Nom : Gao Yujie (高玉杰)
Genre : Femme
Âge : 60 ans
Adresse : Usine de casseroles de la ville de Jiamusi
Profession : Docker
Date de la dernière arrestation : 31 juillet 2001
Dernier lieu de détention : Camp de travail forcé de la ville de Jiamusi (佳木斯劳教所)
Agglomération : Jiamusi
Province : Heilongjiang
Persécution endurée : travail forcé, lavage de cerveau, torture, extorsion, maison saccagée, interrogatoire, détention, interdiction d'utilisation des toilettes.
Après que le Parti communiste chinois (PCC) ait commencé à persécuter le Falun Gong le 20 juillet 1999, Mme Gao ne pouvait plus s'exercer sur le point de pratique près de chez elle comme elle le faisait jusque là. Le 27 juillet 2000, alors qu’elle lisait les livres du Falun Gong chez une compagne de pratique, la police est entrée par effraction, ils l’ont arrêtée et emmenée au commissariat de police local de Yingjun. Plus tard, elle a été détenue un mois au centre de détention de la ville de Jiamusi. Elle a appris par la suite que sa famille avait dû payer 1.700
Le 31 juillet 2001 Mme Gao a été arrêtée par la police du commissariat de la police urbaine de la ville de Jiamusi et le commissariat de police de Yingjun alors qu’elle se trouvait chez une campagne de pratique. Elle a par la suite été détenue 17 jours au centre de détention de la ville de Jiamusi. On l’y a forcée à dormir sur le sol en béton froid glacial à côté des toilettes. Les conditions de vie étaient extrêmement mauvaises et on lui a interdit de pratiquer librement les exercices du Falun Gong. Dans ces circonstances ses anciennes maladies sont réapparues au point de devenir incapable de s’occuper d’elle même. Les policiers parmi lesquels Guo Weishan, chef du commissariat de police de Yingjun, ne lui en ont pas moins menotté les mains, et mis les fers aux pieds et l'ont condamnée à un an de travail forcé dans le camp de travail de la ville de Jiamusi.
L'état de Mme Gao a empiré dans le camp, mais les gardiens ont continué à la forcer à travailler en dépit de son mauvais état de santé. Pour s'assurer qu'elle remplisse sa charge de travail, ils ont même limité le nombre de fois où elle pouvait aller aux toilettes chaque jour et le temps qu’elle y passait. Elle souffrait auparavant de constipation et devait rester aux toilettes plus long temps. Un jour en sortant des toilettes elle a trouvé que ses jambes ne fonctionnaient pas comme d'habitude. La voyant incapable de marcher, les gardiens Liu Yadong, Mu Zhenjuan et Yu Wenbin l’ont empoignée par les bras et l'ont traînée pour travailler. Elle est devenue paralysée depuis, mais n’en était pas moins traînée de la salle commune à l'atelier où elle devait quotidiennement fabriquer des boîtes de carton, trier des haricots ou effectuer d'autre travaux.
Les gardiens de prison l'ont également fréquemment fouillée. Le jeune frère de Mme Gao l'a vue une fois en mauvais état et a demandé aux gardiens de lui faire passer un examen physique. Il a saisi cette occasion pour lui donner 100 yuans qu’elle a caché dans son oreiller, mais la gardienne de Liu Yadong les a trouvés et pris pour elle. Mme Gao lui a demandé de lui rendre l'argent, mais elle a refusé. Plus tard Liu lui a rendu seulement 50 yuans.
Les gardiens ont continué à faire pression sur les pratiquants pour leur faire écrire des déclarations comme quoi ils renonçaient au Falun Gong. Ceux qui ont refusé n’étaient pas autorisés à boire de l'eau ou à aller aux toilettes.
Après que Mme Gao ait été libérée, bien que ses jambes étaient paralysées elle a quand même été harcelée par Du Feng et d'autres policiers du commissariat de police de Yingjun. Ils sont allés chez elle plusieurs fois pour lui demander si elle pratiquait toujours le Falun Gong.
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2010/5/31/224596.html
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