La police de la ville de Xiangchen torture un pratiquant inexorablement

J'avais les articulations bloquées et des douleurs dans tout le corps. En décembre dernier, les mains et les pieds engourdis, je marchais lentement pendant ma grève de la faim. Parce que je faisais cette grève depuis plus de 20 jours, on m'a traîné au bureau d’administration pour me torturer avec "la corde nouée" [la police attache le pratiquant avec une fine corde, la tourne autour de son cou et lui lie les mains derrière le dos. Alors les policiers utilisent toute leur force pour serrer la corde], ce qui a gravement endommagé mon épaule gauche et a augmenté la douleur dans tout mon corps. Jusqu'à juin de cette année, j'étais toujours incapable de toucher l'eau froide, mes articulations étaient bloquées et je souffrais de douleurs chroniques dans les paumes de mains.

Les gardiens m'ont même forcé à participer "à l’entraînement militaire" pour que je souffre encore plus. Parce que je marchais lentement, on m'a traîné et poussé. Au bout de quelques jours, mes pieds sont devenus de plus en plus douloureux. Je ne pouvais même pas manger. Un jour, parce que je marchais lentement, on m’a interdit d’entrer dans le réfectoire. Je suis resté à l'extérieur sous le soleil brûlant. Pendant l'après-midi, j'ai été retenu et nourri de force par plusieurs policiers. Le cinquième jour, j'ai été emmené de nouveau pour la torture à "la corde nouée".