STOCKHOLM, Suède—Les nouvelles de l’arrivée du Chinese Spectacularà Stockholm ont voyagé jusqu’à Gottenborg, à 500 kilomètres de là, où des élèves de danse de l’Ecole Gymnasiet en ont eu vent.
Huit danseuses ont fait le voyage et passé la nuit à la capitale afin de voir la représentation de danse classique chinoise, de musique et de récits de la Divine Performing Arts.
Lina Frick est une de ces élèves. Son œil expert et son enthousiasme l’ont amenée à avoir une conversation détaillée à propos du spectacle et de ses interprètes.
"Toute cette expérience, est quelque chose de très rare à trouver en Suède. Ce n’est pas souvent que la danse chinoise arrive jusque là. Je dirais à tout ceux que je connais d’aller voir ce spectacle sinon ils manqueront quelque chose. C’est quelque chose de bon à voir. Cela élargit votre regard et comment vous comprenez la danse."
"Ça a été d’une grande inspiration pour nous. Nous avons vu beaucoup de nouvelles choses que nous n’avions jamais vu jusque là, comment ils bougent leurs pieds, comment ils bougent leurs mains, et juste le visage. C’était très différent, vraiment unique.”
"J’ai dansé toute ma vie. C’était une grande inspiration pour moi qui veux être chorégraphe, c’était formidable de voir comment ils ont fait les combinaisons.
"Lorsque les hommes dansaient, le haut de leur corps se mouvait avec beaucoup d’énergie. Ils pouvaient arrêter cette énergie, et la faire circuler à nouveau. Ils avaient un très beau rythme dans leur corps.
"Cela m’a beaucoup touchée parce cela racontait une magnifique histoire et on pouvait voir comment ils travaillent ensemble. Ils s’écoutaient vraiment les uns les autres avec leurs rythmes et leurs pas. Il y avait beaucoup de danseurs sur la scène en même temps et ils faisaient beaucoup de choses qui sont difficiles à faire lorsqu’on est aussi nombreux sur scène, parce que vous devez vous voir l’un l’autre bien que vous ne vous voyez pas l’un l’autre. Ils faisaient tout exactement en même temps.
"La partie des tambours était étonnante comment ils pouvaient faire ça en même temps, avec le même rythme, chaque mouvement, chaque pas qu’ils faisaient était exactement en même temps. Ils exprimaient tous le même esprit ce qu’il est difficile d’avoir, ils exprimaient une seule émotion, or une émotion peut être très différente pour chaque personne, mais ils l’exprimaient très clairement, j’ai été très touchée.
"Et les costumes étaient aussi époustouflants. Il fallait le voir. C’était le mouvement, et c’était les couleurs, et c’était les formes, des formes très différentes.
"Et j’ai aimé comment les pieds fléchissaient quelquefois et d’autres fois pointaient, et on pouvait vraiment voir la différence parce qu’ils étaient très très clairs, très clairs. C’était parfait. Je ne vois rien à redire. C’était stupéfiant.
"On pouvait vraiment voir comment les mains racontaient une histoire … ils parlaient vraiment avec leurs corps. Et malgré qu’on ne voyait pas les pieds aussi bien parce qu’elles portaient de longues robes, on voyait les pieds parce qu’elles les bougeaient avec les plus petits muscles qu’elles avaient dans leurs pieds et ils suivaient vraiment avec chaque mouvement . C’est tout à fait unique. De nombreux danseurs peuvent oublier leurs pieds dans tous les grands mouvements. Et l’usage des pieds dans la danse est quelque chose de très important, comme un communicateur.
"Il n’y a pas du tout de danse chinoise en Suède. Je n’en ai pas trouvé jusque là. J’aimerais vraiment l’apprendre. Donc c’était vraiment unique et j’espère qu’ils reviendront de sorte que davantage de gens puissent les voir. J’espère pouvoir voir ça encore une fois. Je pense que si on le revoit, on voit beaucoup plus de choses parce qu’il y a de si nombreuses impressions. Je pense qu’il faut le voir deux fois pour pouvoir tout voir.
"La danse où elles avaient des bols sur la tête, [la danse des bols mongole) était très impressionnante, très impressionnante. J’ai été stupéfaite qu’elles arrivent à faire ça. De prime abord je n’ai pas cru que c’était vrai jusqu’à ce qu’elles enlèvent leurs bols de leurs têtes. C’est vraiment spécial. C’est quelque chose de difficile.
"Oui, [la technique des danseurs ] est supérieure, absolument supérieure. Les pirouettes, les sauts … un entrainement difficile."
Pour une information sur les prochaines représentations des Divine Performing Arts, veuillez visiter :
www.DivinePerformingArts.org.
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