Mme Liu Daju raconte sept ans de torture dans des centres de détentions et en prison

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Nom : Liu Daju (刘大菊)
Genre : Femme
Age : 56 ans
Adresse : canton de Gaosha, comté de Dongkou, Hunan
Profession : inconnue
Date de la dernière libération : 5 octobre 2007
Dernier lieu de détention : Prison pour femmes de Changsha (长沙女子监狱)
Ville : Changsha
Province : Hunan
Sévices infligés : Emprisonnement, travaux forcés, passages à tabac, obligation de rester dans des positions contraignantes pendant des périodes de temps prolongées, privation de nourriture, enfermement dans une cellule d’isolement et privation de sommeil.

Avant de pratiquer le Falun Gong, Mme Liu Daju souffrait de différentes maladies. Peu de temps après avoir commencé la pratique, en 1997, toutes ses maladies ont disparu. Mais elle a été arrêtée en 2000 car elle refusait d’abandonner ses croyances. Elle a été condamnée à sept ans de prison, durant lesquels elle a été torturée de manière inhumaine.

Voici le récit de Mme Liu Daju, dans ses propres termes :

Peu après le 20 juillet 1999, quand la persécution a commencé, Sun Lizhi, chef de canton ; Liu Shuguang, instructeur politique du poste de police local et environ 20 policiers sont entrés par effraction chez moi pour tout fouiller. Ils ont emmené mes livres de Falun Dafa et les ressources de mon entreprise familiale. Je leur ai parlé de la beauté du Falun Dafa et de la manière dont j’avais changé, du fait que j’avais guéri de toutes mes maladies et étais maintenant une personne en pleine santé. Ils ne m’ont pas écoutée. Je suis allée au gouvernement local et au poste de police pour leur clarifier la vérité, j’ai aussi dit aux gens de mon quartier la vérité sur le Falun Gong. Suite à cela, j’ai été détenue pendant 15 jours. Mme Xiao Yan, pratiquante qui y venue avec moi, a également été détenue pendant plus de 20 jours.

Le 28 mai 2000, j’ai pris la route pour Pékin pour aller demander justice pour le Falun Dafa. Liu Shuguan, à la tête d’un groupe de policiers du poste de police de Dongkou, est monté à bord d’un avion pour nous prendre en poursuite. L’après midi du 1er juin, ils nous ont trouvées sur la Place Tiananmen et nous ont emmenées à l’auberge Shaoyang. Une semaine plus tard, nous avons été enfermées au centre de détention de Dongkou. Le lendemain, Jiang Guanlian, directeur des gardiens pour femmes, a fait des fouilles corporelles sur plus de 20 pratiquantes et nous a volé notre argent de poche. A l’époque, j’avais 500 ou 600 yuans et Mme Xiao Yan avait plus de 1.000 yuans sur elle. Ils ne nous ont pas fait de reçu. Jiang Guanlian nous a torturées de différentes manières. Certaines d’entre nous avons été menottées dans différentes positions et obligées de rester accroupies ou agenouillées, ou bien nous étions forcées de rester dans des positions douloureuses telles que « Moitié assise, moitié accroupie. » Nous avons été enfermées dans des cellules exiguës, obligées à rester debout pendant longtemps et on nous a donné de violents coups de pied. Ils nous ont aussi traînées par les cheveux et nous ont cogné la tête contre le mur et donné des gifles. Plus tard j’ai été transférée au centre de détention No. 1 de Shaoyang et Mme Xiao a été envoyée au centre de détention No. 2. Chacune de nous a été obligée de laisser une « caution » de 3.500 yuans, sans aucun reçu.

Le 5 octobre 2000, Liu Shuguang du poste de police de Gaosha a enfoncé la porte de mon magasin de vêtements, vers 8h du matin, avant de me pousser dans une voiture de police. J’ai été détenue au centre de détention de Dongkou pendant trois mois puis transférée au centre de détention No. 2 de Shaoyang. Deux mois plus tard, j’ai été transférée au centre de détention de Shuining.

