Avant que je commence à pratiquer Falun Dafa, j’étais persuadée que je ne poursuivais ni le succès ni mes intérêts personnels. Je me voyais entretenant une relation mari et femme saine avec une bonne communication et de l’harmonie. Toutefois, plus je poursuivais cet idéal, moins je le vivais. Mon mari a mauvais caractère et me manquait souvent de respect. Je n’arrivais tout simplement pas à comprendre ce qui se passait dans ma vie. Je pensais qu’il ne m’aimait plus et ne voulais pas parler de ce sujet. De ce fait j’étais souvent en colère. Il me blessait mais n’admettait jamais qu’il avait tort. Le temps passant, je ne supportais plus la situation et je lui ai demandé le divorce. Il a refusé et m’a demandé de penser à nos deux enfants. J’ai décidé de garder les apparences dans l’espoir qu’il changerait son caractère, mais j’étais toujours déçue. Quoique toujours malade et frêle je travaillais plus de dix heures par jour. Je prenais à peine de vacances et c’était vraiment douloureux. J’étais tellement fatiguée tout le temps. Avec des problèmes aux bronches et des symptômes d'emphysème pulmonaire, je ne savais pas combien de temps il me restait à vivre.
Après que j’ai commencé à pratiquer Falun Dafa en 1994, j’ai commencé à comprendre qu’il était plutôt difficile pour une personne ordinaire de contrôler sa destinée. Nous sommes si minuscules dans cet univers. J’ai compris alors que c'est seulement en cultivant et sous la tutelle du Maitre que nous pouvons changer notre destinée. J’ai assez vite retrouvé la santé. C’était si différent que d’être une personne accablée de maladies, telles que l'emphysème pulmonaire, l'hépatite, l'entérite, l'arthrite, la neurasthénie et autres. Toutes mes maladies ont disparues, et mon esprit s’est élargi. Le ressentiment envers mon mari a progressivement disparu.
Quand mon mari piquait de nouveau une crise, je ne me demandais plus s’il m’aimait ou pas. Je me contentais de penser que c’était sa personnalité. Je disais qu’il était laid. Au lieu de répondre comme avant il a a demandé : "Penses-tu être attrayante ? " Il n’avait pas l’habitude de répondre après avoir perdu son sang-froid, et je le lui ai fait remarquer. J'ai été stupéfaite, je me suis retournée pour regarder dans le miroir, et j'ai trouvé que j’étais vraiment peu attrayante. A partir de ce moment, chaque fois que je me regarde dans le miroir, je vérifie mon teint. Il était difficile de changer, en raison d’une tristesse qui dure depuis si longtemps. Comment pouvais-je changer cela? Pratiquer! Continuer à pratiquer. Seule la pratique peut me changer. Maître a dit dans
“La cultivation et pratique d’une personne consiste à abandonner sans cesse ses attachements humains”
Il y avait sans aucun doute en moi de la laideur que je devais abandonner, mais je n’avais pas trouvé beaucoup de mes attachements. Je savais seulement que je devais payer mes dettes de mes vies passées.
