En ce jour spécial du 13 mai, qui célèbre l’anniversaire du Maître, j’ai fini d'écrire cet article, me rappelant les débuts de ma ‘cultivation’ dans Dafa, lorsque j'ai commencé à suivre le Maître, et assisté aux enseignements de la Loi en Chine continentale.
En novembre 1993, lorsque j’ai vu le livre 'Chine Falun Gong' au domicile d’un ami, j'ai voulu le lire immédiatement sans savoir pourquoi. J'ai donc emprunté le livre et fini de le lire cette même nuit avant d’aller me coucher. Je me suis réveillée le lendemain après la meilleure nuit de sommeil depuis des années à souffrir d'insomnie . Avec le livre, je me suis précipitée au domicile de cet ami et lui ai demandé :’’ Ce livre a t-il de l’énergie ? Où puis-je trouver Maître Li Hongzhi ?’’ Mon ami m'a dit que le Maître avait prévu de tenir sa quatorzième session d'enseignements à Pékin. J'ai immédiatement acheté un billet de train . Mais pour différentes raisons, cette classe à Pékin n'a pas eu lieu.
En décembre 1993, le Maître a donné une conférence lors de l’Expo Santé de Pékin - J'étais là, mais je n'ai guère eu de compréhensions de la Loi - seulement de bonnes sensations et les enregistrements des Enseignements de la Loi que j’ai ramenés à la maison pour mon époux. Après la conférence, Maître a été entouré par les pratiquants qui demandaient son autographe. Chaque pratiquant voulait obtenir l’autographe du Maître.
En voyant cela, je me suis senti mal. Mais le Maître ne montrait aucun déplaisir, et satisfaisait patiemment la demande de chacun. C'était la première fois que je voyais le Maître. Mais à cause de mon faible niveau de compréhension, je n’ai pas ressenti tellement de choses de cette première rencontre, gardant seulement l’image du Maître entouré par les compagnons pratiquants qui demandaient son autographe.
A cette époque, bien que je ne comprenais pas beaucoup Falun Gong, j’étais très enthousiaste de participer aux sessions d'enseignement du Maître. Le dernier jour de l’expo santé, Pékin était venteux et poussiéreux—le ciel était sale, les personnes dans la rue étaient couvertes de poussière, et tout semblait si gris. Arrivant sur le stand du Falun Gong, j’ai vu que le Maître ne s’y trouvait pas, j'ai donc attendu. En tournant la tête, j'ai vu soudain le Maître et quelques pratiquants entrer par la porte de devant. Le Maître marchait droit, il était grand et fort et portait un gilet de laine bleue foncé. Lorsque Maître s’est approché, j'ai été surprise de découvrir que Son visage avait un teint rose comme celui d’un bébé, paraissant extrêmement brillant, propre, et lumineux, alors que les autres personnes autour de lui semblaient sombres, grises et sales. L’apparence du Maître m’a fait une si grande impression, que j’ai acheté des billets pour ses sessions d’enseignement de la Loi dans l’agglomération de Tianjin.
Le premier jour des enseignements de la Loi dans l’agglomération de Tianjin, je suis arrivée deux heures plus tôt, car j’avais entendu que des pratiquants pourraient prendre des photos avec le Maître. Mais il se trouva que beaucoup de pratiquants étaient déjà là avant moi, prenant des photos avec le Maître. Je me suis sentir un peu frustrée, ne voulant plus vraiment prendre de photos, mais je suis restée prés du Maître à regarder. A ce moment, je n’avais pas encore entendu les conférences de la Loi du Maître, et n'était pas consciente de ce qu'une telle opportunité avait de précieux.
Les pratiquants étaient alignés, et le Maître était invité à se tenir à un endroit particulier pour prendre des photos. Maître était invité d'un coté, puis l'instant suivant de l’autre. Un pratiquant m’a dit : ‘’ Vas par-là, règle les frais, puis reviens par ici prendre une photo.’’ J'ai secoué la tête. Un autre pratiquant a pensé que je ne voulais pas payer, et a dit : ‘’Viens ici pour une photo—l’argent a été versé.’’ Je secouais encore la tête au moment où le Maître a tourné les yeux vers moi. A cause de ma décision, j’ai perdu l’opportunité de prendre une photo avec le Maître à Tianjin.