Au centre de détention il y avait des lieux spéciaux équipés de menottes et de chaînes pour torturer les pratiquantes. Comme je refusais de renoncer au Falun Gong, trois jours plus tard j’ai été menottée et enchaînée. Ces menottes et chaînes pesaient 40 à 45 Kg. Le quatrième jour j’ai été soumise à un interrogatoire et ils ont essayé de me forcer à signer une déclaration de garantie. Il y avait un demi-kilomètre de la cellule à la salle d’interrogatoire. Sur le chemin il y avait plusieurs blocs en bois. A cause des lourdes chaînes et menottes, je ne pouvais pas bouger même d’un pouce. En plus, je n’avais rien eu à manger depuis quatre jours. Je ne sais pas combien de temps cela m’a pris pour faire ce demi-kilomètre. Cette torture a duré 21 jours. J’ai perdu connaissance à deux reprises. Je faisais 68 kilos et j’ai perdu la moitié de mon poids.

Le 17 juillet 2001, j’ai été emmenée au centre de détention de Dongku pour y être jugée. Ceux qui me connaissaient ont pleuré en me revoyant. Ils n’arrivaient pas à croire que je puisse être dans un si mauvais état de santé.

Le prétendu « procès » concluait que j’étais condamnée à sept ans de prison pour avoir « perturbé l’ordre social ». Le 8 septembre, j’ai été transférée à la prison pour femmes de Changsha.

Deux mois plus tard, j’ai été envoyée à l’équipe No. 5 de l’usine d’uniformes de police, qui était tristement connue pour persécuter violemment les pratiquantes de Dafa. Deng Qingqun, le gardien de prison en charge, m’a sommée d’aller au bureau pour m’ordonner de signer une déclaration de garantie. J’ai refusé. Ils m’ont giflée, m’ont forcée à rester debout sans bouger pendant longtemps, m’ont donné des coups de pieds, et m’ont menotté les bras derrière le dos. J’ai parlé du bien fondé de Dafa aux gardiens de prison mais ils n’ont pas écouté. Ils m’ont suspendue à un encadrement de fenêtre dans les toilettes et ont ouvert la fenêtre, m’exposant au vent glacial de l’hiver. A l’époque, la température était descendue à -10°C. Tout mon corps a gonflé et les menottes entaillaient ma chair. Mes poignets étaient tellement gonflés que l’on ne voyait même plus les menottes. Je suis restée suspendue ainsi pendant 15 jours. Quand les gardiens m’ont décrochée, je ne pouvais plus bouger les mains et je suis tombée dans les excréments des toilettes à ciel ouvert. Je ne pouvais plus baisser mes mains qui restaient coincées dans mon dos. J’ai mis très longtemps avant de pouvoir baisser mes mains de nouveau. Pendant très longtemps je ne pouvais rien prendre dans les mains. J’ai souffert de cette torture inhumaine à l’usine d’uniformes de police pendant six mois.

En 2002, les autorités ont établi une prétendue division « d’éducation et de transformation ». Li Chunhui, le gardien de prison en charge, a rassemblé toutes les pratiquantes puis sélectionné quelques détenus à col blanc pour nous surveiller et nous suivre partout. Nous n’avions aucune intimité, où que ce soit. Ils nous suivaient jusque dans les toilettes. Ceux qui acceptaient de coopérer avec les autorités avaient le droit de travailler moins, ceux qui refusaient de coopérer avaient du travail supplémentaire. On nous forçait à éplucher des graines de melon d’eau. Tout le monde devait en éplucher plus de 30 kilos par jour. Même en travaillant 24 heures sans arrêt on n’arrivait pas à atteindre ce quota.

