C’est une anecdote historique. Dans l'ancien Tibet , il y avait un jeune homme qui cherchait le Dao. Son maître lui a dit de nettoyer chaque jour les endroits sales.
Au début, le jeune homme respectait beaucoup le maître, qui était renommé et éminemment respecté des gens qui l’entouraient, et il suivait scrupuleusement ses instructions sans faillir . Il pensait intérieurement : "Si je nettoie bien, bientôt le maître m’enseignera la Loi de Bouddha. " Avec cette pensée à l’esprit, le jeune homme faisait toutes sortes de travaux de nettoyage similaires.
Après un certain temps, le jeune homme se félicitait lui même avec satisfaction en regardant les environs propres qu’il avait nettoyé de ses propres mains : "J’ai suivi les instructions du maître et j’ai nettoyé tous les endroits sales depuis le jour où j’ai commencé à suivre le maître. A présent, c’est tellement net et propre partout, le Maître me transmettra sûrement ses enseignements."
Donc le jeune homme se présenta devant son maître et demanda l’enseignement de la Loi de Bouddha. Le regardant, le maître a dit la même chose qu’auparavant : "Va et nettoie encore un peu plus. "
Entendant ça, le jeune homme eut un regard hébété. Il y réfléchissait encore et encore mais ne pouvait pas comprendre la relation indubitable entre la 'cultivation' et le travail de nettoyage. Cependant le maître lui avait demandé de faire ces choses triviales comme nettoyer, qui n’avait pas grand sens en cultivant la profonde Loi de Bouddha.
Après avoir hésité pendant un long moment, le jeune homme décida de partir aussi vite que possible de cette façon il pourrait trouver un autre maître et obtenir le Dao aussi tôt que possible. Il s’inquiétait que sa grande aspiration à cultiver la Loi de Bouddha soit entravée par ces taches triviales de nettoyage. Donc, le jeune homme partit. Son maître debout sur la montagne regarda le jeune homme partir, et il avait les larmes aux yeux.
Le jeune homme arriva à une foire. Soudainement, un taureau commença à courir frénétiquement. La foule était en état de choc et les gens couraient dans tous les sens pour sauver leurs vies. Avant que le jeune homme ait le temps de se mettre courir, le taureau se précipita sur lui. Le jeune homme écarta automatiquement les bras pour prendre les deux cornes du taureau. Il leva alors une de ses mains et caressa la tête du taureau. Le taureau tomba immédiatement par terre vidé de sa force.
Regardant ses mains, le jeune homme fut étonné. A ce moment là, il réalisa soudain que tout ce que son maître lui avait demandé de faire était sa 'cultivation' et que ses compétences avaient progressivement augmenté en nettoyant jour après jour, sans du tout le réaliser lui-même. Soudainement, le jeune homme éclata en sanglots. Il se hâta de retourner auprès de son maître et de continuer sa 'cultivation' de la Loi de Bouddha.
Le jour où j’ai entendu cette anecdote historique cela m’a naturellement fait réfléchir aux choses auxquelles je suis attaché dans ma cultivation de Dafa aujourd’hui. Tout le monde veut obtenir le Dao, cependant, on doit tout bien faire avant de pouvoir réaliser le Dao. Pendant des milliers d’années, parmi de nombreux 'cultivateurs', très peu ont finalement été capables de transcender le monde humain et d'en partir. J'ai pensé à mes activités journalières, aller dans les magasins, distribuer des journaux, chanter et danser que je considérais simplement comme du shopping et des loisirs.
Plus tard, mes notions ont changé. En fait, tout dans ce monde est un projet immense de purification pour un pratiquant. Notre comportement quand on est avec les gens, le ton que l’on utilise quand on parle et même notre regard et les pensées que l’on a à l’esprit quand nous sommes seuls, nous devons mettre tout ceci au standard de la Loi et nous examiner nous-mêmes sans hésiter. Alors seulement notre chemin de retour à notre nature originelle se fera en douceur. Depuis lors, quand je me rends dans les magasins, j’ai remarqué que chacune de mes actions touche une grande foule de personnes. Je laisse ma compassion et mes pensées droites partout. Réalisant ce principe de la Loi, je sens parfois que, peu importe ce que je fais, c’est comme être tranquille toute la journée. En travaillant et en faisant les choses que je suis supposé faire, rien ne pourra interférer avec moi. Je cultive mon cœur à tout moment.
Faisant face aux êtres vivants, nous leur donnons l’espoir de retourner à leur nature originelle.
Tout particulièrement aujourd’hui, la droiture des Arts Divins (Shen Yun) guide le monde à explorer les niveaux sans fin et magnifiques des vies humaines. Shen Yun touche les cœurs à cause de sa compassion et sa tolérance vis-à-vis de la vie. Au cours des réincarnations à travers l’histoire, nous avons été une fois dans cette vie ci ou dans celle là et nous avons joué tous les rôles, que ce soit celui du pauvre ou du riche. Peut-être est-ce à travers ces processus de réincarnation que l’on nous rappelle d’être tolérant envers les êtres vivants à tout moment, parce que nous étions auparavant comme ces êtres.
Traduit de:
http://www.zhengjian.org/zj/articles/2008/3/28/52018.html
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