L’information annoncée par une dépêche de l’AFP sous le titre « JO-2008: la Chine va censurer l'internet utilisé par les médias » a été largement reprise dans toute la presse française .
[…] les journalistes n'auraient pas accès à des pages ou des sites contenant des informations sur le mouvement spirituel Falungong, qui est interdit en Chine… .
Le président du Comité olympique australien John Coates a affirmé que le CIO prendrait "très au sérieux" cette censure, "assurément décevante" pour les médias.
Et le CIO a indiqué qu'il allait discuter de ces restrictions d'accès à l'internet avec les autorités chinoises. "Je vais parler aux autorités chinoises pour évoquer ces restrictions et voir quelle est leur réaction", a indiqué à l'AFP Kervan Gosper, un haut responsable du CIO.
A Pékin, les journalistes travaillant dans le principal centre réservé à la presse pendant les JO se sont déjà plaints de ne pas pouvoir accéder aux sites de l'organisation Amnesty International, la BBC, la radio allemande Deutsche Welle, les journaux de Hong-Kong, Apple Daily, et de Taïwan, Liberty Times. " […]
(extrait de la dépêche de l’AFP)
[…] Les journalistes couvrant les JO n'auront finalement qu'un inquiétant « forfait » allégé, défini par Pékin comme « convenable et suffisant » pour faire leur travail, selon les mots d'un porte-parole du comité d'organisation des JO. Dans la peau des internautes chinois, les milliers de journalistes pourront consulter tous les sites, à l'exception de ceux que Pékin préfèrera mettre à l'ombre. Ainsi, les journalistes ne devraient pas avoir accès à des pages ou des sites contenant des informations sur le mouvement spirituel Falungong, qui est interdit en Chine. ([…]
[extrait de JO: les médias vont goûter au web allégé à la chinoise Le Figaro.fr]
[…] La promesse de liberté totale accordée à tous les médias lors des JO n’aura tenue qu’un temps. Les journalistes n’auront ainsi pas accès aux sites contenant des informations sur le mouvement spirituel Falungong, interdit en Chine. D’autres sites devraient être censurés mais n’ont pas encore été précisés pour le moment.
[…]
[extrait de Promesses non tenues Sport 365.fr)
« Les journalistes présents en Chine pour couvrir les Jeux Olympiques de Pékin ne pourront pas accéder à tous les contenus du Web. Sun Weide, le porte-parole du comité d'organisation, a en effet annoncé mercredi que le Chine garantirait « un accès suffisant pour les journalistes ». Le porte-parole a confirmé que certains sites ne seraient pas accessibles, comme ceux contenant des informations sur le mouvement spirituel Falungong.
Cette censure inquiète le CIO qui a déjà relevé plusieurs difficultés d'accès sur les sites d'Amnesty International, de la BBC et de la radio allemande Deutsche Welle. »
[…]
[extrait de Médias – Censure de sites internetOuest-France.fr]
"Pendant les jeux Olympiques, nous fournirons un accès à internet suffisant pour les journalistes", a affirmé Sun Weide, porte-parole du comité d'organisation des JO. Mais il a ajouté que les journalistes n'auraient pas accès à des pages ou des sites contenant des informations sur le mouvement spirituel Falungong, interdit en Chine. De plus, d'autres sites ne seront pas accessibles à la presse, mais le responsable n'a pas précisé lesquels.
Or, sous la pression du CIO, les organisateurs chinois des JO avaient promis un accès complet à internet pour les milliers de journalistes accrédités en Chine pendant les Jeux, du 8 au 24 août.
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[extrait de « Pékin va censurer internet pendant les JO »Fance 2.fr]
« Deux semaines avant l’ouverture des Jeux Olympiques, Amnesty International pointe du doigt les autorités chinoises : Pékin est accusé par l’organisation internationale de renforcer sa répression contre les défenseurs des droits de l’Homme, au prétexte d’assurer la bonne tenue des JO.
"A moins d’un changement radical de la part des autorités, l’héritage des jeux Olympiques ne sera pas positif pour les droits de l’Homme en Chine". Dans un rapport présenté hier à Hong Kong, Amnesty International dénonce l’attitude de Pékin : "Les autorités ont utilisé les jeux Olympiques comme un prétexte pour poursuivre, voire intensifier les mesures et les pratiques existantes qui ont conduit à des violations très répandues des droits de l’Homme".
Et Amnesty d’appeler le Comité olympique international (CIO) et les dirigeants politiques à être plus exigeants envers Pékin.
Appel visiblement entendu par le CIO : quelques heures après la publication de ce rapport, le Comité s’est publiquement ému du fait que le site Internet d’Amnesty International était inaccessible depuis le centre de presse mis à disposition des journalistes couvrant les JO. Le CIO a averti qu’il allait enquêter sur ce cas de censure présumé.
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[" Les JO, "prétexte à la répression" selon Amnesty" France Info]
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