Comme nous ne coopérions pas, la gardienne de prison Ao Qin et sa complice, Zhu Xinyuan, a menotté Mme Yi Jianhua, une pratiquante de la ville de Hengyang, à une barre dans le couloir. Elle a cassé la main droite de Mme Bao Chengying de la ville de Huaihua et menotté Mme Jia Cuiying les bras dans le dos selon la torture appelée « porter une épée dans le dos ». C’est une torture extrêmement douloureuse par laquelle on passe un bras de la victime par en haut au dessus de ses épaules et l’autre par le bas du dos et les mains sont ainsi menottées ensemble, ce qui provoque des douleurs indicibles. Mme Zhu Xinyuan a été soumise à la même forme de torture. J’ai été menottée les jambes et les bras écartelés. Ensuite ils m’ont obligée à rester debout devant un mur en me choquant avec des matraques électriques.

La gardienne de prison Ao Qin était la première à me choquer. Elle m’a choquée au visage, à la bouche et sur les mains. Elle a aussi donné l’ordre aux gardiennes Zhou Can et Zheng Qin, qui venaient juste d’arriver à la prison, ainsi que deux autres gardiennes du même nom de famille Zeng, de surveiller ce qu’elle faisait afin de pouvoir la relayer pour me choquer. Les mains de Mme Jia Cuiying ont gonflé peu de temps après que la torture de « l’épée sur le dos » ait commencé. Ses mains étaient rouge écarlate brillant. Elle venait de la ville de Jishou et c’est elle qui a subi les pires tortures. A l’automne 2004, elle était sur le point de mourir. C’est seulement alors que les autorités de la prison ont laissé son fils la ramener chez elle. Quelques jours plus tard, Mme Jia Cuiying est morte sans avoir été lavée des fausses accusations qui pesaient sur elle.

Le 19 avril au milieu de la nuit, la chef des gardiennes de prison a sélectionné deux complices, Gong Xiaohong et Liu, pour m’emmener dans une « salle de classe », où elles ont pesé de tout leur poids sur mon estomac avec leurs genoux. J’avais été privée de nourriture pendant plusieurs jours et me suis évanouie de douleur. Ensuite elles m’ont entouré la tête d’un tissu pour la cogner contre le mur. Elles m’ont aussi donné des coups de poings au visage et je saignais à la bouche. Les pratiquantes qui étaient enfermées dans la pièce 201 ont entendu le bruit des coups contre le mur et ont crié « Ne frappez pas les innocents, c’est une pratiquante de Falun Gong ! »

J’ai été obligée de courir en cercles plusieurs centaines de fois sur la piste autour de la prison dès 5h du matin, chaque jour. Quand je n’arrivais pas à courir, les gardiennes Gong Xiaohong et Liu me forçaient à courir en me traînant. Quand elles mêmes étaient fatiguées, elle me menottaient dans la position de torture décrite précédemment et me forçaient à rester debout sans bouger face à un mur.

Chaque jour je voyais une pratiquante au cinquième étage pendue par les menottes à un encadrement de fenêtre. J’ai appris que c’était Mme Mo Xiaoyan de la ville de Yueyang dans la province de Hunan et qui était détenue par l’équipe de l’usine des uniformes de police. Elle était choquée à coups de matraques électriques par trois ou quatre gardiens hommes après qu’elle ait tenté d’arrêter des gardiens qui diffamaient le Falun Dafa lors d’une séance de lavage de cerveau. Elle a été électrocutée au visage jusqu’à ce qu’elle saigne à la bouche. La pratiquante Mme Dai Yuyun de la ville de Yezhu a également pris des risques pour défendre la Loi.

