Cette histoire est un doux souvenir. Quand les nombreux pratiquants qui se trouvaient là à l'époque se remémorent ces jours, notre cœur se remplit de joie et de gratitude.
Fin 1998, afin de propager la Loi (
Depuis le point où nous avons pris le tricycle, environ tous les dix mètres sur le bord de la route se trouvaient de petits groupes de pratiquants venus nous accueillir. Ils avaient le sourire ouvert et simple des gens des régions montagneuses et nous ont salué avec un heshi (Ndt : les deux mains jointes devant la poitrine)
La maison du pratiquant chez qui nous allions était la meilleure et la seule maison à trois étages de la région. Quand nous sommes arrivés, il y avait déjà de nombreux pratiquants debout à l'extérieur entrain de nous attendre. Bien que nous ne nous connaissions pas, on avait la sensation d'être des membres d'une même famille qui ne s'étaient pas vu depuis longtemps. Une fois entrés dans la maison, la première chose que nous avons vu est la photo du Maître accrochée au mur avec de l'encens qui brûlait à côté. Je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer. La grâce infinie de
Les pratiquants locaux continuaient à arriver. La plupart venaient après avoir fini leur travail au champ et devaient marcher environ cinq kilomètres (3 miles) à travers les montagnes et quand ils sont arrivés il faisait déjà noir. Un pratiquant qui était coordinateur est venu d'un autre village qui se trouvait à 10 km. Debout à la porte, on pouvait voir leurs lampes de poche dans le noir. Il en venait de toutes les directions. Une fois que tout le monde est arrivé, des dizaines de pratiquants se sont assis dans la salle et ont parlé de leur joie et de leurs expériences après qu'ils aient obtenu la Loi. Parmi tous les échanges d'expériences celles qui m'ont le plus touché sont deux miracles qui sont arrivés à des personnes handicapées qui ont retrouvé la santé.
Il y avait un homme de quarante ou cinquante ans. Il était si bossu qu'il ne pouvait redresser le dos ou se mettre debout tout droit. Il ne pouvait que s'asseoir par terre, sa poitrine touchant presque ses cuisses. Il avait vécu dans cette posture pendant plus de vingt ans, tout en supportant de nombreuses autres maladies. Il ne pouvait rien faire et il gagnait sa vie en tressant des pelles en bambou. Un soir, après un mois d'étude de la Loi, il a soudain eu une douleur extrême dans tout le corps qui a duré toute la nuit. Avant l'aube, il a vomi de grands caillots de sang noirs. Puis soudain s'est mis debout tout droit, sa bosse avait disparu de même que ses autres maladies qu'il avait depuis si longtemps.
Il y avait une autre femme de quarante ans. Depuis son enfance elle souffrait du fait d'un état où ses deux genoux étaient tordus vers l'extérieur et ses orteils pointaient vers l'arrière de son corps, de ce fait elle marchait de côté comme un crabe. Quand elle a fini de regarder les vidéos des conférences de Maître, le dixième jour alors qu'elle se lavait les pieds, elle a tout d'un coup senti que quelqu'un tournait ses genoux vers l'intérieur et simultanément ses deux jambes sont devenues normales.
Le pratiquant pouvait maintenant aller aux champs pour travailler et la pratiquante pouvait marcher avec légèreté. Quand ils ont parlé des miracles qui leur était arrivés, ils se sont exprimés dans un dialecte que je ne comprenais pas très bien, mais je peux dire que tous les deux avaient les yeux brillants de larmes. Ces simples villageois ne s'exprimaient pas avec des mots sophistiqués mais ils ne cessaient de dire: "Merci Maître! Merci Falun Dafa!"
Leurs miracles ont ébranlé tout le village et depuis de nombreux villageois ont commencé à pratiquer Falun Dafa.
Le deuxième jour, les huit d'entre nous nous sommes séparés en plusieurs groupes afin d'aller rendre visite aux pratiquants séparément. Ce n'est qu'en arrivant chez eux que nous nous sommes rendus compte combien ils étaient pauvres. Plus de quatre vingt dix pour cent des villageois vivaient dans de petites maisons en briques qu'ils avaient construites eux même. La famille la plus pauvre n'avait qu'un lit et une table fabriquée avec des briques. Afin que les enfants puissent faire leurs devoirs, ils mettaient une planche en bois sur les briques qui se transformait en bureau. Ils n'avaient pas de meubles seulement une poêle pour cuisiner et tout le reste n'étaient que des outils d'agriculture. Néanmoins, une vie si pauvre n'a pas freiner leur désir d'entamer leur cultivation et de devenir de bonnes personnes. Ils avaient hâte de nous raconter toutes les histoires magiques et les miracles survenus après qu'ils aient obtenu la Loi. Leur cœur était rempli de joie.
