Selon le journal Epoch Times (La Grande Epoque) , le 17 mai 2008, une foule de deux ou trois cents Chinois agitant des drapeaux communistes chinois a été organisée pour créer des troubles publics à Flushing, New York, où les pratiquants locaux de Falun Gong tenaient un rassemblement de soutien aux 36 millions de personnes ayant démissionné du Parti communiste chinois (PCC). Le rassemblement avait été programmé un mois plus tôt quand les organisateurs en avaient fait la demande à la police. Le rassemblement a commencé par la demande d'un moment de silence en hommage aux victimes du tremblement de terre du Sichuan. Mais au lieu d'un silence respectueux ce sont des hurlements et des cris venant de la foule de l'autre côté de la rue qui se sont fait entendre. Ce jour là la foule s'est engagée dans des insultes verbales et des agressions physiques contre les pratiquants de Falun Gong. Au cours des quelques jours qui ont suivi, la meute pro-communiste est apparue à la bibliothèque publique locale et a continué de causer des troubles autour du centre de service pour quitter le PCC - un stand tenu depuis quatre ans par des pratiquants de Falun Gong pour aider les gens à se retirer du Parti communiste chinois. Encore aujourd'hui, en dépit d'une réduction significative du nombre d'agitateurs, le harcèlement persiste.
Pas mal de journaux chinois d'outre-mer ont rapporté les incidents. Mes amis m'ont dit que plusieurs journaux chinois basés à New York et à Chicago avaient publié des articles visant à créer des malentendus et à tromper les lecteurs. Cela m'a amené à faire une recherche Internet. J'ai trouvé un article de Zhang Qing, une journaliste du Qiao Bao, un journal de langue chinoise, qui rendait compte des trois premiers jours d'incidents. Pour moi, il est évident que l'article de Zhang viole les règles du journalisme professionnel, et révèle les vraies couleurs de Qiao Bao – un porte-parole du PCC, qui aide à la persécution du Falun Gong et à l'endoctrinement des Chinois d'outre-mer.
Je vais partager mes réflexions sur le reportage de Qiao Bao, laissant les lecteurs se faire leur propre jugement sur d'autres journaux sous contrôle du PCC.
Passer sous silence la violence
Dans son histoire, Zhang a complètement omis l'épisode le plus important, le plus incendiaire, et le plus intéressant dans tout l'incident de Flushing. C'est-à-dire que la foule pro-communiste a assailli les pratiquants de Falun Gong verbalement et physiquement sans arrêt durant ces journées. Ce qui amène la question : pourquoi Mme Zhang, une journaliste de terrain, a-elle en quelque sorte omis cela.
Mme Zhang n'a pas non plus choisi de fournir un reportage fidèle des arrestations de 11 agitateurs pro-communistes par la police de New York durant et après ces quelques jours. A propos de la sauvagerie de la foule, sa description enjouée est la suivante : "Un Chinois anti-Falun Gong a été arrêté pour contact corporel avec un pratiquant de Falun Gong… Parmi eux, la police a averti une femme qu'elle devait cesser d'agiter une pancarte avec des messages anti-Falun Gong parce que son manche en bois pourrait blesser d'autres personnes. Cette femme, apparemment confuse par ce que la police a dit, a continué sa protestation et a par la suite été emmenée. Un autre homme a été arrêté parce qu'il avait emporté une pancarte des membres de Falun Gong". Aux yeux de Mme Zhang, ceux qui ont été arrêtés étaient tous des protestataires pacifiques, et la police, faisant trop d'agitation pour rien, avait pris quelques mesures mal ciblées qui ont coûté la liberté à quelques citoyens innocents.
La réalité était tout sauf enjouée comme le décrit Mme Zhang. Cette foule a apporté une violence féroce dans une communauté américaine, une violence teintée de sang - et exprimée par des menaces de mort. Et leurs victimes étaient pour la plupart des personnes âgées et des femmes !
Judy Chen, une mère de trois enfants, est l'une des victimes. Ses deux fils sont deux Marines américains servant en Irak. Le 19 mai, elle a été frappée du poing, frappée à la tête et tirée par le cou. Elle a souffert de contusions aux mains et de saignements de la bouche. La personne qui l'a attaquée l'a également insultée en même temps, en disant : "Je suis un Américain. Je n'ai aucun scrupule à vous tuer". Ses mots ont été repris en écho par un autre homme sur les lieux, qui a dit : "Laisse-moi bien regarder ton visage. Fais attention, je vais te tuer".