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Après être entrée dans la salle de conférence, je me suis assise au milieu du quatrième rang. Alors que Maître disait : ’’ Quand la nature de bouddha surgit chez quelqu’un, le 'Monde des Dix Directions' en est ébranlé. Celui qui voit cela viendra l’aider et l’aidera inconditionnellement." (Zhuan Falun), des larmes ont roulé sur mes joues. J'ai ressenti les douleurs de l’illusion dans ma vie. Ce que Maître disait me donnait de l’espoir, tout comme un orphelin vagabond qui retrouve ses parents attentionnés. Depuis ce moment, j'ai su que le Maître, à la différence de tout autre Maître de qigong, était un grand Maître éveillé descendu pour sauver les êtres humains. J'ai réalisé la chance que j'avais de pouvoir écouter les enseignements de la Loi de notre Maître.
Puisque je n’avais pas d'autorisation d’absence de mon employeur pour prendre part aux conférences de Tianjin, je me suis sentie mal-à-l’aise le troisième jour et suis rentrée à Pékin. N'importe quel autre jour, des superviseurs du bureau seraient partis à ma recherche. Mais cette fois là , personne n'a rien dit pendant les trois jours où j'ai été absente. Donc après être revenue à Pékin, je suis repartie le même jour pour Tianjin pour écouter à nouveau la Loi. Je ne suis pas retournée travailler avant que Maître ait terminé ses conférences. Lorsque je suis revenue, personne dans le bureau ne m'a demandé quoi que ce soit. Je savais que c’était l’arrangement du Maître afin que je puisse écouter la Loi.
Après être revenue de Tianjin, je ressentais la beauté de la vie, la joie d’écouter la Loi. Ce qui me donnait confiance est que je voyais le Maître devant moi sur ma droite à quelques dizaines de centimètres, me surveillant, me protégeant. Lorsque j’avais un problème de xinxing, Maître était là pour m’encourager ; lorsque j'avais peur en prenant un sentier étroit et obscur menant au site de pratique, Maître était là pour me tenir compagnie. Parce que je suis disciple du Maître, je suis devenue la personne la plus chanceuse, la plus heureuse de l’univers.
Après avoir assisté aux enseignements de la Loi à Tianjin, j’ai aussi assisté à deux reprises aux autres enseignements de la Loi. Chaque fois que le Maître apparaissait sur le podium, j’étais en larmes. Voyant ma réaction dés que je voyais le Maître ou en parlais, mon époux a pensé que le Maître devait être une personne extraordinaire. Il se joignit donc à moi pour assister à une classe à Chongqing.
Dans la session de Chongqing, Maître utilisait le temps de la pause pour prendre des photos avec les pratiquants. J’avais manqué l’opportunité à Tianjin et le regrettais, après avoir eu certaines compréhensions de la Loi. Et cette fois, j'ai pensé que je ferais mieux de ne pas laisser passer l’opportunité. Cependant, en voyant le Maître par cette journée ensoleillée et chaude, marcher de ci de là pour prendre des photos avec les pratiquants, j’ai hésité, ne voulant pas ajouter au fardeau du Maître. Aussi suis-je allée dans un endroit ombragé pour discuter avec d'autres pratiquants, oubliant la photo. Une dizaine de minutes plus tard avant d'entrer dans la salle, j’ai tout à coup entendu Maître demander : ‘’Plus de photos ? C’est la dernière !’’ Quand j'ai tourné la tête, j’ai vu le Maître debout non loin de moi, ainsi, vite j'ai couru et quelques autres se sont joints à moi. Finalement, nous avons eu une photo avec le Maître. Nous savions tous que le Maître comprenait ce que nous pensions, et il a satisfait à nos souhaits. Nous étions si reconnaissants et enthousiastes.
Un jour, après la conférence, mon époux et moi prenions notre dîner à une petite échoppe sur le trottoir, tenue par une femme d'une trentaine d'années. Nous n'étions que tous les deux à ce moment ; la tête baissée et mangeant, nous avons soudain entendu la voix du Maître : ‘’ Combien coûte un bol de nouilles ?’’ J'ai levé la tête, Maître était là ; je me suis levée immédiatement : ‘’Maître Li !’’ Maître a souri et nous a fait signe de nous asseoir. La femme a répondu : ‘’ Un yuan le bol.’’ Maître lui a tendu un yuan sans rien dire, puis il s'est assis attendant les nouilles. Peu de temps après, un autre pratiquant est venu et a commandé du riz frit. La dame lui a demanda 2.5 yuans. Il s'est exclamé: ‘’Si cher !’’ En souriant Maître lui a fait prendre conscience de son comportement. Maître n’a pas dit un mot lorsque le bol de nouilles a été prêt. Mais la dame a commencé à crier d'une voix forte : ‘’Pas de sel ? Impossible ? L’avez-vous gouté ? Vous ne l’avez pas goûté, comment savez-vous qu’il n’y a pas de sel dedans .’’ Maître a continué à manger ses nouilles sans rien dire. Je trouvais très étrange que le Maître reste calme durant tout ce temps. Comment la dame pouvait-elle créer une telle agitation ? Je ne comprenais pas du tout. J'étais encore en train de me poser des questions alors que le Maître avait déjà fini ses nouilles et est parti en secouant la tête. La dame continuant à se plaindre dans le dos du Maître, j'ai plus ou moins perdu patience et lui ai dit : ‘’ Pouvez-vous cesser de vous plaindre. Savez-vous qui Il est ?’’ Elle ne m'a pas écoutée et a continué à se plaindre. Alors je me suis retournée pour chercher le Maître du regard, mais ne l'ai pas aperçu. Revenant à l’endroit où nous étions, nous avons raconté la rencontre à d'autres pratiquants. Ils nous ont dit que le Maître nous avait montré comment cultiver notre xinxing et que nous n’aurions pas dû parler avec la propriétaire du magasin. Je ressentais la même chose et je n'ai pas tardé à oublier la rencontre.
