Une page du reportage fictif du site Xinhua (capture d’écran) |
Le 28 août, le site Xinhua.net, porte-parole du régime communiste chinois, a fabriqué une fausse interview de Zhang Danhong, vice-présidente du département chinois de Voice of Germany (VOG), qui a été interdite d'émission pour ses commentaires procommunistes. Xinhua.net n'a obtenu aucune interview de Mme Zhang. De plus, l'article de Xinhua.net a affirmé citer un journaliste allemand de Focus Magazine «ayant un environnement Falun Gong», et qui n'a pourtant aucun lien avec le Falun Gong.
Xinhua.net a affirmé dans un reportage intitulé: «Une journaliste de Voice of Germany suspendue parce qu'elle est pro Chine» qu'un journaliste de Xinhua.net a appelé Zhang Danhong en personne et a confirmé que VOG avait tenu une réunion afin de prendre une décision la concernant dans l'après-midi du 26 août. Mme Zhang a été suspendue des programmes à cause de ses commentaires procommunistes. VOG a expliqué que c'était parce que Mme Zhang n'avait pas protégé la démocratie, la liberté et les valeurs des droits de l'homme que VOG a toujours œuvré à défendre.
La Grande Époque a appris qu'avant que Xinhua.net ne publie cet article, Mme Zhang n'avait pas du tout accepté cette interview avec Xinhua.net. Dans le reportage fait par Xinhua, il était aussi mentionné que la VOG a demandé qu'elle n'accepte pas d'interview des médias extérieurs tant qu'elle était sous le coup d'une suspension.
Les déformations poussées de Xinhua.net
Selon Xinhua.net, le Falun Gong a continuellement adopté toutes sortes de mesures pour traiter avec Mme Zhang, et a fait pression sur VOG pour qu'elle soit punie. L'article a également affirmé que le 9 août, un journaliste allemand de Focus Magazine, « influencé par le Falun Gong », a écrit un article au sujet d'un "Porte-parole des affaires internes" du Parti Social Démocrate de l'Allemagne critiquant solennellement Mme Zhang.
Selon des informations obtenues par La Grande Époque, le journaliste de Focus Magazine n'est pas un pratiquant de Falun Gong, et n'est pas en lien avec le mouvement spirituel.
Quatre jours avant les Jeux olympiques de Pékin, dans une interview avec Radio Germany, Mme Zhang a affirmé que le régime communiste chinois a «contribué plus qu'aucune autre puissance politique dans le monde» à mettre en application le troisième article de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
(Note: Le troisième article de la Déclaration universelle des droits de l'homme dit: « Chacun a le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne. »)
Elle a trouvé des excuses pour l'interdiction par Pékin des sites Internet de Free Tibet et du Falun Gong, et a aussi affirmé que, "même en Allemagne, les sites Internet sur la pornographie infantile ou les partis d'extrême droite sont bloqués".
Dans l'article de Xinhua.net, on rapporte davantage de commentaires faits par Mme Zhang, y compris un affirmant qu'après que le régime communiste chinois avait tué les Tibétains, Mme Zhang «s'est souvent montrée dans différents forums et programmes TV en Allemagne», critiquant le monde occidental pour sa censure du régime communiste chinois «avec une attitude de supériorité». Mme Zhang a également critiqué la Chancelière allemande pour sa rencontre avec le dalaï lama, disant que cela «nuisait aux relations sino-allemandes, anciennes et normales.» En outre, Mme Zhang a loué le régime communiste chinois pour avoir «fait un énorme travail afin de protéger la culture tibétaine.»
Or, Mme Zhang a été suspendue d'émissions à cause de ses commentaires procommunistes, qui allaient à l'encontre des valeurs de la démocratie, de la liberté et des droits humains que VOG a toujours protégés, selon les paroles de la chaine.
Pourtant, dans le reportage de Xinhua.net, la façon dont Mme Zhang a mis de coté la persécution des droits de l'homme par le régime communiste chinois n’a pas été évoqué. L'objectif était de dissimuler la véritable raison de la suspension de Mme Zhang.
De plus, Xinhua.net a critiqué les médias allemands pour avoir prétendu que les Jeux olympiques de Pékin était un spectacle politique. Lorsque l'émission de télévision transmettant la cérémonie de fermeture des Jeux a montré la Place Tienanmen, le commentateur allemand de TV 2 a dit: «N'oubliez pas, un jour sur cette place, un massacre a eu lieu.»
Le sinologue, Sima Tai, a souligné le fait qu'alors quen attaquant le média allemand, le porte-parole du régime communiste chinois a en fait dévoilé de nombreux scandales et cherche à calomnier les pratiquants de Falun Gong pour détourner l'attention des gens.
Xinhua.net a intentionnellement mélangé le «régime communiste chinois» avec la «Chine», et a , discrétement, changé «régime communiste chinois» en «Chine» en citant les critiques des médias occidentaux, afin de faire croire que les médias occidentaux critiquaient la Chine ou les Chinois.
Sima Tai a expliqué que le régime communiste chinois a sans cesse utilisé le nationalisme afin d'inciter à la haine du peuple chinois envers le monde occidental
C'est la même chose que lorsque Wang Qianyuan, une étudiante de l'Université de Duke , a été physiquement agressée en début d'année pour avoir été en désaccord avec des étudiants chinois qui manifestaient contre les Tibétains. Le monde occidental a dit: «Le régime communiste chinois met toujours dans le même panier le parti, la nation, le gouvernement et le peuple, il joue un jeu psychologique. Il a toujours instillé la confusion dans l’esprit du peuple.»
Wang avait déclaré à ce moment là «Aimer on pays ne veut pas dire aimer le parti, ni n'équivaut à aimer le gouvernement. L'amour véritable et qui a du sens pour un pays, c'est vouloir les progrès de ce pays.»
Source :
http://www.lagrandeepoque.com/LGE/content/view/4937/104/
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