Mon expérience au cours de mes années de cultivation
Je m'appelle Brian. Je vis à Cork en Irlande et je pratique le Falun Gong depuis plus de trois ans maintenant.
Cela fait maintenant plus d'un an que j'ai eu l'occasion de formellelent partager mes expériences et il s'est passé beaucoup de choses depuis. J'espère que vous me signalerez tout ce qui n'est pas en accord avec Dafa.
SOS WALK
Avant la conférence de Loi en Irlande l'an dernier, quelques pratiquants européens et moi-même avions organisé le SOS Walk, une marche qui a eu lieu depuis Amsterdam jusqu'à Bruxelles - notre arrivée à Bruxelles coïncidant avec les activités à l'occasion du Sommet des Nations Unies.
Je me souviens qu'environ un mois avant la Conférence en Irlande, qui a eu lieu le 1er octobre, j'avais intensifié mon étude de la Loi, lisant jusqu'à 4 chapitres par jour. A ce moment-là, je ne faisais pas grand'chose pour clarifier la vérité ni ne participais à des projets importants de Dafa. Mon année à l'université n'avait pas encore commencé, j'avais donc beaucoup de temps libre. Je pensais que le plus important était mon étude de la Loi et ma cultivation. Bien que je voulais clarifier la vérité, je ne savais pas ce qu'était véritablement un disciple de la rectification de la loi.
Au cours d'une nuit, j'ai fait un rêve ; une personne m'a dit : "Tu dois lire plus." Je pensais que c'était un signe du Maître. J'ai donc augmenté mon étude de la Loi jusqu'au point où je lisais parfois jusqu'à neuf chapitres par jour. Je me sentais aussi poussé de plus en plus haut, non par ma propre cultivation, mais par une force extérieure. Même si je lisais beaucoup, j'avais du mal à assimiler. Ma compréhension de la Loi était encore très superficielle. J'ai aussi pensé que j'étais poussé à ce niveau à cause du SOS Walk. Juste avant la conférence, j'ai compris que Maître avait arrangé quelque chose d'autre pour moi. J'y viendrai dans une minute !
Le SOS Walk s'est assez bien passé, grâce aux efforts de nombreux pratiquants locaux. Alors que nous marchions, nous réalisions que tout avait déjà été arrangé, nous n'avions pas besoin de beaucoup penser, seulement marcher dans la direction que Maître nous avait préparée - même si ce n'était pas exactement sur le chemin d'Amsterdam à Bruxelles. Nous sommes arrivés à Bruxelles pour le début de la parade au coeur de la ville.
APPEL A TIANANMEN
Le jour de la première conférence d'Irlande, un pratiquant du Royaume-Uni m'a dit que quelques pratiquants prévoyaient d'aller à Tiananmen pour faire appel. J'avais déjà pensé y aller seul, mais cela ne semblait pas être le bon moment. J'ai répondu que j'aimerais y penser et que j'enverrai un mail pour dire si oui ou non j'irai. Deux heures plus tard, j'ai dit que je voulais y aller. C'était bien pour Dafa, je devais donc le faire.
Lentement, j'ai donc compris la raison pour laquelle Maître me poussait si rapidement vers le haut. Peu m'était dû.
Le groupe qui avait décidé d'y aller échangea des mails avant de partir et je me suis rendu compte que nous progressions ensemble. Je me souviens d'un des premiers e-mails - nous ne devions pas être arrêtés. Nous prévoyions seulement de nous asseoir sur la Place Tiannamen et de faire Fa Zheng Nian pendant quinze minutes et ensuite de partir.
Il y avait de l'innocence dans cette pensée, mais je ne pense pas que c'était de la naïveté. Après tout, Maître s'occupait de nous.
Nous nous sommes rencontrés sur la place et avons commencé à faire Fa Zheng Nian. Lorsque la police est arrivée, j'étais un peu surpris. J'ai pensé : "Que font-ils ici ?" Ensuite, je me suis rendu compte qu'ils emmenaient les pratiquants. J'étais encore un peu surpris de ce qu'ils faisaient, mais une pensée m'a traversé l'esprit - "Pourquoi me laisse-t-on tout seul ?" Il semblait que tout le monde autour de moi avait été emmené. A cette pensée, deux officiers de police m’ont soulevé et emmené de force dans la camionnette. Je suis sûr que sans cette pensée, on m'aurait laissé partir.
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L'arrestation ne m'a pas semblé être une grosse affaire, je me suis surpris à penser à ce que mes parents et amis penseraient et je me suis assis à l'arrière du minibus de police avec d'autres pratiquants. Quelques uns d'entre nous s'échappèrent du minibus par la fenêtre du côté et j'ai réussi à m'éloigner sans me faire remarquer avec quelques images de notre appel. J'ai marché vers la foule qui s'était rassemblée en cercle autour des minibus de la police et m'y suis mêlé. En la traversant et m'éloignant, un officier de l'armée m'arrêta parce que j'avais un appareil photo. J'ai donc été amené au commmissariat où on m'a interrogé.