Dix ans plus tard, en faisant quelque chose de mal, je perdais toute confiance en moi, me sentant extrêmement inférieure. Malgré tous mes efforts, je n'arrivais pas à changer ce sentiment. Pour traiter le problème, je me suis rappelée en détail la rencontre dans l’agglomération Chongqing, en particulier le sourire du Maître. Je ne suis pas arrivée à comprendre jusqu’au jour où j’ai entendu Maître dire dans un enseignement de la Loi dans le but de nous encourager --que ma vie était bonne de nature et que j’étais digne d’être sauvée. A ce moment, lorsque j’ai reconnu combien le Maître voulait anxieusement me sauver, mes yeux se sont remplis de larmes. Ce que j’avais vécu il y a dix ans signifiait sauver ma vie aujourd’hui.
A la fin de la session de Chongqing, j'ai suivi le Maître dans l’agglomération de Chengdu, et j’ai eu la chance d’être dans le même train que le Maître. Maître portait un gros sac à dos chargé de livres 'Chine Falun Gong' pour les pratiquants de Chengdu. Alors que nous étions en rang attendant de monter sur le quai, un pratiquant a traversé nos rangs pour arriver devant, signalant aussi au Maître et aux autres de le suivre. Maître et les autres pratiquants l’ont suivi, mais après un petit moment, Maître est revenu avec les pratiquants se mettre le tout dernier dans la file. Maître nous enseignait non seulement la Loi, mais nous montrait aussi comment devenir de bonnes personnes.
En 1994, de la classe de Tianjin en janvier jusqu’à la classe de Guangzhou en décembre, j’ai assisté huit fois aux conférences de la Loi du Maître. Durant ce temps, tant que j’y allais pour écouter la Loi, j'ai pu chaque fois acheter des billet de train, et trouver un logement peu cher, agréable et propre. Les logements étaient aussi près de l’endroit des conférences.
Je n'avais pas de problèmes à obtenir une autorisation d’absence de mon travail. Après avoir fini les classes dans la province de Jinan, j’avais épuisé toutes mes raisons de poser d'autres demandes d’absences. Mais je voulais vivement assister aux classes à Harbin, dans la province du Heilongjiang. Je regrettais tant de ne pouvoir y assister. Un jour, inexplicablement, on m'a notifié que le département où je travaillais était déplacé à un autre département. Je savais que ma nouvelle raison de demander une autorisation d’absence était arrivée. Je me suis écriée silencieusement : ‘’Maître, vous êtes si grand !’’ J'ai donc parlé au dirigeant de mon nouveau département, mais il m'a demandé d’utiliser mes vacances annuelles plutôt qu’une demande d’absence. Mes vacances annuelles avaient déjà été utilisées dans mon ancien département.
Je suis donc allée aux classes du Maître dans l’agglomération de Yanji en utilisant ma période de vacances annuelles, et ce fut plutôt facile d’obtenir une feuille d’absence pour les classes du Maître dans l’agglomération de Guangzhou. Après être revenue de Guangzhou, je fus retransférée à mon département d’origine.
A cette époque, tout se faisait facilement tant que c’était dans le but d’écouter la Loi. Mais nous n’étions pas conscients que beaucoup d’arrangements et toutes sortes de problèmes étaient pris en charge par notre Maître.
Un quart de mon temps en 1994, s'est passé à écouter la Loi du Maître. Ce fut la période la plus chanceuse et la plus heureuse de ma vie. Merci pour les sacrifices du Maître et beaucoup de remerciements au Maître pour son salut.
Heshi !
16 mai 2008
Date de l’article original: 11/6/2008
Version chinoise disponible à http://www.minghui.org/mh/articles/2008/5/18/178647.html
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