En prétextant devoir garantir le bon déroulement du passage de la flamme olympique à Guangzhou, des responsables locaux ont commis plusieurs actes de persécution entre le 6 mai et le 8 mai 2008. Les bourreaux venaient du bureau 610 de la ville de Zengcheng dont des policiers. Ces personnes ont surveillé, suivi et arrêté des pratiquants en venant jusque chez eux.
Le 8 mai 2008, vers 15h, des policiers et des responsables du régime, menés par l’agent du bureau 610, Zhong Liangcong et l’officier Li Hanhua du poste de police de Shitan, sont entrés par effraction chez le couple. Ils sont venus avec des caméras et des appareils photos pour enregistrer les faits et gestes de M. et Mme Lai Borui. Ils leur ont ordonné de ne pas bouger pour pouvoir fouiller arbitrairement chez eux, prendre des objets et tout mettre sens dessus dessous, cela a duré quatre heures. Les policiers ont confisqué leurs livres de Dafa et des documents, une imprimante et un ordinateur. Ils ont aussi pris le portable professionnel de M. Lai Borui et le lecteur de DVD portable de sa femme Mme Liu Yuhong qu’elle utilisait pour son travail dans les assurances. Quand Mme Liu Yuhong les a questionnés, Zhong Liangcong a crié de façon tranchante : « Tu ne peux pas remettre en cause nos actions. On peut prendre tout ce qu’on veut sans avoir à se justifier. Si tu continues à poser des questions, on emmène aussi la télé ! »
Vers 17h, le père de M. Lai a ramené sa petite-fille de quatre ans de la maternelle. En voyant la maison sens dessus dessous la petite a pris peur et a couru vers sa mère. Mme Liu tenait sa fille et tentait de quitter la maison mais les policiers l’ont arrêtée. Ils ont séparé la mère et la fille et ont ordonné au grand père d’emmener sa petite-fille.
Avant de les faire sortir de chez eux Mme Liu qui était enceinte a souhaité aller aux toilettes, mais les policiers ont refusé. Mme Liu a insisté car elle ne pouvait plus se retenir ; alors quatre policiers sont venus et l’ont violemment poussée par terre. Mme Liu n’avait jamais subi autant de brutalité, elle s’est débattue en criant : « Laissez-moi ! Laissez-moi ! »
Vers 2h du matin, le couple a été envoyé au poste de police de Shitan pour être transférés au centre de détention municipal.
Une fois au centre de détention, une femme policière a dit à Mme Liu : « Nous étions prêts à vous arrêter avec votre mari. Comment pouvez-vous vous échapper ? Nous avons fait notre travail ; sinon ce serait un échec. » Elle a ajouté : « Comme tu as peut-être remarqué, nous avions apporté caméra et appareil photo pour garder des traces de l’incident. »
Mme Liu a été soumise à des travaux lourds au centre de détention. Quand elle n’arrivait pas à atteindre le quota fixé, les bourreaux la punissaient en la forçant à faire le ménage de la salle de bain en restant debout très tard sans pouvoir dormir. La nourriture était terrible au centre : soupe de riz faite avec du riz moisi et des légumes. Les prisonniers étaient détenus dans des cellules sombres dont l’air était confiné. Avec la malnutrition, le manque d’air, et les travaux difficiles, beaucoup de prisonniers avaient des problèmes de santé, mais ils ne recevaient pas de soins ni de médicaments avant que leur maladie ne soit en phase terminale.
Le 30 mai 2008, les autorités du centre de détention ont remarqué qu’elle était enceinte. Mme Liu a été renvoyée chez elle en attendant d’être jugée. Elle a alors demandé qu’on lui rende son ordinateur, son imprimante et son lecteur de DVD, ainsi que tous ses effets personnels. Les policiers ont refusé en lui disant : « On vous a déjà fait une grande faveur en vous renvoyant chez vous. »
Mme Liu n’avait aucun revenu et pas suffisamment d’économies. Elle avait aussi une fille de quatre ans, sa vie était très difficile au quotidien. M. Lai Borui était paysagiste à son compte. Il avait réalisé de nombreux projets mais beaucoup de ses clients ne l’avaient pas encore payé. Les coordonnées de ses clients étaient enregistrées dans son téléphone portable. Mme Liu a tenté de demander qu’on lui rende le téléphone de son mari pour qu’elle puisse appeler les gens qui lui devaient de l’argent et pallier les dépenses urgentes de la famille. Les policiers ont à nouveau refusé. Ils se fichaient de savoir si cette famille pouvait survivre.
Mme Liu est une dame frêle, aimable et droite, les bourreaux ont profité de sa gentillesse pour la tromper. Le 3 juillet 2008, une personne du nom de Ma (numéro de téléphone : 86-20-82622485 ) venant du Bureau du Procureur municipal a appelé Mme Liu pour lui ordonner de se présenter au Procureur. Faisant référence à la loi 300, M. Ma a déclaré qu’elle avait violé la loi en pratiquant le Falun Gong. Il l’a piégée en lui faisant signer un document listant des charges contre elle, et elle l’a fait. Le lendemain, 4 juillet 2008, un policier du poste de Shitan a appelé Mme Liu pour lui ordonner d’écrire les « quatre déclarations » visant à lui faire abandonner le Falun Gong afin que son mari rentre plus vite à la maison. Cette fois Mme Liu s’est méfiée, elle a dit : « Ceci est impossible. Ecrire de telles déclarations ne ferait qu’aggraver mon cas. Cela n’a rien à voir avec mon mari, n’est ce pas ? » Il n’y a pas eu de réponse à l’autre bout du fil.
Traduit de l'anglais en France le 25 juillet 2008
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2008/7/13/181959.html
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