Jerusalem Post – Un activiste canadien alerte contre le prélèvement d'organes illicite

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Les israéliens qui visitent la Chine pour des transplantations d'organes ne devraient pas rester aveugles face au prélèvement massif et illégal d'organes là-bas, a dit mercredi dernier David Kilgour, ancien ministre de cabinet canadien.

Kilgour, co-auteur d'un rapport intitulé "Une enquête indépendante sur les allégations de prélèvements d'organes sur les pratiquants de Falun Gong en Chine", s'est exprimé devant le Comité de la Santé et du Bien-être de la Knesset. "Il existe un nombre de mesures qui peuvent être prises pour empêcher les israéliens d'obtenir des organes qui sont prélevés en Chine à partir de personnes non consentantes," a dit Kilgour au Jerusalem Post. "Les membres de la Knesset ont montré qu'ils connaissaient cette affaire et qu'ils étaient très à l'écoute sur ce qui pourrait changer la situation."

A l'approche des Jeux Olympiques à Beijing en août, la Chine s'intéresse davantage à son image à l'étranger. "C'est un moment unique pour attirer l'attention sur la question des droits de l'homme en Chine," a dit Kilgour, qui s'est rendu dans plus de 40 pays afin de mettre les projecteurs sur la question du prélèvement d'organes juste avant les Jeux Olympiques de cet été.

Il y a trois mois, des fonctionnaires chinois ont annoncé que le pays prenait des mesures sévères à l'encontre des touristes médicaux qui viennent dans le pays pour entamer des procédures qui sont commercialement meilleur marché que dans leurs propres pays. "Reste à savoir si c'est quelque chose qui durera jusqu'à ce que les Jeux se terminent. D'un autre côté, cela n'arrête pas le prélèvement d'organes, cela empêche uniquement les étrangers d'obtenir des organes," a dit Kilgour.

Selon le rapport "Une enquête indépendante sur les allégations de prélèvement d'organes sur les pratiquants de Falun Gong en Chine", lequel a été publié en 2006 par Kilgour et David Matas, le gouvernement chinois "prélève systématiquement" les organes des membres du Falun Gong. En 1999, le gouvernement chinois a interdit le Falun Gong et a commencé une persécution du groupe. "Des dizaines de milliers de sympathisants du Falun Gong ont été emprisonnés, et sont systématiquement assassinés pour leurs organes", a dit Kilgour.

"Les pratiquants de Falun Gong emprisonnés subissent des tests sanguins et des examens médicaux tous les trois mois, et ces informations sont entrées dans une banque de données informatique qui permet de les identifier. Aussi, lorsque quelqu'un vient en Chine de Tel Aviv et entre dans un hôpital, c'est comme si on était dans une sorte de restaurant terrifiant. L'ordinateur fait le choix, mais le homard est l'être humain, des pratiquants de Falun Gong qui ont été emprisonnés et qui n'ont aucun choix sur leur destin," a dit Kilgour.

Les compagnies d'assurance santé disent que des milliers d'israéliens vont à l'étranger chaque année pour des transplantations d'organes. Israël possède le taux de donneurs d'organes le plus faible au monde, quelque 10 donneurs par million de personnes, comparé à l'Europe ou aux Etats-Unis, où il y a 15 à 30 donneurs par million de personnes. La Chine est devenue une des destinations phare pour ceux qui ont besoin d'organes.

Alors que les compagnies d'assurance santé condamnent officiellement le prélèvement d'organes illicite, beaucoup finissent pas financer les voyages des patients en Chine.

Le gouvernement chinois nie tout mauvais traitement sur les pratiquants de Falun Gong. Leur ambassade en Israël n'a pas pu être jointe pour donner son commentaire.

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