Plus tard. le Maître a expliqué plus profondément dans la Loi (
“Si vous pouvez réellement vous considérer comme un pratiquant, qu'importe les choses et les problèmes que vous rencontrez, qu'importe ce qui vous rend mécontent et qu'importe si en apparence vous avez raison ou non, vous devez toujours en chercher la cause en vous-même ; ai-je une mauvaise intention ou un motif difficile à détecter sur ce sujet ? Si un pratiquant ne renonce qu'en apparence, tandis que dans son cœur il s'y accroche et se cramponne à cette chose, à son propre intérêt le plus fondamental qu'on ne veut pas voir blessé, je vous dis que c'est une fausse cultivation-pratique ! Si vous ne changez pas à l'intérieur de vous-même, vous ne progressez pas d'un pas et vous vous trompez vous-même. C'est seulement quand vous vous élevez de l'intérieur que vous faites de réels progrès. Donc, rappelez-vous absolument ceci : lorsque vous rencontrez n'importe quelle chose, ennui, mécontentement, ou quand vous entrez en conflit avec quelqu'un, il faut absolument s'examiner soi-même, chercher en soi-même, vous pourrez alors trouver la cause de ce problème insoluble. » (Conférence de Falun Dafa à New York, 29 et 30 mars 1998)
J’étais si touchée que je me suis posée la question : " Suis-je entrain de m’accrocher à mes vieilles notions ? Est-ce que je pratique sincèrement ou pas ? "
Je cherchais sincèrement mes notions et attachements. Quoique je ne me posais plus la question de savoir s’il m’aimait ou pas, si nous allions divorcer ou pas, il contrôlait quand même mes réactions. Je voulais lui plaire et faire qu’il me comprenne. N’ayant pas réussi je me sentais déstabilisée. Est-ce que je ne poursuis pas toujours des choses qui viennent de l’émotion ? Je suis une pratiquante, et je poursuis toujours les désirs humains et je ne me conduisais pas comme une pratiquante. Je me suis déterminée à être une véritable pratiquante et ne plus poursuivre les émotions des gens ordinaires. Je lui ai donné mon journal dans lequel j’avais écrit toute ma colère et mon mécontentement à son égard. Il n’en a pas été malheureux et une grande partie de ma colère a disparue.
Le 3 décembre 1998 j’ai écrit :
“Le Maître de Falun Dafa sait combien ce monde humain est douloureux. Il sait le chemin que doivent prendre les humains. Il s’agit d’intervention divine et de nous laisser s’éveiller. Il vaut mieux cultiver et changer sa vie. Tout le monde n’a pas cette destinée. Les gens avec une relation prédestinée sont les plus heureux ! Je ne me sentais plus misérable au-delà de la description, je ne lutte plus pour ce qui est inutile, aussi longtemps que je pratique véritablement. Le Maître de Falun Dafa montre la voie. Tous les dangers et les difficultés sont des excroissances de notre comportement et qui n’est pas aidé par une société sans pitié. "
J’ai continué à regarder en moi
Puis j’ai lu ce que le Maître a écrit :
" Quand nous rencontrons un problème quel qu’il soit, très souvent nous regardons toujours vers l’extérieur, pourquoi me traites-tu de cette manière ? Dans le cœur on a une sensation d’injustice, on ne regarde pas en soi-même, c’est cela qui est le plus grand, le plus fatal des obstacles pour tous les êtres. " (La prédication de la Loi à Singapour, 22 et 23 août 1998)
N'ai-je pas toujours blâmé les autres dès que je prenais la parole ? Je ne parlais jamais de mes propres erreurs. Je me suis calmée et j’ai regardé en moi. C’est alors que j’ai découvert que je l’avais toujours blessé. Comme j’ai un fort caractère, que je veux toujours être la première et surpasser les autres, et leur pardonne rarement, j’étais vraiment incapable de penser aux sentiments des autres. Comment pourrais-je être alors une personne agréable ? Une fois que j’ai découvert mes lacunes, ma rancune a disparue et j’ai pu lui montrer de la sympathie. Maître dit :
" L’homme possède un corps matériel, mais avec ce seul corps matériel il ne forme pas un être complet ; il doit encore avoir un tempérament, son caractère, ses particularités et son esprit originel pour former un homme complet indépendant et ayant son individualité propre. " ( Zhuan Falun, première leçon)
Dans mes relations avec les gens, je ne considèrais pas qu'ils avaient un tempérament humain, de la personnalité et un caractère, mais je les jugeais toujours avec mes notions et demandais que les autres suivent ce que je voulais, alors il est facile de créer des malentendus. Si dans le passé j’avais exprimé de la gratitude à mon mari, l’avais encouragé, compris et toléré ses défauts, les choses auraient été différentes.