Le 5 mai, comme je refusais de porter l’uniforme de prison, le chef de section Tian a ordonné que je sois menottée dans la position de « l’épée sur le dos ». La gardienne Zhu Xinyuan a ordonné à sept ou huit criminelles d’exécuter l’ordre. Elles m’ont suspendue au plafond du couloir. Les menottes en fer pressaient si fort contre mon cou que ma respiration et ma circulation sanguine en étaient coupées. Mes mains étaient gonflées et mon visage livide. Le gardien Tian avait peur que je meure donc il a appelé des gardiens spéciaux avec son portable. Les gardiens n’ont pas réussi à ouvrir les menottes et ont cassé deux clefs dans la serrure. Finalement ils ont dû me faire bouger avant de pouvoir détacher les menottes avec une troisième clef. J’avais les mains coincées derrière le dos même après avoir été détachée. Après une longue période de temps, je n’arrivais toujours pas à bouger mes bras, ni mes mains.

En juin la prison a organisé une réunion avec 3.000 personnes. Le directeur de la prison et son adjoint ont diffamé le fondateur du Falun Gong ainsi que Dafa. Nous pratiquantes nous sommes toutes levées pour défendre Dafa. Les gardiens ont bâillonné celles qui s’étaient levées. Mme Zhang Yawei de la ville de Zhuzhou, une ingénieure de plus de 60 ans ; Mme He Lijia de la ville de Changde ; Mme Liao Cui de la ville de Yueyang ; Mme Yan Hong de Changsha et moi-même avons été menottées et enfermées dans une cellule d’isolement pour hommes. La pièce ne faisait que deux mètres de long et moins de 1m50 de large. Il y faisait sombre et ça sentait mauvais, il y avait beaucoup de moustiques. Mme Yang Yawei avait tout le corps gonflé suite aux piqûres de moustiques. Nous sommes restées enfermées dans cette cellule pendant une semaine.

Après six mois à la « Division d’éducation et de transformation » j’ai été transférée à l’équipe No. 3 de l’usine d’uniformes de police. Quand je suis arrivée, ils m’ont ordonné d’écrire une déclaration de garantie. J’ai refusé, ils m’ont attaché les mains derrière le dos pendant 15 jours.

Un jour de juin 2004 où il faisait très chaud, des gardiens ont recouru à une méthode de torture très barbare avec un tissu très épais, appelé « tissu d’attache ». Sur le tissu, il y avait 12 anneaux en fer sur chacun desquels une lanière d’un mètre de long était accrochée. Les gardiens m’ont tordu les bras derrière le dos pour attacher les lanières sur mes manches aux trois anneaux sur mes épaules. Il y avait neuf anneaux sur ma poitrine. Ils m’ont attachée tout le corps avec toutes les lanières pendant neuf jours et neuf nuits.

Le 3 mai 2005, j’ai été transférée à l’équipe No. 2. Le soir du 7 juin, la gardienne de prison de service, Liu Chuqin, m’a surprise en train de lire un nouvel article de Maître Li. Elle a bondi sur le lit où j’étais assise pour essayer de m’arracher l’article des mains. Je l’ai vite mis dans ma bouche pour l’avaler. Tout en me frappant, Liu criait : « Il faut qu’on ait la preuve ! » Li Yong'e, qui devait me surveiller, et une dizaine d’autres gardiens se sont précipités dans la cellule. Ils m’ont donné des coups de pied et des coups de poing et ils m’ont écrasé l’estomac avec leurs genoux. Li Xiaoping, qui était chef de groupe en charge du lavage de cerveau, m’a attrapé par les cheveux et m’a cogné la tête contre tout ce qui était dur aux alentours. Zhang Li, qui était en charge de discipliner les pratiquantes, m’a attrapé le bras et Liu Chunqin a essayé de m’ouvrir la bouche de force pour récupérer l’article avec ses doigts. J’étais sur le point de mourir après tout cela. Ensuite le gardien Luo Jian a ordonné aux détenues Li Xiaoping et Zhang Li de me traîner vers la « salle de classe. »

