Partagé au Fahui européen 2009 à Paris - Me cultiver en vendant des espaces publicitaires pour La Grande Epoque (Epoch Times)

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Je suis Alejandro Nadal, de Madrid en Espagne. Je venais juste de commencer à cultiver il y a 3 ans ½ quand l'édition espagnole de La Grande Epoque a commencé. A partir de là , ma cultivation a été étroitement connectée à La Grande Epoque. Comme Shifu le dit, commencer par ne pas savoir faire et apprendre à savoir faire. Pendant cette période, de nombreux disciple de Dafa de différents pays ont travaillé dur pour que La Grande Epoque sauve plus de gens. Il faut remercier les disciples d'Argentine qui ont beaucoup aider l'édition espagnole de La Grande Epoque.

Avec les efforts de tous les disciples, notre journal a amélioré son contenu, sa mise en page et ses publicités. Je suis très motivé même s'il doit encore être amélioré sous différents angles. J'ai remarqué que tous les disciples de Dafa sont conscients de l'importance d'être un corps uni pour sauver les êtres. Nous essayons de notre mieux de permettre à plus de gens de connaître la vérité à travers nos médias.

Maintenant je voudrais partager mon expérience de vendre des publicités pour La Grande Epoque. Il est très important de garder notre journal vivant et en croissance. Cela joue aussi un rôle très important dans ma cultivation.

I- Dépasser ma peur du marketing
Je pratiquais depuis 6 mois quand l'édition espagnole de La Grande Epoque a commencé. A partir de là ma cultivation a été connectée à La Grande Epoque. Je n'avais jamais pensé pouvoir faire du marketing, vendre des publicités. Et je ne m'intéresse pas au marketing. Mais notre journal en avait besoin.

Quand Shifu a dit une première fois que La Grande Epoque doit progressivement arrêter de recevoir les dons de nos pratiquants, et que nous avons besoin de fonds pour que le journal fonctionne, j'ai ressenti une forte pression. Il y avait un conflit dans mon cœur. D'un côté je savais que nous avions besoin de gens pour le faire et que j'avais le temps pour cela. D'un autre, il m' a fallu beaucoup d'efforts pour simplement porter un costume et une cravate. Je n'aurais jamais cru que je puisse vendre des publicité car je ne m'étais jamais intéressé au marketing.

Des mois ont passé, je ne faisais pas de progrès car j'avais peur de ne pouvoir bien faire, je n'avais pas assez de talent et n'avais jamais reçu de formation professionnelle. Je me trouvais des raisons : il faut qu'on m'apprenne, je n'ai pas de cartes de visite, je ne sais par où commencer… En fait c'était l'attachement à ne pas perdre la face si je n'étais pas cru, ou pas utile, ou pas professionnel, ect

Dans ma vie, j'essayais de montrer mes talents. Je me sentais en sécurité quand je montrais aux autres que je connaissais la culture, la littérature et le cinéma. Mais à vendre des publicités, ce que je n'avais jamais fait avant, je perdais confiance. Et je ne voulais pas que les autres soient mal à l'aise à cause de ma peur quand je leur présenterais le journal. Plus tard, j'ai vu que ce n'étaient que des prétextes. Ce à quoi je prêtais le plus attention était mon image et non le journal. Mon attachement m'empêchait d'avancer et de dépasser ma peur. Avec la peur, j'ai assisté au Fahui européen de Varsovie en 2007 où j'ai pu échanger l'expérience de vendre des publicités avec d'autres pratiquants d'autres pays.

Des jours après, j'ai rassemblé mon courage, enfilé mon seul costume que je n'avais pas mis depuis des années. C'était la première fois que je sortais vendre des publicités par un jour pluvieux. Les chaussures en cuir me faisaient mal, je me sentais mal dans le costume et il pleuvait des seaux. Mais je n'ai pas été arrêté. Je savais que rien ne me ferait reculer, et que rien ne vaincrait ma ferme détermination. Je suis entré dans le premier magasin que j'ai trouvé correct : une luxueuse galerie d'art. Quand j'ai parlé au responsable, une toute petite voix est sortie de ma bouche. Je n'avais jamais entendu une si petite voix. Habituellement, je parle assez fort, mais là on aurait dit une petite souris demandant de l'aide. La peur rigidifiait tout mon corps. Je n'ai pu à ce moment que présenter brivement notre journal, laisser ma carte et partir rapidement. J'avais tellement honte en sortant du magasin. Je n'avais pas fait une bonne présentation au responsable du magasin. Mais enmême temps j'ai senti que j'avais éliminé un lourd fardeau. Au moins je pouvais faire face à ma peur. Cela m'a un peu encouragé.