Xiao Jin, mon ami de New York, m'a envoyé un email qui disait : "Plusieurs de mes amis du Falun Gong ont été battus par des agents du PCC et par leurs associés. Pendant la première semaine, alors que je passais par le centre de service pour quitter le PCC à Flushing, quelques agents chinois se sont dirigés vers moi et ont crié : "Il est du Falun Gong". Cette foule et ces spectateurs, tous chargés d'émotion, m'ont entouré immédiatement, brandissant les poings sous mes yeux et hurlant dans mes oreilles : "Frappez-le, Frappez-le, frappez-le !" Si la police n'était pas venue à mon secours, j'aurais été battu. Par deux fois, ces personnes ont essayé de m'attaquer. Deux fois, elles ont été arrêtées par la police. Les pires étaient quelques femmes parmi eux. Elles semblaient avoir été engagées par quelqu'un pour faire cela. Toute la journée, ils n'ont rien fait d'autre que traîner autour de Flushing. Chaque fois qu'ils voyaient des pratiquants de Falun Gong distribuer des matériaux, ils les insultaient comme des fous. Un riverain s'est inquiété. "Comment le Falun Gong peut-il continuer d'exister à Flushing si on laisse cela persister ?" a-t-il dit.
Cela dépasse l'imagination que des scènes aussi effrayantes, avec des foules en délire, aient eu lieu aux États-Unis, au 21ème siècle. Cela ressemblait à une scène tirée de la révolution culturelle.
Pourquoi Qiao Bao n'a-t-il pas couvert les arrestations des pro-communistes ?
Zhang Qing, la journaliste de Qiao Bao, a mentionné par deux fois dans son article que la police avait insisté pour que la foule cesse d'utiliser leurs pancartes à manches. Il y a deux questions intéressantes que Mme Zhang n'a pas jugé utile d'investiger en profondeur : a) Pourquoi ces pro-communistes ont-ils préparé de telles pancartes qui pouvaient également servir d'armes ? b) Quelles mesures ont-ils prises pour se soustraire à une surveillance aussi rapprochée de la police, au point qu'ils ont été avertis, interceptés, et ont même été arrêtés ?
Tous ont dit être des volontaires. Comme le dit Mme Zhang dans son histoire. Cependant, on ne peut s'empêcher de se demander, sans instigation ni conseil d'une force opérant en coulisses, comment cette foule a-t-elle eu le cran d'agir avec une impudence aussi effrénée dans les rues américaines et au grand jour ?
Une personne a donné une puissante réplique à la déclaration de la foule agitant des drapeaux chinois qu'ils étaient tous des volontaires agissant spontanément. Cette personne a dit : "Vous ne pouvez trouver aucun endroit qui vende ces drapeaux chinois aux États-Unis - s'ils ne les ont pas obtenus du consulat chinois, où les ont-ils obtenus alors ?"
En outre, on peut clairement affirmer, à partir de l'enregistrement audio de la conversation téléphonique avec Peng Keyu, le Consul général à New York, que le consulat a travaillé en amont pour monter et organisé l'incident tout entier de Flushing. Cela, malheureusement, indique que le CCP a exporté sa violence aux États-Unis.
Tout aussi clairement, les mots de M. Peng impliquent que l'autorité chinoise a comploté pour importer les fougueuses scènes anti-Falun Gong outre-mer. Ils espéraient que les Chinois seraient portés à croire que le Falun Gong trouvait opposition en dehors de Chine.
D'une pierre trois coups : pourquoi le PCC s'opposerait il au Falun Gong outre-mer ?
Toutefois, une question demeure : Pourquoi le PCC a-t-il orchestré des activités anti-Falun Gong outre-mer et a-t-il continué sa campagne à la fois à l'intérieur et en-dehors du pays pour diaboliser le Falun Gong à un moment où le pays chancelle sous une catastrophe naturelle ? Quelle est la signification d'une telle synchronisation ?
La raison est que le grand tremblement de terre du Sichuan a forcé le PCC à faire face à des demandes sans précédent venant de la population chinoise. Les gens remettent en cause le régime pour n'avoir pas informé le public du tremblement de terre, malgré le prétexte boiteux de maintenir la stabilité pendant les Jeux Olympiques de Pékin . Ils veulent savoir qui doit être blâmé pour le décès de plus de dix mille enfants ensevelis dans les ruines des bâtiments scolaires hors-normes construits par les gouvernements corrompus du PCC. Les gens posent des questions, cela était-il une catastrophe naturelle ou une catastrophe provoquée de la main de l'homme ?
Dans une tentative de se soustraire à sa responsabilité dans cette calamité, et de détourner l'attention de la population , le PCC, expert dans l'art de tromper le peuple chinois, a conspiré de nouveau pour monter un coup et inciter à la haine envers le Falun Gong . De cette manière, il espérait faire d'une pierre trois coups : s'absoudre de ses crimes, détourner l'attention de la population ; et porter un coup à son "ennemi numéro un".
