Un jour j'étais chez un compagnon de pratique. Le matin, j'ai pratiqué la méditation assise. Au moment où j'ai commencé à ressentir que l'effet était vraiment bon, l'autre pratiquant m'a dit: “Tes mains se sont abaissées.” J'étais surpris. Bien que je n'ai rien dit, j'ai pensé en moi-même: “Bien que profondément concentré pendant la méditation, j'ouvrais les yeux. Comment se fait-il que mes mains se soient abaissées? Ho ! Ce doit être le Maitre qui t'as donné un indice en te permettant de me voir comme ça.” Mais en fait, c'est à moi que Maître donnait un indice à travers les mots d'un autre pratiquant et cependant je l'ai mal compris et n'ai pas du tout regardé en moi-même. Quand l'autre pratiquant m'a gentiment indiqué mon insuffisance, je ne l'ai pas sincèrement accepté au lieu de ça, j'en ai cherché la raison en dehors de moi.
Le jour suivant, je suis allé chez ma sœur aînée, qui est aussi une pratiquante. A plusieurs reprises nous avons envoyé des pensées droites ensemble, j'ai vu qu'elle laissait ses mains s'abaisser. Chaque fois j'émettais un son pour lui faire savoir que la position de ses mains n'était pas correcte. Après ma première et deuxième tentative, j'ai finalement élevé la voie et je voulais même crier. Ma sœur a levé la tête et m'a regardé sans ne rien dire.
Le matin en me rendant au travail, mes notions humaines ont continué à faire surface. Intérieurement, soit je critiquais ce compagnon de pratique pour son manque de pensées droites ou je me plaignais qu'il n'ait pas une conscience principale forte. Je faisais des reproches aux autres et me plaignais d'eux. Soudainement, je me suis rappelé les exigences de regarder à l'intérieur et de considérer les compagnons de pratique avec compassion, ce que le Maitre nous a demandé de suivre dans la conférence vidéo de l' “Enseignement de la Loi donné aux pratiquants australiens”. Après je me suis calmé, j'ai commencé à regarder à l'intérieur: “N'est-ce pas un sentiment humain? Je n'avais pas considéré ma sœur aînée comme une compagne de pratique—je la voyais seulement comme une sœur. Je n'ai pas prêté attention à la façon dont je lui parlais, sans mentionner la compassion que je devrais avoir à l'égard des compagnons de pratique.”
Plus je cherchais à l'intérieur, plus j'avais honte. J'avais un attachement fort à me valider moi-même et un attachement à moi-même. En plus, face aux conflits, je regardais à l'extérieur et ne considérais pas les choses selon la perspective d'autrui, imposant toujours mes idées aux autres. J'ai soudainement réalisé que ce fort égo n'était pas moi, que je suis un pratiquant de Dafa qui ne veut pas être attaché à l'égo. Je dois absolument le nier. J'ai immédiatement envoyé des pensées droites afin de désintégrer et éliminer les démons pervers pourris et les forces cosmiques anciennes qui voulaient séparer les pratiquants de Dafa. Avec cette pensée, tout s'est harmonisé et mon esprit est immédiatement devenu serein.
Date de l'article original : 17/3/2009
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2009/3/2/196380.html
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