Il y avait trois journalistes et quatre autres personnes dans la pièce à ce moment-là. Une des personnes qui était là était un pratiquant. J'ai beaucoup appris de son attitude ; il était distingué et droit dans le commissariat et j'ai eu l'impression qu'il faisait continuellement Fa Zheng Nian. D'un autre côté, j'étais nerveux et n'arrivais pas à me calmer. J'ai fait Fa Zheng Nian, mais étais préoccupé après ce qui était arrivé. Après que la police nous a posé quelques questions, nous avons pu partir.
Le jour de mon vol de retour, je suis passé par la place Tiananmen. Il m'est venu à l'esprit de faire appel à nouveau. Pour quelque raison je ne l’ai pas fait.
RETOUR A LA MAISON
Mon père m'avait posé des questions sur le Falun Dafa depuis le tout début. J'ai essayé de lui expliquer ce qu'était Dafa et ce que cela m'avait apporté, mais sans grand effet. Dans l'avion, je faisais Fa Zheng Nian pour éliminer les mauvais éléments qui risquaient de l'influencer.
Il s'avérait que mon père avait été interviewé par l'un des plus grands tabloids au sujet de l'appel - il a dit qu'il était fier de ce que j'avais fait et qu'il me soutenait. Il s'est aussi assuré que ses paroles ne seraient pas déformées par le journal en demandant au journaliste de les lui relire ! Il a probablement été la personne la plus rationnelle et celle qui m'a le plus soutenu au cours des jours précédant mon retour.
En regardant le site "Clearwisdom" les jours suivants, j'ai remarqué que toute l'attention portait sur l'appel. Les médias couvraient aussi largement les faits. J'avais du mal à me poser et étais gêné par quelques pensées. La première était que tous les pratiquants ont joué un rôle pour créer l'environnement nécessaire à l'appel. Il n'y avait pas que 36 pratiquants faisant appel sur la place ce jour-là. Nous y étions tous.
La seconde série de pensées concernait l'organisation des conférences de presse et tout ce que nous devions préparer de façon à pouvoir clarifier la vérité à plus grande échelle - nous étions tous très occupés et j’ai eu ces quelques jours l’impression d’être retenu dans ma cultivation.
La troisième idée allait au communiqué de presse qui a été envoyé en Irlande. L'original a été écrit avec l'idée principale de "Ceux qui font appel le font le coeur plein de compassion". Cependant, le communiqué de presse qui a été diffusé disait quelque chose comme "un homme de Cork arrêté en Chine". Je sentais que cela suivait les arrangements déviés des forces anciennes.
Naturellement, après l'appel, ceux qui ont participé ont partagé ce qu'ils avaient appris ainsi que leurs lacunes. J'ai soulevé le point selon lequel le communiqué de presse n'était pas correct de mon point de vue. Cependant, j'avais dit cela alors que mon coeur n'était pas tranquille. Un pratiquant a répondu : "Etudie plus la Loi". Cela voulait tout dire.
CLARIFIER LA VERITE AUX CHINOIS
Je n'ai pas beaucoup d'occasions de sortir, mais j'ai deux expériences principales de clarification de la vérité aux chinois. La première a eu lieu alors que j'étais au travail l'été dernier - je travaille en tant que sous-directeur dans un supermarché. Une chinoise est venue au magasin pour postuler. Elle m'a remis son CV et m'a dit qu'elle voulait postuler pour un travail. Je savais que sa véritable raison était de me demander "Puis-je connaître la vérité sur Dafa ?" Je lui ai dit que je ne pouvais pas prendre de décision quant à l'embauche de personnel et ai parcouru son CV pour trouver une accroche afin d'entamer une conversation. J'ai remarqué qu'elle parlait japonais alors je lui ai dit "Oh, vous parlez japonais", je lui ai répondu que je parlais quelques mots, tels que "Ni Hao". Nous avons ri un peu et l'atmosphère s'est détendue, alors j'ai dit : "Puis-je vous poser une question ? Est-ce que vous connaissez le Falun Gong ?" Son expression a changé et elle a dit que c'était mauvais. Je lui ai demandé comment elle savait cela. Sa réponse a été que les médias en Chine disaient toujours cela. Alors je lui ai demandé si elle avait déjà parlé à des pratiquants de Falun Gong, elle a répondu "non, on ne leur parle pas". Je lui ai dit que je pratiquais le Falun Gong, et elle était quelque peu surprise. Je lui ai alors demandé comment elle pouvait dire que le Falun Gong était mauvais si elle ne connaissait pas les deux faces de l'histoire. J'ai persisté en disant que les médias avaient peut-être tort dans leurs reportages. A ce moment-là, elle est restée silencieuse, exactement comme il est dit dans l'éditorial de ClearWisdom [un site du Falun Dafa]
"Tout être chez qui existent encore des pensées justes, peu importe à quel point il a été trompé par les mensonges et même s'il paraît être très obstiné, sera abasourdi en réalisant la vérité et ses champs physiques connaîtront un changement dans leur nature même ".
