Mon nom est Wang Xiuqing. Je vis dans le district Chaoyang de Pékin. Parce que pratique Falun Gong, j’ai été persécutée durant huit ans et je suis devenue handicapée. La persécution du Falun Gong par le Parti communiste Chinois (PCC) et son ancien secrétaire Jiang Zemin, a non seulement détruit ma vie mais aussi apporté énormément de pression et de dommages à ma famille. Les agents du Bureau 610 ont harcelé continuellement ma famille et moi-même. Nous avons vécu dans une peur constante, qui nous a physiquement et psychologiquement traumatisés.
J’ai été renvoyée de mon emploi. Je nettoie maintenant l’appartement et je dépends d’un travail à mi-temps pour subvenir à mes propres besoins.
Durant ces huit ans, j’ai été ‘’illégalement détenue’’ à trois reprises et j’ai passé un an et demi dans un camp de travaux forcés. J’ai été inhumainement traitée et forcée à dormir sur un sol en béton, battue par les gardiens et les prisonniers, privée de l’usage de la douche, privée de sommeil, et interdite d’ acheter le nécessaire quotidien. Durant mes menstruations, je devais utiliser mes manches pour me nettoyer. En particulier, lorsque j’ai été détenue dans le centre de détention Tuanhe, la policiére Guo Lina et la détenue toxicomane Lan Shuqin m’ont passée à tabac pendant plus de cinq heures. En conséquence, je n’ai pu me lever de mon lit pendant une semaine. Elles ont dit que je ne pouvais pas marcher parce que j’avais de l’hypertension et que je prenais pas de médicaments. Lorsque j’étais dans le camp de travail, j’ai vu que les pratiquantes qui ne voulaient pas être ‘’ transformées n’étaient pas autorisées à dormir ou à voir leur famille. On leur interdisait d’utiliser le téléphone, la salle de bains, ou de parler aux autres. Elles étaient aussi forcées d’endurer le lavage de cerveau et devaient écrire des rapports quotidiens sur leurs soi-disant ‘’compréhensions’’ de Falun Gong. Les contenus du rapport devaient correspondre avec les exigences du PCC, sans quoi les pratiquantes étaient confinées dans des cellules, torturées brutalement et forcées d’accomplir un travail éreintant, comme empaqueter 5000 paires de baguettes. Si elles n’atteignaient pas le quota, elles n’étaient pas autorisées à dormir. Les maltraitances et les abus physiques étaient monnaie courante.
Après avoir été relâchée, le comité de voisinage, le poste de police local, et le Bureau 610 ont engagé des gens pour surveiller mes activités quotidiennes et me suivre partout où je me rendais. Mon téléphone du domicile a été mis sur écoute et j’ai perdu toute liberté personnelle. Le 18 octobre 2006, aux alentours de 19 :00 heures, un groupe de policiers est entré par effraction chez moi. L’un d’entre eux, le chef, nommé Xu Yong, m’a demandé mon point de vue sur Falun Gong. J’ai répondu : ‘’ Nous devrions respecter certains standards pour vivre et être bons.’’ Il a dit : ‘’ La tolérance, aussi est un autre principe de Falun Gong. Donc, je pense que vous devez avoir des problèmes mentaux et vous devez venir marcher un peu avec nous.’’ Avec l’aide de ma famille, je me suis rendue dans ma chambre. Dans une tentative de m’échapper, j’ai sauté du second étage et me suis cassée une jambe.
Puis, je suis restée cachée pour éviter une persécution plus poussée. Durant ce temps, la police a tenté secrètement de me retrouver. Le 13 septembre 2007, le Bureau 610 a appelé mon mari et lui a dit de me trouver, avec la garantie qu’une fois terminée la classe de ‘’transformation’’, il n’y aurait pas de travaux forcés. Sous trop de pression, mon mari m’a trouvée. Mais les choses ont encore empiré. Le fonctionnaire du Bureau 610 Wang Shulong et d’autres agents de police pensaient que j’étais une ‘’personne clé’’, fortement liée avec l’ « organisation Falun Gong », sur la base que mon arrestation avait été rapportée sur le site Minghui. De ce fait, ils avaient une classe spéciale désignée pour moi.
Parce que je m’étais cassée la jambe et que je n’ai pas reçu de traitement médical immédiat, mon os s’est disloqué, me rendant la marche difficile. La police n’avait pas d’autre choix que de remettre ma ‘’transformation’’ à plus tard. Récemment, Wang Shulong a appelé chez moi et dit à ma famille que son superviseur voulait que je me rende à l’hôpital pour un traitement. Mais je sais que son intention était de me préparer pour la classe de ‘’transformation’’.
Ma situation actuelle est très périlleuse et je peux être illégalement arretéeà n’importe quel moment. Mon époux est handicapé. La vue de son œil gauche est très faible, et il est complètement aveugle de son œil droit. Il est dépendant de moi. Sous une persécution si cruelle, sa tension est très instable. Nous sommes financièrement dépendants de nos enfants.
A cause des menaces de la police, ma famille n’est autorisée à parler à quiconque ou à sortir de la maison. Je reste dans ma chambre presque toute la journée. Ils sont très nerveux lorsque le téléphone sonne. Ils sont toujours dans un état de tension extrême. Mon mari répète la même phrase tous les jours : ‘’ Wang Xiuqing, fais que rien ne t’arrive. Je ne peux plus le supporter. Cela fait huit ans. Quand cela sera t-il fini ?’’
Je veux informer le monde entier sur la persécution haineuse du Falun Gong par le PCC. Il n’y a aucun mal à croire en ‘’Authenticité, Compassion, Tolérance’’, et je pense que toutes les personnes bienveillantes seront d’accord avec moi.
Date de l'article original : 1/8/2008
Catégorie : Récits de témoins oculaires
Version Chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2007/12/27/169105.html
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