En juin de cette année, quelques journalistes sont allés dans le canton de Xushui ville de Zhengzhou, province du Henan, pour faire des interviews à propos de terrains assignés pour des logements bon marché et finalement utilisés pour des propriétés luxueuses. Quand les journalistes ont essayé d’interviewer Lu Jun, vice directeur du Bureau de Planning de la ville de Zhengzhou, la première réaction de ce dernier a été de demander aux journalistes : "Allez-vous parler au nom du Parti ou du peuple ? " Depuis, cette question a circulé largement en Chine.
L'expression sans ambages du fonctionnaire illustre la pensée véritable des membres du Parti communiste chinois et la réalité en Chine. S'exprimer au nom du Parti ou au nom du peuple, les deux ne peuvent pas coexister: protéger l'intérêt du Parti est au détriment des droits du peuple car la protection des droits du peuple est en contradiction avec les intérêts du Parti. Dans la question de Lu Jun aux journalistes, on peut sentir le dédain de Lu Jun pour les journalistes contrôlés par le PCC et plus encore, sa position.
Ce n’est pas un cas isolé en Chine. Un autre incident impliquant la question "Êtes-vous membre du Parti ? " était aussi récemment populaire sur les sites Web. Le 4 novembre, un rapport d’enquête, le Bureau vétérinaire fait face à des plaintes pour ses services exorbitants et médiocres, a été publié dans un journal de la ville de Zhengzhou. Questionnant la dépense de douze millions de yuans que le bureau a fait payer aux propriétaires de chiens dans la ville, le journaliste a essayé d’interviewer le chef du bureau, Wang Ping, et a demandé les registres comptables. Toutefois, Wang Ping a répondu au journaliste d'aller poser ses questions au bureau des finances.
Par l'intermédiaire du bureau général des finances de la ville de Zhengzhou, le journaliste est entré en contact avec Wang Guanqi, le directeur de la Division Développement du Département de gestion des fonds extrabudgétaires. Wang Guanqi a lui aussi commencé par poser une question au journaliste : "Êtes-vous membre du Parti ?" Puis il a dit: "Si vous voulez connaître les détails comptables de l'argent, vous devez obtenir l'autorisation de notre Comité du Parti et du porte-parole! Cela va contre les règles que le bureau général vous adresse à moi !" Là encore, la simple phrase: "Êtes-vous membre du Parti" s'est largement répandue. On peut trouver le rapport et les observations qui s’y rapportent sur Google et les réimpressions et les citations ont fait plus de quatre-vingt dix entrées. Parmi les observations du public, on relève : "Ainsi, les informations du bureau vétérinaire sont uniquement ouvertes aux membres du Parti ... " et "les droits des journalistes sont protégés par la loi, mais le pouvoir du comité du Parti et de la personne porte-parole est supérieure à la loi!"
Les mots des fonctionnaires montrent clairement la réalité du gouvernement en Chine à savoir que la majorité des fonctionnaires du gouvernement cherchent le pouvoir personnel, le profit et la reconnaissance de leurs supérieurs plutôt que protéger les droits du peuple. A cause de la corruption du gouvernement, les membres du Parti peuvent pratiquement faire tout ce qu’ils veulent sans se soucier de la critique du public. Les incidents cités plus haut ne sont pas fortuits, ils sont des exemples de la corruption systématique du PCC et de sa nature violente et de comment il trompe le peuple. L’intérêt du PCC et du peuple ne peut coexister. Tant que le PCC sera au pouvoir, la Chine ne pourra jamais exercer une véritable liberté de presse et d’expression..
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Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2009/11/8/212176.html
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