Espoir éternel
“Il y a tout juste deux ans, j'ai signé mon nom ici, demandant au Parti communiste chinois d'arrêter la persécution du Falun Gong, mais la situation n'a pas changé le moins du monde." En regardant des étudiants de Berlin devant le Fort de Bolandeng et en voyant les scènes de pratiquants de Falun Gong chinois endurant les tortures cruelles et le prélèvement à vif de leurs organes, une passante a exprimé son découragement. Une personne chinoise lui a répondu "Non, la situation a changé, c'est simplement difficile de le voir immédiatement de l'étranger, suivez moi je vous prie .”
Des proches soumis à la persécution en Chine
Elle a présenté cette jeune personne appelé Zhang Zhentong, de Leipzig, à la passante. Zhang Zhentong est venu à Berllin assister aux activités contre la persécution cette semaine. Au rassemblement, il a raconté à tous ceux présents ce que à quoi sa femme avait été confrontée. Wang Xiaoyang est une pratiquante de Falun Gong, après y avoir été illégalement enfermée pendant deux ans et 15 jours, elle a été relâchée du notoire camp de Masanjia.
Zhang Zhentong était très heureux de savoir que sa femme ne serait plus brutalement persécutée. "En entendant la voix de ma femme, j'ai été heureux, je savais que ma fille l'était aussi d'avoir enfin retrouver sa mère."
Pendant le temps où Wang Xiaoyan a été illégalement arrêtée, Zhang Zhentong, qui était loin en Allemagne, n'avait aucu moyen de communiquer avec elle, ni au téléphone ni par lettre. Il ne pouvait pas non plus aller en Chine, étant pratiquant de Falun Gong, la possibilité d'être persécuté en rentrant n'était pas moindre. Leur fille de huit ans ne pouvait que rester seule dans la maison de ses parents.
Une ferme croyance
Zhang Zhentong a décrit la torture que sa femme a vécu à Masanjia : "Ma femme a été souvent été passée à tabac, parce qu'elle ne renonçait pas à sa croyance et refusait d'être transformée. Les gardiennes de la prison lui ont dit "Nous savons que nous ne pouvons pas te transformer." Une fois pendant plusieurs jours elle été continuellement enchainée aux montants de lits superposés, une main à celui du haut et une main à celui du bas, il lui était impossible de bouger. Plus tard, elle a protesté par une grève de la faim, et a été alimentée de force par intubation. Dans la nourriture liquide enfoncée dans sa gorge ils avaient ajouté des produits pharmaceutiques endommageant le système nerveux." Selon sa femme, tous les pratiquants de Falun Gong qui ne renonçaient pas à leurs convictions étaient brutalement persécutés.
Zhang Zhentong a continué a révéler la soi-disant "transformation", en d'autres mots la tâche absolument majeure de la persécution des pratiquants de Falun Gong. Masanjia a une sinistre réputation depuis le début de la persécution pour sa "transformation" cruelle par la torture des pratiquants de Falun Gong. Ils font subir de fréquentes séances de lavage de cerveau à chaque détenue du Falun Gong, et les pratiquantes étaient forcées à regarder des vidéos et des livres calomniant le Falun Gong, vingt quatre heures par jour et soumises aux assauts du personnel de "tranformation". Dès qu'elles s'endormaient, elles étaient immédiatement réveillées.
Le bon effet du soutien international
La femme de Zhang Zhentong a été forcée à travailler pendant au moins treize heures chaque jour. Elle a du se lever à six heures le matin, travailler de sept heures jusqu'à dix heures du soir, à coudre des uniformes militaires, des draps et des couvertures de l'armée. Toutefois, Wang Xiaoyan a dit aux médecins que les gardes du camp avaient personnellement reçu des appels de l'étranger, et avaient peur d'être traduits ultérieurement en justice.
Ils craignaient aussi que leurs mauvaises actions aient de mauvais retours, parce que nombre de ceux dans cette même profession, ont eu des accidents de voiture ou de soudaines manifestations d'attaques ou de maladies graves. Xiaoyan elle-même a vu de ses yeux qu'ils recevaient la rétribution dans les centres de réforme par le travail.
Les appels de l'étranger et le fait d'exposer les noms des gardes et leurs actions barbares spécifiques, ont fait que les gardes n'ont plus osé forcer les pratiquantes de Falun Gong à beaucoup de travail forcé.
L'étroite attention et la pression de la communauté internationale, est responsable d'au moins certains changements au Camp de Masanjia et davantage de pratiquantes sont relâchées et le nombre de celles nouvellement arrêtés a diminuer. Le camp de Masanjia a même essayé d'acheter des pratiquants de Falun Gong d'autres camps afin de remplir le quota désigné par les autorités.
Juste avant les Jeux Olympiques, le PCC intensifie les arrestations de pratiquants de Falun Gong .
Malgré cela, ces quelques derniers mois, le nombre de pratiquantes de Falun Gong qui a été illégalement enfermé dans la prison de Masanjia a manifestement augmenté. " Ma femme a vérifié qu'à la veille des Jeux Olympiques le PCC a intensifié ses arrestations de pratiquants de Falun Gong" a dit Zhang Zhentong."
Selon un rapport du Centre d'information du Falun Gong, depuis novembre 2007, dans vingt provinces, agglomérations et régions autonomes chinoises il y a eu au moins huit mille cas d'arrestations de pratiquants de Falun Gong. Parmi eux, on peut affirmer que 30% n'ont pas été autorisés à être entendus dans un tribunal et ont été condamnés à l'incarcération en prison pour deux ans et demi, et font face à la torture brutale à l'intérieur des camps de travail.
“La très longue durée des incarcérations montre que cette sorte d'incarcération n'est pas ce que le PCC prétend, lorsqu'ils disent qu'elle vise à "mener des Jeux Olympiques sans heurts", a indiqué Waltraud Nf porte-parole du centre “ Les pratiquants de Falun Gong ne représentaient aucun danger pour les Jeux Olympiques. Le PCC ne fait qu'utiliser les Olympiques comme excuse pour mettre les pratiquants de Falun Gong en prison toute l'année. ”
Le 20 juillet et l'espoir
Depuis le 20 juillet 1999, le 20 juillet est un jour triste pour les pratiquants de Falun Gong, parce qu'à aujourd'hui, le Falun Gong en Chine fait toujours face à la persécution. Les pratiquants de Falun Gong devant le Fort de Bolandeng utilisent la forme des simulations pour montrer des scènes dans les camps, la torture cruelle, ou le prélèvement forcé d'organes, appelant d'urgence à la libération inconditionnelle de tous les pratiquants de Falun Gong en Chine. Ces quelques derniers mois, il y a eu une collecte mondiale de signatures, remises le 20 juillet au comité Olympique.
Cette passante qui avait émis des doutes souhaite aussi signer son nom pour soutenir l'opposition à la persécution. Elle s'est dirigée vers la table et a dit en souriant "Peut-être que cela est encore utile."
Traduit de Clearharmony anglais
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