Je ne savais pas à ce moment que j'avais franchi une étape importante dans l'abandon de l'attachement à moi-même. J'ai réalisé que rien n'était impossible quand j'avais une forte volonté et des pensées droites. Alors je suis allé dans beaucoup de magasins. J'ai senti ma voix devenir plus naturelle et calme. J'apprenais quelque chose de chaque visite. Je suis reconnaissant à Shifu de m'avoir donné la chance de sauver les êtres et d'abandonner mes attachements.


II- Vendre des publicités est une occasion d'identifier et d'enlever mes attachements
Pendant le processus de vendre des publicités, j'ai découvert de nombreux attachements profondément cachés. Peu après avoir commencé à vendre des publicités, j'ai rendu visite à un responsable de quartier en charge des publicités. Il m'a dit que cela ne l'intéressait pas car notre journal avait une forte orientation politique. Il était très arrogant. Son attitude m'a énervé et je me suis férocément battu verbalement. Il a été si mécontent qu'il a mis fin à notre discussion. J'était plutôt déplaissant. J'ai commencé à regarder à l'intérieur et ai vu mon attachement à la compétition et à l'auto-validation. Non seulement j'avais échoué à vendre des publicités, mais plus sérieusement j'avais échoué à sauver cette personne.

Ayant appris cette leçon, j'ai essayé de mon mieux d'être plein de compassion et de pensées droites lorsque j'ai contacté cette personne la seconde fois. Je lui ai demandé si notre journal pouvait être mis dans les bâtiments administratifs du quartier. Après plusieurs discussions au téléphone, il a finalement accepté. Plus tard j'ai pu le remercier de vive voix. Même si mon attachement à la compétition n'était pas entièrement éliminé, je l'avais trouvé et avais commencé à l'éliminer.

Vendre des publicités m'aide à découvrir beaucoup d'attachements comme l'auto-satisfaction, l'attachement à se montrer, l'incapacité à accepter les critiques et l'inquiétude excessive sur les choses. Un des mes gros attachements est d'insister trop sur les résultats.

III – Eliminer l'attachement à la recherche de résultats
Avec l'excuse d'avoir beaucoup d'autres choses à faire pour le journal, j'ai arrêté de vendre les publicités pendant un long moment. Mais la vraie raison est que je ne pouvais voir le résultat immédiat. Plus tard j'ai découvert que cet attachement était profondément ancré là depuis longtemps.

Dans l'enseignement de la Loi à New York en 2003, Shifu a dit : " J’ai souvent dit, nous ne recherchons pas le gain et la perte dans ce monde, n’est-ce pas ? Lorsque je fais quelque chose j’insiste plus sur l’importance du processus, parce que pendant ce processus on peut permettre aux gens de connaître la vérité, pendant ce processus on peut sauver les êtres humains de ce monde, pendant ce processus on peut révéler la vérité." "L’importance est d’insister sur comment absolument bien faire pour ce que vous devez accomplir pendant le processus, le résultat sera ce qu’il doit être." Quand je participe à chaque projet de Dafa, je donnais beaucoup d'importance au résultat. Je ne connaissais pas l'importance du processus.

Quand nous avons créé un "bureau de promotion de ventes" dans la clinique d'un pratiquant, tout a changé. Pendant des mois nous avions cherché des clients, téléphoné, rendu des visites. Le bureau est devenu un environnement de cultivation plutôt que de travail. Au bureau, nous pouvons partager des idées, des expériences, et des expériences de cultivation. Même si nous n'avons pas de plan de travail défini, nous savons bien ce que nous devons faire. Nous ne pouvons nous arrêter quel que soit le résultat. Quand un pratiquant rencontre des difficultés, nous nous encourageons les uns les autres, nous rappelant de ne pas trop nous inquiéter du résultat. Nous nous encourageons à aller de l'avant fermement avec des activités positives et de fortes pensées droites.