Le stratagème du PCC de cette fois-ci a suivi sa tactique habituelle. À savoir, il a d'abord porté une accusation, collé une étiquette pour ainsi dire, sur le groupe de personnes qu'il avait l'intention de persécuter. Puis, il a essayé d'inciter à la haine un autre groupe de personnes contre le premier . Il a planifié et organisé les activités de ce groupe pour attaquer le premier groupe. L'accusation qu'il a porté sur le Falun Gong cette fois était : "Le Falun Gong bloque les donations pour le soutien au tremblement de terre du Sichuan". Ralliant ces pro-communistes sous sa bannière, ils ont été poussés à assaillir les pratiquants de Falun Gong.
C'est cette même ligne du parti que Mme Zhang du Qiao Bao a perpétrée dans l'écriture de son article, prêtant implicitement soutien et justification à la violence.
Le crime imputé au Falun Gong dans une seule phrase
Les lecteurs pourraient se demander comment le Falun Gong pourrait bloquer les dons pour le tremblement de terre. L'histoire de Zhang n'offre d'autre détail à ce sujet qu'une simple phrase citée dans l'article : "Quelques pratiquants de Falun Gong ont crié à la foule : 'vos dons seront volés par le gouvernement chinois, et pas un sous ne sera employé pour l'aide au tremblement de terre'".
Il est désormais largement reconnu que le Parti communiste chinois a géré le tremblement de terre de manière incompétente. Par exemple, le PCC n'a pas autorisé les sauveteurs d'autres pays à entrer dans les 72 premières heures - le moment le plus crucial pour les secours. Il n'a pas non plus permis aux organisations civiques d'autres régions de la Chine d'entrer dans la zone du tremblement de terre sans attendre. Cette irresponsabilité a eu un effet adverse sur les efforts de secours, et est le résultat direct des décisions prises par le PCC. On peut se demander : une remarque faite par une personne dans la rue peut-elle véritablement bloquer les dons pour le tremblement de terre ? La beauté de la liberté d'expression est précisément qu'un être humain a le droit d'énoncer son avis, tant qu'il ne soutient pas la violence ou le meurtre, ou ne menace pas la sécurité et la liberté d'autrui.
Mme Zhang du Qiao Bao a instigué la haine parmi les Chinois d'outre-mer en partageant ses opinions personnelles. Ce qu'elle a fait a miné l'harmonie d'une communauté, et a aidé le PCC à exporter sa violence, le soutenant à persécuter les pratiquants de Falun Gong en dehors de Chine. Il incombe à chaque personne chinoise d'outre-mer avec une conscience de s'avancer et de mettre un terme à de si sérieuses violations des Droits de l'Homme se produisant dans notre propre voisinage.
Qu'y a-t-il de mal à surveiller le gouvernement ?
Comme nous le savons, c'est le droit de chaque citoyen de surveiller et de critiquer son gouvernement. Par conséquent, je ne vois rien de mal à ce que le peuple chinois exerce son droit de surveiller le gouvernement, pour s'enquérir si ce gouvernement, qui ne rend de compte à personne et est corrompu au-delà de toute description, a volé les dons de sa propre population.
Dans le passé j'ai entendu des phrases stéréotypées et des excuses de toute sorte qui ont été créés pour sauvegarder le règne du PCC. Cette fois, après le tremblement de terre, j'ai entendu une nouvelle série d'excuses préparées par le PCC. Ils vous diront aujourd'hui : "Hé, notre pays est maintenant en danger en raison de la colère de Mère Nature, ce n'est donc pas vraiment le meilleur moment pour critiquer le gouvernement". Ces Chinois d'outre-mer qui s'avèrent être d'accord avec cette notion devraient vraiment s'arrêter un instant et réflêchir : Si ce régime totalitaire et incurablement corrompu n'arrête pas sa corruption en raison des dangers auxquels le pays fait maintenant face, pourquoi nous, le peuple, arrêterions-nous notre surveillance et notre critique du gouvernement ?
De plus, dans une période de calamité, ce gouvernement qui ne rend de compte à personne ne peut que devenir plus corrompu, car maintenant c'est encore plus facile sous le prétexte de l'
"aide au tremblement de terre". En temps normal, ces fonctionnaires communistes ont été vus mettant le peu d'argent alloué à l'éducation dans leurs propres poches, avec pour résultat ces bâtiments scolaires hors-normes. Maintenant, quand les dons pour le tremblement de terre affluent de partout, est-ce vraiment si inconcevable que ces mêmes fonctionnaires du parti volent l'argent ? Il est grand temps que nous demandions : Où est la surveillance du peuple ? Et où est l'équilibre du pouvoir ?