Depuis je ne cherche plus à savoir ce qu’il pourrait me donner et je n’attends plus à recevoir quoi que ce soit en retour. Quand il perd son sang froid, ca ne me touche pas et je de la peine pour lui car il perd du De (vertu) . En outre j’ai de plus en plus de considération pour lui. Sa famille fait partie de la catégorie des" seigneurs de l’industrie et du commerce" , victime du Parti communiste chinois (PCC). Mais à cause de l’influence de l’athéisme du PCC il ne comprenait pas Dafa, croyait les mensonges du parti et manquait de respect envers le Maître. Au début j’étais vraiment en opposition avec lui, n’avaist aucune compassion envers lui et ai été incapable de le convaincre. J’ai dû temporairement cesser de lui parler de tous sujets liés à Dafa pour l’empêcher d’accumuler du karma. Il a dû probablement constater ma sincérité. Il a ressenti ma compassion et q peut-être ma compassion l’a touché. Doucement, il a arrêté de piquer des crises et il ne levait même plus la voix. J’ai pensé que lui et moi devrions recommencer tout depuis le début, mais d’abord je devais le sauver.
Tristement, avant d’avoir cette chance il est décédé d’une hémorragie cérébrale en juillet 2001. Après son décès j’ai eu des remord pendant très longtemps. La cultivation n’est vraiment pas facile.
Je réalise de plus en plus l’importance de regarder en soi. Avant le 20 juillet 1999, je naviguais dans un bon environnement de cultivation. Dans un groupe d’étude de la Loi et dans un groupe de pratique d’exercice, mon
“La forme de Xiulian que je laisse aux disciples du Dafa, constitue une garantie pour leur élévation réelle, par exemple je vous demande d’aller faire la pratique collective dans les parcs afin de former un environnement, cet environnement est le meilleur moyen pour changer l’apparence de l’homme. La conduite de haut niveau que les disciples du Dafa se forment dans cet environnement, y compris toute parole et tout acte peut faire connaître aux gens leurs propres insuffisances, découvrir leurs écarts, peut émouvoir les gens, fondre et forger la conduite des gens, et peut faire élever les gens plus rapidement, » (« Environnement », Points essentiels pour un avancement diligent)
Je chéris beaucoup l’environnement du groupe et j’aime être dans la compagnie des pratiquants. Leur conduite m'encourage, expose mes attachements et m’alerte sur mes problèmes.
A un moment lors de l’étude en groupe j’ai remarqué que quelques compagnons de pratique accusaient les autres dès qu’ils prenaient la parole. Bien que je n’approuvais pas, je n’osais pas en parler et cherchais toutes sortes d’excuses pour ne pas parler. Je n’ai pas réfléchi à la raison pour laquelle je voulais que les autres écoutent ce que j’avais à dire. Je m’inquiétais tellement. Je me suis posée la question si j’étais désintéressée et une pratiquante honorable. Des pratiquants m’ont dit en privé : " Tu t’inquiètes trop de ce que les autres pensent de toi. "Cela m’a fait une forte impression En fait c’était mon égoïsme à l'oeuvre. Je faisais passer mon honneur ou le succès avant et Dafa en second. Par exemple, l’année dernière en vendant des billets pour le spectacle de Shen Yun, je voulais dire que Chinatown était très important mais je n’ai pas osé. Un autre pratiquant a mis le sujet sur le tapis sans aucune inquiétude. Personne ne s’est opposé et tous ont coopéré avec lui ; Cela m’a permis de voir mes lacunes. A parti de ce moment, je prendrai la parole et j’agirai sans aucune inquiétude.
Les quatre derniers mois, j’étais plus en contact avec les pratiquants et j’ai fait beaucoup mieux les
Aujourd’hui je constate que de plus en plus de pratiquants regardent en eux quand ils font face à des problèmes. L’atmosphère dans le groupe d’étude de la Loi est de plus en plus détendu et plaisant. Gardons fermement les mots du Maître dans notre esprit. La cultivation est de regarder en soi, éliminer ses attachements et de retrouver son véritable moi.
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2009/5/14/200865.html
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