Nous vendons certaines publicités très facilement, sans même rencontrer nos clients. Mais certaines sont vendues après avoir discuté avec les clients pendants des mois. Nous n'avons jamais pensé que les résultats seraient toujours avec la même facilité. En fait, la seule chose que nous ayions faites est le processus par lequel nous devons passer. Quand nous oublions le résultat, les publicités viennent d'elles-mêmes.


IV – Vendre des publicités pour la version chinoise en Europe
Même si l'importance de vendre des publicités pour la version chinoise de La Grande Epoque a été mentionnée plusieurs fois parmi les pratiquants, j'ai trouvé cela difficile car le nombre d'exemplaires de la version chinoise est faible. Après avoir discuté plusieurs fois avec des pratiquants chinois, j'ai compris que notre journal chinois a des avantages uniques que les autres n'auront jamais, en particulier sa mission et son esprit. C'est le plus important. Notre journal est le plus largement diffusé des journaux chinois hors de Chine.

Nous avons rendu visité à un cabinet de consultants en médias. Un de ses clients était une compagnie aérienne très importante. Quand je suis allé voir la compagnie aérienne une première fois, je n'avais qu'une feuille de papier et ma carte de visite. Mais mon esprit était clair et mes pensées droites fortes. Je leur ai fait une brève présentation et leur ai clarifié la vérité. Sans aucun document ni données, ils ont cru que notre journal est le plus important journal chinois du monde. A ce moment, ils préparaient une nouvelle stratégie de publicité à implémenter rapidement. Je leur ai montré notre business plan. Mais les jours ont passé sans réponse. J'ai appelé plusieurs fois mais ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient prendre de décision. Des semaines ont passé, j'ai décidé d'arrêter de les appeler pendant un moment. Cependant trois ou quatre mois après j'ai reçu un coup de fil. Le responsable des publicités m'a indiqué que son entreprise avait décidé de faire une publicité pleine page dans notre journal et une publicité d'un mois sur notre site Web.

Un autre exemple est que nous avons gardé contact pendant des mois avec une autre entreprise. Un jour nous leur avons transmis une nouvelle feuille de tardis. Ils nous ont dit qu'ils allaient participer à une exposition en Italie et aimeraient mettre une publicité dans notre journal puisqu'il est accessible partout en Europe. Après la fin de l'exposition un pratiquant m'a rappelé de les appeler pour savoir si cela avait été efficace. J'ai appelé immédiatement et l'entreprise que la publicité avait été utile car des chinois avaient visité leur stand avec le journal à la main. Alors je leur ai présenté notre site internet et NTDTV. Ils ont été intéressés ainsi que par le journal chinois en Argentine. Ils ont demandé plus d'informations.

Nous continuons parce que nous savons que c'est seulement avec des efforts sans relâche que nous pouvons réussir. Comme planter des graines. Elles ne peuvent donner de fruits sans un dur travail. Je suis heureux parce que nous pouvons leur clarifier la vérité. Ils savent aussi la vraie mission de notre journal et comme il est bon. Les bons résultats ne viennent pas de nos capacités de vendeurs, mais de la puissance de nos pensées droites et de l'aide de Shifu.


V- Nous cultiver bien pour réussir notre mission historique
Avant de terminer mon témoignage, je voudrais partager avec vous le nouvel article de Shifu - À la Conférence de Loi du Brésil : "Les disciples de Dafa sont l’espoir de salut de chaque groupe ethnique. Si vous voulez bien faire dans la tâche de sauver les êtres, vous devez d’abord bien vous cultiver vous-mêmes. Ce n’est qu’en étudiant la Loi davantage que vos pensées droites peuvent être suffisantes, et ce n’est qu’en étudiant bien la Loi que vous pouvez accomplir la mission historique d’un disciple de Dafa."

Nous sommes l'espoir de salut de chaque nation. Comme nous n'avons pas de grands nombres de pratiquants actuellement, comment sauver les dizaines de millions d'espagnols et les dizaines de millions de Sud-américains parlant espagnol ? Il y a moins de pratiquants là bas. Nous ne pourrons jamais avoir assez de temps pour les sauver tous en clarifiant la vérité face à face ou en distribuant des dépliants. Le temps n'attend pas. Que devons nous faire ? Nos médias sont un moyen important d'atteindre notre but.

Merci Shifu !
Merci compagnons de pratique !

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