J’étais couverte de sang, allongée par terre. Le gardien Luo Jian a pris des deux paires de menottes en demandant aux gardiens de me les passer, une paire à chaque main, ensuite ils m’ont traînée à l’autre bout de la cellule où se trouvait une fenêtre en métal. Ils m’ont suspendue en haut de l’encadrement et ensuite se sont munis de bâtons en bois pour me frapper à l’estomac, sur les jambes, et les mains. Zhang Li a dit qu’elle allait me battre à mort et que je devais me préparer à une extension de peine de deux ans. Li Xiaoping m’a frappée au visage. Mon visage était si gonflé suite aux coups que mes yeux étaient enfoncés. A la tombée de la nuit, elles ont nettoyé le sang pour masquer la scène de crime. Ensuite elles m’ont emmenée à la salle de garde et Luo Jian a appelé un gardien homme du nom de Song pour continuer à me torturer. Quand il est arrivé dans la pièce, il m’a accusé d’avoir mordu le doigt de Liu Chunqin et de l’avoir cassé. On m’a dit que je devais payer 155 yuans pour les frais médicaux. Il a dit que je n’avais que 150 yuans et que je lui devais encore 5 yuans. Tout était fabriqué.

Lors d’une réunion de la garde No. 5 le gardien a dit que j’avais cassé le doigt de Liu. La pratiquante Mme Li Lianchun a demandé à voir la blessure. Ce qu’elle a observé révélait le mensonge des gardiens et la réunion s’est terminée ainsi sans avoir de conséquence. Les pratiquantes ont demandé à me voir, mais les autorités de la prison ont refusé. Le soir, Xiao est allée à une réunion de la garde No. 5 et ont dit que mes blessures avaient pu être causées soit par un passage à tabac soit par le fait d’avoir été cognée contre quelque chose.

Le 5 octobre 2006, le gardien de prison en service Lao Chen a hurlé que quelqu’un était venu me voir. Quand je suis descendue, j’ai vu deux policiers avec des menottes dans les mains. L’un d’eux a fait un signe et He Bolin est venu avec sept ou huit personnes. Ils m’ont renversé la tête pour m’enfoncer dans la bouche un tissu qui sentait très mauvais. Ensuite ils m’ont traînée et poussée vers une séance de lavage de cerveau. Zhou Can a été promue au grade de chef de section pour son « mérite » dans le cadre de la persécution des pratiquantes. Les criminels qu’elle avait sélectionnés pour faire subir des lavages de cerveau aux pratiquantes étaient cruels et impitoyables. Ils ont décrit la scène à ce moment là comme « une meute de loups s’acharnant sur un agneau. »

Ils m’ont attaché les jambes de manière très serrée en me demandant de rester debout. Cette torture a duré pendant six jours et six nuits. Durant tout ce temps, ils ne m’ont pas laissée dormir ni aller aux toilettes. Mes jambes étaient gonflées de la taille d’un sceau chacune. Cinq d’entre eux se relayaient pour me surveiller pendant 20 minutes chacun. C’était pour être sûr que je ne me ferme pas les yeux. Chaque fois qu’ils me voyaient fermer les yeux ils les ouvraient avec des cures dents. Ils m’ont aussi ordonné de réciter le « code de conduite » pour essayer de me forcer à écrire des injures sur notre Maître. J’ai refusé fermement. Le quatrième jour, ils m’ont menottée derrière le dos à un cadre de lit en métal, ce qui m’a causé une fracture à la cheville droite. Ils ont essayé de faire pression sur moi pour que je signe une déclaration de garantie en disant que j’avais cassé le doigt de Liu Chunqin en la mordant.

Après 60 jours de torture, je n’avais plus que la peau et les os. J’ai pensé que si je sortais de prison vivante, je dénoncerais les tortures inhumaines infligées aux pratiquantes et je sauverais des êtres. Finalement j’ai pu rentrer chez moi le 5 octobre 2007.

Traduit en France de l'anglais le 16 septembre 2009

Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2009/8/28/207295.html

Version anglaise disponible à :
http://clearwisdom.net/html/articles/2009/9/12/110749.html

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