En septembre 2006, décrivant l'actuelle situation de la Chine concernant la sécurité de la nourriture, l'oeuvre littéraire documentaire intitulée "Quel genre de Dieu : Une étude sur l'actuelle sécurité de la nourriture en Chine" a été choisie par le Prix littéraire Ulysses pour l'Art du reportage, un honneur décerné chaque année depuis 2003 pour les meilleurs textes dans le genre du reportage littéraire. son auteur, Zhou Qing, a en conséquence reçu beaucoup d'attention de la communauté internationale. Le reportage primé a depuis été traduit en de nombreuses langues, et la première édition japonaise a été imprimée à 50,0000 exemplaires. Le 13 février 2008, Zhou Qing, qui est en visite en Allemagne, a vu la première représentation du Spectacle chinois des Divine Performing Arts en Europe et accepté une interview exclusive avec Epoch Times.
Zhou Qing au Spectacle chinois à Duisburg (Ji Sen / The Epoch Times) |
Le journaliste : Zhou Qing, j'ai appris que vous visitiez l'Allemagne à l'invitation du Goethe Institute. Une bonne opportunité de venir voir le Spectacle chinois en Europe.
Zhou Qing: Oui. Je suis de Beijing. Lorsque les gens apprennent que je suis de Beijing, beaucoup me demandent "Et vous osez aller à la représentation des Divine Performing Arts ?" Je trouve que ce qui est en train d'arriver en Chine est vraiment ridicule. Si une personne doit prendre une décision critique juste pour regarder un spectacle, alors c'est vraiment ridicule.
S'ils me mettent en prison simplement parce que je veux apprécier les arts, voir un spectacle, alors cette société est vraiment terrifiante. Aller voir un spectacle est une activité de détente tout à fait normale.
En Chine, je ne regarde pas la télévision ni d'autres divertissements. Pourquoi pas ? Parce que depuis l'enfance, j'ai vu des trucs comme les "huit opéras révolutionnaires," ne parlant que de faire la révolution dans la haine d'autrui, et de glorifier les tueries arbitraires. Je les trouvais terrifiant, donc je suis toujours profondément dégoûté par ces exemples de propagande. Les arts ne sont pas seulement pour se distraire, ils peuvent aussi nourrir les corps et les esprits des gens. Ces derniers cinquante ans sous le régime communiste, ce qui est le plus terrifiant est qu'ils ont dénaturé la nature nourrissante des arts. Que sont leur soi-disant arts ? Que du prêche et ils utilisent les arts pour laver les cerveaux. Par exemple, lorsque je prends un bus en Chine, les haut-parleurs jouent des chansons à la louange du Parti communiste. C'est une forme de violence. C'est l'idéologie d'une autocratie du Parti envahissant la vie privée individuelle. Un tel lavage de cerveau coercitif ne diffère pas d'un voleur entrant par effraction dans une maison privée.
Si un gouvernement s'effondre simplement parce que les gens regardent un spectacle ou lisent un livre, alors il aurait du déjà s'effondrer depuis longtemps, parce qu'il n'a aucune raison d'exister.
Le journaliste : Le Parti communiste chinois semble avoir très peur du spectacle des Divine Performing Arts. Des étudiants chinois ont révélé que l'ambassade chinoise a émis une notice par le biais de l'association des étudiants, disant aux étudiants de ne pas aller voir le spectacle. Comment considérez vous la peur intense que semble avoir le régime communiste chinois ?
Zhou Qing: Si quelqu'un a fait trop de mauvaises choses, il sera effrayé non seulement par le bruit du vent et de la pluie, mais même par son ombre.
A la fin de l'année dernière, à une conférence de presse de CCTV au début d'un programme de sports pour promouvoir les Olympiques, Hui Ziwei a cité une phrase d'un politicien français "Si un pays n'a pas de valeurs morales à exporter, alors c'est un pays sans espoir." [Note du traducteur : Hu Zhiwei est apparue de façon inattendue à la conférence et a publiquement annoncé que son époux, Zhang Bin, l'hôte du programme, avait une liaison avec une journaliste de CCTV>.]
Le journaliste : Quelle est votre impression générale du spectacle ?
Zhou Qing: Personnellement, je l'aime beaucoup, en particulier le groupe de danses ethniques. Celles ci nous montrent que la culture chinoise a été très magnanime et tolérante. Dans le passé, personne en chine n'aurait été mis en prison parce qu'il croyait au Lamaisme. Lorsque le peuple mandchoue a envahi la Chine, la première chose qu'ils ont faite a été de se soumettre à la culture chinoise. Dans ces danses, je peux voir la paix et l'harmonie, et c'est cette mentalité très paisible qui peut permettre aux gens de vivre en harmonie.
Aussi, parce que je suis de la ville de Xi'an, j'aime les scènes comme les "Percussionnistes de la Cour des Tang." Pourquoi est-ce que la Grande Dynastie Tang a été la plus prospère dans la culture chinoise ? Je pense que cela a beaucoup à voir avec l'état d'esprit d'ouverture d'un pays. La Dynastie Tang a été la plus ouverte dans l'histoire chinoise. Au début de la Dynastie Tang, il y avait 50 000 étrangers vivant dans Chang'an [la capitale] A son pic, le nombre a atteint les 300.000. Aujourd'hui, si le ratio d'étrangers à Beijing arrive jamais jusque là, j'imagine que le régime communiste chinois s'inquiètera qu'ils ne changent la couleur de la Chine. Je crois que seule la culture qui a une grande tolérance est une culture saine.
Date de l'article original : 2/19/2008
Version Chinoise disponible à :
http://www.epochtimes.com/gb/8/2/14/n2010184.htm
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