J'ai 60 ans et ai commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996.
La persécution du Falun Gong a commencé le 20 juillet 1999. En juillet je suis allé à Pékin faire appel pour le droit à pratiquer. A Pékin la police en civil m'a arrêté et détenu dans le stade de Fengtai. Il faisait très chaud, et nous avons été forcés à nous tenir sous le soleil brûlant sans eau ni nourriture. À minuit j'ai été escorté à Yucheng dans la province du Shandong. Le bureau des appels de Dezhou m'a ramené à mon lieu de travail, l'usine de vêtements de Chunxiao. Les chefs de l'usine m'ont menacé, affirmant que si je n'écrivais pas une déclaration de garantie ils ne me libéreraient pas. Ma famille a décidé de l'écrire pour moi. Après que je sois retourné chez moi, les policiers Yin Guangjian et Zhang Liang du commissariat de police de Dongdi sont venus chez moi plusieurs fois pour me harceler et pour fouiller ma maison.
L'après-midi du 23 octobre 1999, alors que je marchais dans la rue, le chef de mon lieu de travail et d'autres m'ont enlevé et illégalement détenu à l'hôtel de Xinhu. Le 18 novembre, j'ai été ramené à mon lieu de travail et j'ai vécu sous surveillance. Wang Yinglin du commissariat de police de Dongdi a ordonné à mon employeur de suspendre mon salaire. De 2000 à 2003, je n'ai pas obtenu un centime.
Le 11 février 2000, je suis allé à Pékin pour faire appel au nom du Falun Gong avec plusieurs autres pratiquants. J'ai été arrêté violemment et emmené au commissariat de police de Tiananmen puis repris par le personnel de mon bureau de liaison de gouvernement local à Pékin. Le 14 février, le comité d'économie du district de Dezhou et le chef Qi de mon lieu de travail m'ont envoyé au centre de détention de la ville de Dezhou.
Au milieu de la nuit le 11 juillet 2000, les policiers du bureau de la sécurité nationale et du commissariat de police de Dongdi sont entré par effraction et ont fouillé ma maison. Ils ont trouvé les articles du Maître et m'ont emmené contre ma volonté dans un centre de détention.
A la mi-septembre alors que je nettoyais ma maison, j'ai trouvé un objet rond et noir sous mon lit. Je n'avais jamais vu un dispositif d'écoute auparavant, mais j'ai réalisé ce que c'était. Je l'ai détruit. Peu après, la police a mis en place plusieurs policiers en civil pour entourer ma maison et me surveiller 24 heures sur 24.
Le 24 octobre 2000, j'ai été réveillé par des coups précipités sur ma porte. J'ai ouvert ma porte, et les gens de mon lieu de travail sont entrés. Ils m'ont emmené sur le lieu de travail et m'ont mis sous surveillance. Le deuxième jour, j'ai été transféré à l'hôtel de Zhenzhi. Après une semaine de détention, on m'a permis de retourner chez moi.
Le 24 décembre 2000, je suis encore allé à Pékin pour valider la Loi (
Le 10 septembre 2005, Zhang Xikun du district politique et de la section de protection ont conduit la police du commissariat de police de Xinhubeilu à mon domcile. Ils l'ont saccagé, emportant mon ordinateur, mon imprimante, un coupe-papier, deux graveurs de CD, un portrait du Maître, et quelques autres articles personnels. J'ai été détenu au centre de détention de la ville de Dezhou. Wu Zhenyuan et Zhang Xikun du district politique et de la section de protection ont extorqué 20.000
Au centre de détention, j'ai fait une grève de la faim pour protester de la persécution. Le dixième jour ils ont commencé à me gaver. Le prisonnier Wang Wenjuan, le docteur Jiang du centre de détention, et trois autres personnes m'ont forcé à me coucher, ils ont attaché mes membres au lit, et m'ont maintenu pendant que je luttais et le docteur a inséré le tube d'alimentation. Au lieu d'insérer le tube au fond de mon oesophage, il l'a inséré dans ma trachée. Immédiatement je n’ai plus pu respirer. Quand il a tiré le tube, mon sang les a éclaboussés.
J'ai été torturé jusqu'à être dans un état d’extrême douleur et épuisé. Ils m'ont alors envoyé à l'hôpital du peuple de Dezhou. Deux mois après avoir été détenu au centre de détention, Liu Dawei a appelé ma fille et l'a forcée à remettre 1.000 yuans aux services de police pour me récupérer. Pour me faire sortir, ma fille a dû prendre le reste de notre épargne, soit 500 yuans, qu’elle a donnés à Liu.
Écrit le 3 mars 2010.
Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2010/3/4/219208.html
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