Nous vivons à environ 12 kilomètres du comté voisin, donc il n’est pas facile qu'un pratiquant vienne installer une antenne parabolique pour nous. Un jour un pratiquant a installé une antenne parabolique chez nous, il a laissé le mode d’emploi. J’ai lu attentivement les procédures d’installation et de réglage.
Plus tard, le pratiquant « A » m’a demandé de l’aider à installer une petite antenne parabolique. À l’origine il avait une grande antenne parabolique avec un tuner spécial à haute fréquence. Malgré tous nos efforts, nous n'avons réussi à capter aucun programme sur la petite antenne. Cependant, le pratiquant pensait que cela m’avait pris tout mon temps et il m’a donc remercié de quelques pommes et poires. Je ne l’ai pas évalué sérieusement d’après la Loi. De plus, je me suis depuis longtemps habitué à l’idée de « laisser les choses suivre leurs cours. » Par conséquent, je les ai emmenés à la maison parce que je ne pouvais pas refuser son hospitalité.
Après quelques jours, la pratiquante « B » a ramené chez elle une antenne parabolique de chez un autre pratiquant et elle aussi est venue me demander de l’aider à l’installer. Après avoir installé et ajusté son antenne parabolique, elle a pu regarder des programmes télévisés. Elle était très contente et m’a remercié avec générosité. Lorsque je suis parti elle m’a aussi donné quelques fruits et elle se serait fâchée si j'avais refusé. Après être rentré à la maison j’avais l’esprit préoccupé mais je ne savais pas pourquoi.
Plus tard j’ai trouvé la réponse en étudiant la Loi. Maître a dit :
Petit à petit, il accepte de petits souvenirs, puis des choses de grande valeur, enfin, il refuse de soigner quand on lui donne peu. Finalement, il dit : « A quoi bon tous ces objets, donnez-moi plutôt de l’argent ». Il devient mécontent si on lui en donne peu. » (« La cultivation inverse et l’emprunt du Gong », Troisième leçon de Zhuan Falun)
J’ai immédiatement compris parce que je n’avais pas étudié assez profondément la Loi, je n’ai pas évalué cette situation d’après la Loi au moment critique.
Deux jours plus tard, le pratiquant « C » a acheté un kit d’équipement et la pratiquante « B » m’a demandé de l’aider avec l’installation. Cette fois-ci, avec l’aide du compagnon de pratique, l’installation s’est très bien passée. Le pratiquant « C » voulait que je reste déjeuner. J’ai dit : « D’une part, j’ai encore d’autres choses à faire (ce qui était le cas) et il n’est même pas encore l’heure de manger. Si tu vas cuisiner, je partirai. Si tu n’as pas dans l’intention de cuisiner tout de suite, asseyons nous et partageons nos compréhensions. »
Nous avons fini par partager nos compréhensions ensemble. La pratiquante « B » a dit qu’elle sentait quelque chose qui n’allait pas d’après les deux premier cas. Elle a fini par réaliser les paroles du Maitre :
« Quand vous transmettez la méthode, ne recherchez ni célébrité, ni profit. Vous rendez aux autres un service bénévole. » (« Comment les élèves du Falun Dafa transmettent la méthode », Troisième leçon de Zhuan Falun)
Je leur ai également dit: « Tout d’abord vous ne m'avez pas demandé de venir, par peur de perturber un compagnon de pratique. C’est un attachement à craindre d’ennuyer les autres. Et en ce qui me concerne, je n’ai pas l’esprit en paix quant les autres ne demandent pas mon aide. J’ai eu les attachements à me faire remarquer, à l’autosatisfaction et la jalousie. Ces attachements de personnes ordinaires ne sont pas faciles à détecter mais ils se sont manifestés à travers ces exemples » Nous avons remercié de tout cœur (d’avoir) les enseignement du Maître et les partages des compagnons de pratique.
Date de l'article original : 30/1 /2008
Version chinoise disponible à :
http://www.minghui.org/mh/articles/2008/1/20/170721.html
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