Le 27 avril 2010
WASHINGTON DC – Le Centre d'information du Falun Gong a marqué la publication de son rapport annuel 2010 lundi par une conférence de presse et une table ronde au Capitole des États-Unis d'Amérique.
Levi Browde, directeur exécutif du Centre d'information de Falun Dafa a présenté les principales conclusions du rapport, y compris l'observation que des dizaines de millions de pratiquants de Falun Gong continuent à faire face à "l'anarchie et la brutalité" en Chine continentale et qu'ils forment "le plus grand groupe de prisonniers de conscience" dans le monde.
"Dans la persécution du Falun Gong, le Parti communiste chinois (PCC) développe des mécanismes plus efficaces et plus globaux pour la répression brutale et la censure", a expliqué Browde. "Nous le voyons déjà déployer ces mécanismes sur d'autres cibles ... et les utiliser contre les Tibétains, les Chrétiens et d'autres groupes persécutés, ainsi que pour cacher les incidents comme le SRAS et les produits toxiques, dont les effets dépassent de loin les frontières de la Chine. "
"En ce sens, la persécution du Falun Gong sert au PCC de test de laboratoire pour sa tyrannie et plus elle se poursuit, plus grande est la menace pour nous tous."
Le rapport annuel comprend des détails sur 109 pratiquants de Falun Gong décédés en 2009 suite à la torture et aux abus en Chine, en plus de plus de 2 000 autres qui ont été condamnés arbitrairement à la rééducation par le travail ou dans des camps de prisonniers. En raison des difficultés liées à l'obtention d'informations provenant de l'intérieur de la Chine, les chiffres réels seraient beaucoup plus élevés. Le rapport inclut également une analyse des origines, des motivations et des tactiques derrière la résistance pacifique du Falun Gong à la persécution.
La présentation des principales conclusions du rapport annuel a été suivie par une table ronde animée par Mme Nina Shea, directrice du Centre de l'Institut Hudson pour la liberté religieuse et commissaire à la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale. Elle a réuni des spécialistes des droits de l'homme et auteurs, David Matas, un avocat des droits de l'homme et de l'immigration canadien et candidat au prix Nobel 2010 ainsi qu'Ethan Gutmann, auteur d'un livre sur le Falun Gong qui va bientôt sortir.
Parmi les conclusions citées par Gutmann se trouve son estimation, basée sur des enquêtes approfondies avec d'anciens détenus chinois, qu'il y a entre 450 000 et 1 000 000 prisonniers de conscience du Falun Gong en Chine. Gutmann a également étudié l'histoire de la censure en ligne de la Chine, la surveillance et le démenti des capacités d'attaque d'un service, dont il a découvert l'origine comme outils utilisés contre le Falun Gong.
Ces découvertes, a noté Mme Shea, mettent en lumière l'intersection entre les droits de l'homme ou la liberté religieuse et les préoccupations de la sécurité nationale américaine.
La table ronde a également donné la parole au Dr Shiyu Zhou, l'un des principaux activistes du Falun Gong pour la liberté sur Internet en Chine et Mme Pang Jin, une jeune résidente de Washington DC, dont la mère et la tante ont été toutes deux condamnées à des peines de prison, après des simulacres de procès en 2009, pour leur croyance en Falun Gong.
Mme Pang s'est référé dans son discours à la résolution 605 adoptée par la Chambre en mars 2010 et qui exprime "la sympathie pour les pratiquants de Falun Gong et les membres de leur famille qui ont subi des persécutions, des intimidations, l'emprisonnement, la torture, et même la mort" pour leur croyance en Falun Gong. "Ce genre de soutien d'Américains bienveillants donne vraiment de l'espoir et une lumière à toutes les personnes qui souffrent en Chine", a déclaré Mme Pang, qui a perdu contact avec sa mère après qu'elle ait été envoyée en prison pour 10 ans suite à un simulacre de procès.
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