M. Zheng Huiwang, pratiquant de Falun Gong de l’agglomération de Bazhou dans la Province du Hebei a été arrêté à son domicile par la police de Bazhou le 21 janvier 2008. Sa famille ne savait pas ce qui lui était arrivé. Tout ce qu'ils savaient c’est qu'il avait disparu. A la fin mars 2008, sa famille a reçu inopinément une note de la Prison N° 1 de l'agglomération de Baoding. C'est alors qu'ils ont découvert que M. Zheng avait été condamné à une peine de dix ans de prison et se trouvait dans la prison de Baoding.
Après avoir reçu la note de la prison, la famille de Zheng s'est rendue à la Cour de Bazhou afin de questionner le personnel chargé de l'application de la loi: "Qu'est ce qu’avait fait M. Zheng pour écoper d'une si lourde condamnation? Pourquoi la famille n'avait-t-elle pas été avertie? Pourquoi la Cour avait t-elle arrangé un procès à huit clos pour lui ? Qu’est ce qui n’allait pas avec Authenticité-Bonté-Patience et le fait de vouloir une bonne personne?" Le personnel de la cour est resté sans voix.
Le 22 décembre 2008, le père de M. Zheng qui a 72 ans, a fait le voyage tout seul jusqu'à la prison de l'agglomération de Baoding pour voir son fils. C'était un voyage pénible, et il a dû se renseigner avant de finalement trouver la prison. Toutefois le gardien Chen Zhurui, a refusé de lui laisser voir malgré son insistance. On lui a dit qu’il n'avait pas la permission de la direction. Cela fait presque une année, et pas une fois sa famille n'a été autorisée à le voir. Aucun des membres de la famille n'a été renseigné sur la situation de M. Zheng. Son propre père a fait un long voyage pour le voir et on lui a refusé la visite.
Au début de janvier 2009, le fils de M. Zheng âgé de 19 ans a été tué dans un accident de voiture. Depuis que la persécution a commencé en juillet 1999, les agents du PCC ont arrêté M. Zheng à plusieurs reprises. Sa famille n'a pas pu maintenir une vie normale et ils n'avaient pas les moyens d'envoyer leur fils à l'école, aussi celui-ci avait dû quitter l'école et aider à soutenir la famille. Il n'avait que 15 ans quand il a endossé cette responsabilité. Il était devenu le seul espoir pour sa mère et son grand-père.
Les parents et les amis de M. Zheng ont été témoins de la façon dont sa famille a été persécutée par le PCC pendant toutes ces années. Sa famille est devenue si démunie qu'ils n’avaient quasiment plus d'argent. Lorsque le fils de M. Zheng est décédé, tout le monde a blâmé le PCC. Ils sont allés trouver le gouvernement pour demander la libération de M. Zheng afin qu'il puisse s'occuper des funérailles de son fils. Un département du gouvernement était au courant de la situation de la famille de M. Zheng et a été d'accord pour le libérer.
Six ou sept de ses parents se sont rendus à la prison afin de réclamer sa libération pour organiser les funérailles. Deux des gardiens sont apparus (gardiens Chen et Li). Non seulement ils ont refusé, mais ils ont également refusé de leur laisser voir M. Zheng, déclarant que M. Zheng allait très bien. Ils n'ont pas voulu qu'il apprenne cette mauvaise nouvelle. Si il l'avait appris, c'aurait été plus difficile de le convaincre d'abandonner sa croyance. Ses parents ont insisté pour qu'il soit libéré et ils leur ont dit que même le gouvernement local était d'accord pour sa libération. Cependant, les fonctionnaires de la prison de Baoding ont fermement refusé de relâcher M. Zheng.
M. Zheng n'a jamais abandonné sa croyance même si il a été arrêté de nombreuses fois depuis juillet 1999. Il a été envoyé dans des camps de travail forcé, des centres de lavage de cerveau et en prison (pour dix ans), et a vécu un temps sans domicile. En 1999, il est allé à Beijing pour faire appel au nom de Dafa et a été condamné à trois ans de travail forcé. Il a d'abord été placé dans le Camp de Travail Forcé de Wangzhuang de l'agglomération de Langfang. Plus tard, parce qu'il n'avait pas abandonné sa croyance, il a été transféré au Camp de Travail Forcé de Gaoyang, où il a été torturé avec des bâtons électriques et d'autres équipements. Il a été relâché trois ans plus tard. Seulement un mois après sa libération il a été obligé de quitter son domicile afin d'éviter davantage de harcèlement par la police. Pendant le temps ou il était sans abri, il a été de nouveau arrêté et emmené au centre de lavage de cerveau de l'agglomération de Langfang. Ils lui ont injecté des drogues inconnues dans ce centre de lavage de cerveau. Puis ensuite il a été transféré dans le Camp de Travail Forcé de Tangshan, où il a fait la grève de la faim pour protester contre la persécution. Il a été une fois ligoté à une chaise pendant une semaine et gavé tous les jours. Après huit mois de torture, il se trouvait dans un état critique, aussi le camp de travail l'a libéré afin d'échapper à leur responsabilité dans le cas ou il mourrait.
Date de l'article original : 19/2/2009
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2009/2/10/195195.html
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.