Je sentais que son champ dimensionnel était complètement bouleversé.
Elle a ensuite parlé de la propagande "habituelle" des pratiquants se suicidant. Je lui a demandé si elle avait déjà lu Zhuan Falun, je lui ai dit que moi je l'avais lu, et que dans Zhuan Falun, il était écrit qu'il est interdit de tuer- cela l'a aussi surprise. Je lui ai encore dit que je pensais que ces rapports (sur les pratiquants en Chine) n'étaient pas vrais, je lui ai dit que je passerai son CV à mon supérieur et l'ai saluée. Encore sous le choc, elle m'a salué.
Grâce à cette expérience, j'ai appris à surpasser les notions des chinois orgueilleux de leur pays et du communisme. Nous n'avions nullement évoqué la politique, sinon que les médias ne disposaient pas d'information correcte. Dans cet exemple donné, il y avait eu un bon résultat.
La seconde anecdote a eu lieu à Houston, lors de la visite du Chef de la perversité. De nombreux chinois étaient présents, et certains étaient tellement trompés qu'ils niaient même l'existence de la persécution. Lorsque j'ai expliqué à une femme qu'un pratiquant avait été frappé par six personnes avec des matraques électriques, elle m'a répondu : "Oh, elles (les matraques électriques) sont interdites en Chine…". D'autres se refusaient totalement à nous parler. Nous avons persisté, et avons continué de sourire malgré tout ce qu'ils disaient.
Vers 13 heures ce jour-là, de nombreux chinois ont quitté leur "poste" auprès des drapeaux pour aller acheter à manger. J'étais assis, faisant Fa Zheng Nian et je les ai vu passer en courant. La pitié que j'ai ressenti pours eux pesait lourdement sur mon coeur ; ils vendaient tout ce qu'ils avaient pour un repas et quelques bénéfices temporaires. Je voulais juste qu'ils se réveillent et qu'ils voient la vérité. J'aurais tout donné pour cela.
Quand je me suis assis, cette pensée droite a surgi. Elle a semblé tout purifier. On m'a demandé d'aller à un autre endroit pour faire Fa Zheng Nian et j'ai acquiescé. Trois pratiquants se sont assis en lotus et ont fait Fa Zheng Nian. Je me suis assis derrière eux sur une marche pour éliminer tout ce qui empêchait ces gens de Chine de s’éveiller. Je pense que l'effet a été très bon et l'atmosphère a été purifiée très rapidement.
SE FONDRE AVEC LA LOI
Tout au long de l'année dernière, ce que j'ai surtout remarqué est que lorsque je donne tout pour Dafa, tout se déroule parfaitement bien. Lorsque je suis un peu négligent, les choses changent et les problèmes apparaissent.
Je me souviens d'une fois où je suis allé à Dublin pour rester avec des pratiquants pour le week-end. Une conférence de presse allait avoir lieu et il y avait un lourd travail de préparation. On m'avait assigné la tache d'assembler des documents pour un dossier de presse. Après être arrivé à Dublin, nous avons d'abord tous étudié. Chacun a fini ce qu'il ou elle devait faire et est allé se coucher. Je suis resté à compiler les dossiers pour la presse, avec deux pensées, ceci est pour Dafa et je dois faciliter les choses pour les médias. Il m'a fallu environ cinq heures pour mettre au point ces dossiers de presse.
Tout s'est parfaitement bien passé. Et je me souviendrai toujours de m'être allongé après avoir accompli cette tache. J'ai entendu Pu Du quelque part dans le fond de ma tête. J'ai fermé les yeux et mon coeur était en paix, je me suis senti comme une partie de Dafa. C'est pourquoi je suis ici.
APPRIS DE L'ANNEE DERNIERE
C'est difficile de retranscrire avec des mots les choses que j'ai apprises l'année dernière. Mais en général, ma vision a évolué de penser à ma propre cultivation à essayer de sauver des êtres dans chaque chose que je fais. J'admets que je dois encore franchir des étapes pour m'améliorer dans la rectification de la Loi. Cependant, en m'améliorant de façon diligente dans la Loi, j'espère atteindre un état où je chérirai chaque moment. Comme le proverbe latin dit : "Carpe Diem" -
He Shi.
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