Le montage de Qiao Bao : "Le Ciel protège la Chine" devient "Le Ciel élimine la Chine"
La pire partie de l'histoire de Mme Zhang concerne un subtil mais dramatique changement dans la couverture des mots d'une bannière du Falun Gong. La bannière disait : "Le Ciel élimine le PCC ; Le Ciel protège la Chine" mais dans l'article, la bannière a été changée en : "Le Ciel élimine le PCC ; Le ciel élimine la Chine".
Les actions peu judicieuses du Qiao Bao - de ses montages, à monter un coup et inciter à la haine - nous rappellent le porte-parole communiste chinois, le People's Daily. Tristement, d'autres médias chinois, tels que Sinovision TV, le World Journal, etc., ont tous bondi pour servir leur maître. De cette manière, ils ont tous joué leur rôle habituel et ignoble de promouvoir la propagande du PCC.
Les relations entre les "Quatre Grands" médias chinois en Amérique du Nord et le PCC
La similitude entre Qiao Bao et les médias chinois sous contrôle direct du PCC m'a fait penser à un article publié dans un magazine en ligne, China Brief (sponsorisé par la Fondation Jamestown) le 21 novembre 2001, qui discute des relations entre le PCC et le Xing Dao Daily, le World Journal, Ming Bao, et Qiao Bao - les "Quatre Grands" médias chinois en Amérique du Nord.
L'auteur de l'article est M. Mei Duzhe, un professeur enseignant dans un établissement honorable de la Côte Ouest et un spécialiste de la Chine. Dans l'article, M. Mei élabore sur le processus de la façon dont les "Quatre Grands" médias étaient pénétrés, et finalement dirigés par le PCC pour devenir ses porte-parole. Au sujet de Qiao Bao, il montrait le contexte suivant : "Qiao Bao a été lancé à New York City en janvier 1990. Il a été sous la commande directe du PCC. Une caractéristique éminente du journal se rapporte aux grandes quantités d'articles et d'informations povenant de Chine continentale. En d'autres termes, Qiao Bao représente la voix officielle du PCC (en Amérique du Nord).
M. Cai Yuanpei, le dernier président de l'université de Pékin au cours de la période nationaliste, a une fois dit : "Pour voir si un pays, ou son gouvernement, est bon ou mauvais, vous n'avez pas besoin de regarder plus loin que sa façon de traiter son peuple. Si le gouvernement défend les droits de l'homme et soutient l'humanité, il peut être pardonné même s'il commet des erreurs. D'autre part, si un gouvernement défie les droits de l'homme, incite à la haine, et étouffe la vitalité spirituelle du peuple, c'est un horrible gouvernement même s'il réalise une ou deux bonnes actions qui entreront dans l'histoire". Ce qui aurait stupéfié M. Cai, s'il était toujours vivant, est que le régime chinois d'aujourd'hui n'a fait aucune bonne action du tout, mais a constamment causé des dégâts pour le peuple chinois depuis son avènement. Il n'a jamais cessé d'inciter à la haine et d'étouffer la vitalité spirituelle.
Les dommages que ce gouvernement escroc a causé à la moralité chinoise, à l'héritage de la profonde culture de la Chine, et à son environnement naturel est devenu si considérable et irrévocable que n'importe quelle personne chinoise de conscience devrait vraiment s'inquiéter du futur du pays. Plus terrible encore, ce gouvernement s'est toujours entouré d'un groupe d'associés obséquieux prêts à sauter sur tous les dissidents sur un ordre de leur maître. De l'incident de Flushing, jusqu'à sa couverture par Qiao Bao, au comportement lèche-bottes des autres médias chinois d'outre-mer, nous pouvons clairement voir une chaîne de montage fonctionnant en continu. Depuis l'organisation de la foule pour causer les troubles, cela s'est conclu avec les porte-paroles du PCC s'en donnant à coeur joie pour capitaliser sur l'évènement . Il est évident que le PCC a infiltré avec succès et dirigé beaucoup de médias chinois d'outre-mer.
La couverture de l'incident de Flushing par Qiao Bao montre la véritable identité de tels médias de communication chinois. Ils ne sont rien d'autre que les lieutenants pervers achetés par le PCC pour persécuter les pratiquants de Falun Gong et pour tromper la communauté chinoise d'outre-mer dans son ensemble. Les journalistes travaillant pour ces médias, dans la même veine, ont vendu leur âme au régime du PCC et sont devenus les complices de la dictature brutale.
(initialement publié dans Sacred Fire of Human Rights (Le feu sacré des droits de l'homme)
Date de l'article original : 16/06/2008
Version anglaise disponible à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2008/6/16/98214.html
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