Version chinoise disponible à : Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
Nous avons également vu une grand-mère d'environ soixante ans. Elle ne mesurait pas plus d'un mètre cinquante. Afin d'acheter des livres de Dafa, elle travaillait dur avec son corps menu, aidant à la construction d'un temple dans la montagne. Elle transportait des sacs de sables qui pesaient 30kg (66lb.) au sommet d'une montagne haute de 500 mètres, qu'elle montait et descendait quatre fois. Elle a gagné 20 yuans et acheté ce livre précieux
Nous avons donné aux pratiquants un lecteur vidéo et de nombreuses copies de Zhuan Falun ainsi que le nouveau livre tout juste publié "La Grande Méthode de Plénitude Parfaite du Falun Fofa". Ils les ont considéré comme le plus précieux des trésors.
Nous avons aussi passé la vidéo d'instruction des exercices de Maître pour les villageois dans la cour de récréation d'une école primaire défraichie. Plus d'une centaine de personnes sont venues et chacune a appris les exercices sérieusement. Même les gens qui travaillaient sur la montagne d'en face s'arrêtaient pour regarder les villageois faire les exercices. Plus tard ils sont venus à la maison du pratiquant coordinateur pour en savoir plus sur Dafa. J'ai entendu dire qu'après notre départ, environ quatre-vingt dix pour cent des villageois a obtenu la Loi et commencé la cultivation.
Après avoir obtenu la Loi, les pratiquants se sont concentrés sur l'étude de la Loi et la cultivation et ils ont commencé à avoir une vraie considération pour les autres. Le petit village a changé et a connu partout une atmosphère harmonieuse. De nombreuses familles qui se querellaient auparavant pour l'eau à utiliser dans les champs, après avoir commencé à étudier sont devenues bienveillantes les unes avec les autres et ils s'assuraient de laisser de l'eau pour les autres. Certains bloquaient leur champ afin de permettre d'irriguer d'abord le champ des autres. Certains ont dit: "Depuis que j'ai obtenu Dafa, rien ne me dérange plus. Je suis heureux tous les jours et je chante en faisant le travail aux champs."
Chaque soir, afin de ne pas gêner les autres pratiquants qui chauffaient l'eau sur leur lit de briques chauffé, nous allions à la rivière toute proche pour nous laver. Cela nous donnait du temps pour admirer les belles scènes de la région montagneuse. Peut être les dieux protègent-ils la population de cette belle région relativement éloignée afin de préserver leur pureté, ainsi la contamination de la société humaine moderne était moindre et ils ont pu obtenir la Loi sans aucun obstacle.
De fait, ils chérissaient vraiment leur chance d'avoir obtenu la Loi. Ils se levaient à 3h00 du matin pour pratiquer les exercices puis se préparaient pour la journée et allaient aux champs faire leur travail jusqu'à la nuit tombée. Bien qu'habitant très loin les uns des autres, ils persistaient à étudier la Loi tous les jours ensemble. Certaines personnes devaient faire plusieurs kilomètres à pied sur des chemins de montagne avec une lampe de poche pour se joindre au groupe d'étude.
Au moment où nous allions partir, les résidents ont apporté les meilleurs produits de leur ferme pour nous les donner. Nous avons dit que nous étions des pratiquants de Dafa et que nous ne pouvions pas accepter. Comme nous étions restés chez un pratiquant ils nous ont toujours servi les choses les meilleures. En partant chacun de nous a donné cinq yuans pour les aider dans leur dépenses quotidiennes et nous avons dû insister pour qu'ils prennent l'argent.
A l'approche de la Journée Mondiale de Falun Dafa, en pensant aux pratiquants de Qichuan, il semble que nous pouvons encore voir les lampes de poche briller comme des étoiles sur les chemins étroits et sombres de la montagne. Guidées par Falun Dafa, les lumières illuminent le chemin du retour pour les villageois de Qichuan.
http://minghui.org/mh/articles/2010/5/17/223818.html