les autres en cours ou mes colocataires à l’heure de dormir, mais ça se limitait à cela.

Par le passé, je n’avais pas réussi à comprendre le lien entre un pratiquant et le Maître. J’entendais d’autres pratiquants parler de cela, mais j’avais une mauvaise compréhension :"Non, je veux pouvoir le faire par moi même, je ne veux pas demander l’aide du Maître. Je ne veux pas l’embêter avec mes soucis et mes échecs. "

Pourtant, je comprends maintenant que la relation entre un disciple et son Maître est un élément essentiel de la cultivation pratique.


Dans Zhuan Falun, sixième leçon, "Le qigong des arts martiaux", Maître dit:

"Réfléchissez un peu: pour 80 à 90% des gens présents aujourd’hui, quand vous quitterez mon cours, non seulement vous serez débarrassés de vos maladies, mais vous développerez aussi du gong, du gong véritable. Ce que vous portez sur votre corps sort déjà nettement de l’ordinaire; si vous pratiquiez par vous-même, vous ne l’obtiendriez pas, même au bout de toute une vie de pratique. Si un jeune commençait à pratiquer dès maintenant, même en consacrant toute sa vie à la pratique, il ne parviendrait pas à obtenir tout ce que je vous ai installé, il lui faudrait encore un maître authentique et éclairé pour le guider."

Ainsi, c’est en comprenant la valeur précieuse de mon lien avec Maître que j’ai pu traverser tout cela et que, une fois encore, je peux voir mon environnement quotidien tel qu’il est: Ce n’est ni mon sanctuaire, ni l’endroit auquel j’appartiens, mais c’est plutôt mon environnement de cultivation.

Dans ma vie quotidienne , je me remémore maintenant sans arrêt ce que Maître dit dans l’"Enseignement de la Loi donné à Manhattan en 2006"

"Ici au milieu du monde profane, avancer avec droiture sur le chemin et sortir des gens ordinaires en étant immergés dans cet environnement complexe dépend entièrement de vous. Tout ce que les gens ordinaires recherchent, tout ce que les gens ordinaires veulent obtenir, tout ce que les gens ordinaires font, tout ce qu'ils disent et comment ils se comportent – tout cela est pour vous ce qui doit être éliminé en vous cultivant. Mais puisque vous devez rester parmi les gens ordinaires jusqu'à ce que votre cultivation et pratique atteigne la plénitude parfaite, vous devez atteindre l'état où vous possédez quelque chose mais n'y accordez pas d'attention, faites quelque chose mais sans y être attachés. Ou bien vu sous un autre angle, tout ce que font les gens ordinaires sert à vous offrir un environnement de cultivation et pratique."

Pour finir, j’espère que ces réflexions sur l’environnement des jeunes gens pourront aider mes jeunes compagnons de pratique à déceler les difficultés et les tentations de leur environnement. Je suis toujours disponible pour partager à ce sujet et apporter du soutien et des conseils si nécessaire.


Ce sont seulement mes compréhensions à mon niveau limité. S’il vous plait, indiquez moi s’il y a des choses incorrectes.


Merci à tous. Merci, Maître.


Vous pouvez imprimer et faire circuler tous
les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne
pas omettre d'en citer la source.

Contacter les éditeurs :size=-1>[email protected]

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.