Le député de l’Ontario Borys Wresnewskyj a présenté un élément de législation subversif visant à dissuader les Canadiens de subir des greffes impliquant des organes achetés ou volés.
Le député canadien Borys Wresnewskyj (The Epoch Times) |
Dans sa première lecture, le projet de loi C-500 rendra illégal pour les Canadiens de bénéficier d’une greffe d’organes à l’étranger si l’organe a été acheté ou pris sur une victime non-consentante.
‘’Il s’agit de la première partie d’une législation visant en particulier l’horreur des collectes illégales et du trafic d’organes et de parties corporelles’’, a déclaré Wresnewskyj dans un entretien avec le média partenaire d' Epoch Times, NTDTV.
Il a dit que l'absence de législation et l'augmentation des rapports de trafic ou de collecte d'organes partout dans le monde ( tuer des personnes pour leurs organes) l’ont poussé à proposer un avant projet.
Il y a quelques années, Wrzesnewskyj a été choqué d’entendre qu’un orphelinat en Ukraine sacrifiait des enfants pour pouvoir vendre leurs organes. Plus tard, des rapports concernant de pauvres fermiers et ouvriers indiens vendant leurs organes pour le prix d’un taxi lui ont donné l'impulsion.
Des rapports en 2004 ont révélé que dans certains villages du Pakistan, la moitié des personnes ont vendu un rein dans l’espoir d’échapper à la pauvreté. Certains sont restés handicapés de façon permanente à cause de complications de santé.
Wrzesnewskyj a dit que ce qui avait déclenché le passage à l'acte était arrivé sous la forme d’un rapport intitulé ‘’Prélèvement meurtrier ’ de deux auteurs canadiens, l’ancien député et secrétaire d’état canadien David Kilgour et David Matas, avocat des droits de l'homme éminemment respecté.
Le rapport 2007 a détaillé un faisceau de témoignages suggérant fortement que le régime communiste chinois tue des milliers de pratiquants de Falun Gong maintenus en détention et vend leurs organes dans de lucratives affaires de greffes. Le rapport a révélé que des canadiens faisaient partie des ‘’consommateurs’’ mondiaux qui se rendent en Chine pour des greffes.
‘’Il y a eu une prise de conscience que nous devions faire quelque chose’’ a dit Wrzesnewskyj au sujet du commerce d’organes humains. ‘’Le Canada doit être en première ligne. Le Canada a une réputation incroyable dans le traitement de ce type de question.’’
La législation en elle-même a été difficile à écrire. Wrezesnewskyj a dit qu’il a commencé à y travailler avec des personnes du milieu légal et des chercheurs de la Chambre des communes l’été dernier. Le projet de loi est passé par 12 avant projets avant d’être présenté.
Il est conscient que le gouvernement peut tomber avant que le projet C-500 devienne une loi mais il dit que si cela se produisait, il devrait être présenté à nouveau. Il espère aussi que ceci inspirera d’autres pays à le suivre.
‘’Il est à présent accessible aux législateurs de n’importe quel pays dans le monde concernés par cette question… il pourrait y avoir quelques accords plus détaillés [ pour utiliser la législation dans les autres pays], mais il y a un modèle qui peut être appliqué dans la plupart de nos démocraties occidentales’’, a t-il dit.
Le projet de loi C-500 a pour but de traiter le vol ou le trafic d’organes comme une infraction très grave, au niveau du meurtre, a dit Wrzesnewskyj. Les condamnations minimums sont de cinq ans et le maximum est à vie. La législation devrait demander que chaque récipiendaire d’organes prouve que ses organes ont été obtenus de façon éthique de la part d’un donneur volontaire.
Le projet de loi peut aussi interdire aux personnes d' autres pays d’entrer au Canada s’il est avéré qu’ils ont participé à un commerce illicite d’organes. Ceci inclurait les intermédiaires qui achètent des organes de fermiers appauvris, ou de médecins dans les hôpitaux militaires chinois effectuant des greffes avec des organes pris sur des pratiquants de Falun Gong assassinés.
Il a fait remarqué que les politiciens quel que soit le niveau, ont des raisons de soutenir le projet de loi et qu’il ne s’agit pas d’une question partisane.
‘’C’est une question d’humanité,’’ a t-il dit.
Wrzesnewskyj a ajouté qu’en tant que député, il se trouvait parmi le peu de gens qui peuvent réellement affecter la pratique du trafic et de la collecte d'organes.
‘’Je suis obligé pas seulement personnellement , mais au nom des personnes que je représente, de faire tout ce que je peux et d'empêcher ce type d’horreur de se produire ’’
Il a encouragé les gens à soutenir le projet de loi C-500 en disant à leurs officiels élus qu’ils voulaient qu'il passe rapidement.
21 février 2008
Source :
http://en.epochtimes.com/news/8-2-21/66330.html
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