Destruction systématique de la conscience : surveillance stricte et lavage de cerveau à la Prison pour femmes de Pékin

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Ce sont les prisons, les camps de travaux forcés et les centres de détention du PCC qui ont inventé de faire persécuter les pratiquantes par d’autres prisonnières et des collaboratrices, au moyen de la stricte surveillance et de la soi disant « aide et éducation » (lavage de cerveau). Après plusieurs années de pratique et de développement de tactiques de torture basées sur l’expérience étendue de persécution et de purges dans leurs nombreux mouvements politiques, les autorités de la Prison des femmes de Pékin ont perfectionné le système de surveillance et de lavage de cerveau pour persécuter les pratiquantes de Falun Gong et trouvé des moyens d’intensifier ces tactiques. En utilisant la surveillance stricte et le lavage de cerveau, les prisonnières, instruites par les autorités, emploient les tactiques d’attaque de groupe, de guerre d’usure psychologique, et à tour de rôle épuisent, intimident et torturent les pratiquantes. Pour détruire la santé physique et mentale des pratiquantes, elles ont rendu ces tactiques de persécution procédurales et systématiques.


Tandis que le PCC prive de leur liberté les détenues de droit commun, les tortures impliquant la stricte surveillance et le lavage de cerveau sont censées complètement priver les prisonnières de leurs droits élémentaires et de la sécurité qu’un être humain est en droit d’attendre. En fait ce sont des torture physiques et mentales dissimulées et sournoises.


Sous couvert de suggestions bien voyantes du PCC qui préconise d’ « interdire aux gardiens de prison de commettre de mauvaises actions contre les droits de l’homme élémentaires, » de sa revendication d’une « application civilisée de la Loi, » d’une « application modèle de la loi, » et d’une « administration pénitentiaire ouverte, » les gardiennes de prison ne tabassent, torturent ni n’humilient directement les pratiquantes aussi souvent qu’elles avaient coutume de le faire. Toutefois, chaque incident de stricte surveillance et de lavage de cerveau a été exécuté sous l’instruction des gardiennes. Le système de stricte surveillance et de lavage de cerveau est, en essence, de faire perpétrer la persécution que les gardiennes ne sont pas supposées faire par les prisonnières. Tandis que les gardiennes ont officiellement l’interdiction de commettre de tels crimes, qui laisseraient des preuves de la persécution, elles donnent des indications à leurs prisonnières de confiance, qui comprennent leurs instructions et qui conçoivent même de nouvelles tactiques pour persécuter les pratiquantes. En particulier, la mort de la pratiquante Dong Cuifang était le résultat de la surveillance et du lavage de cerveau perpétré par certaines prisonnières à l’instigation des gardiennes. Après que Dong Cuifang soit morte, aucune des gardiennes de prison ne s’est montrée sur les lieux afin d’éviter de devenir une suspecte. Au lieu de cela, elles sont simplement restées en dehors de la pièce et ont ordonné à d’autres d’enlever le corps.


Tandis que les autorités de la Prison des femmes de Pékin emploient les tactiques de surveillance stricte et de lavage de cerveau, elles n’osent pas les rendre publiques parce que ce système viole sérieusement la constitution et empiète sur les droits de citoyens, tels que le droit à la sécurité personnelle, le droit à intenter des procès, et le droit à la libre expression. Pour éviter la condamnation par les organisations de droits de l’homme internationales, les autorités de la Prison pour femmes de Pékin utilisent le mot "sauvegarde " au lieu de stricte surveillance pour adoucir la brutalité du dernier. En changeant de nom, elles pensent à tord qu'elles pourront prétendre respecter les droits de l’homme. De plus, en utilisant des prisonnières pour surveiller des prisonnières, le système de stricte surveillance et de lavage de cerveau viole la « loi carcérale. » Publiquement les prisons prétendent que les gardiennes doivent directement tenir les prisonnières sous leur contrôle et qu’employer des prisonnières pour contrôler d’autres prisonnières est interdit. Comprenant pleinement les ordonnances de la prison, les autorités de la prison ont du reconnaître publiquement : « le job de convertir Dong Cuifang a été effectué par nos gardiennes, » en dépit de leurs tentatives conséquentes pour se soustraire à leur responsabilité.


Dernièrement, les sections N° 1, N°10, N°4 et N°8 de la prison pour femmes de Pékin ont utilisé largement le système de stricte surveillance et de lavage de cerveau pour persécuter les pratiquantes de Falun Gong. Catégorisée en versions « ouverte » et « cachée », la stricte surveillance est exécutée par des prisonnières régulières qui sont « plus proches du gouvernement, » mais ne sont pas nécessairement capables de faire un « travail idéologique. » Elles doivent être des prisonnières en qui les gardiennes ont confiance, qui peuvent « garder les secrets de la prison » et comprendre les indications des gardiennes sur ce qu’elles doivent faire et en informer les autres prisonnières. D’un autre côté, le lavage de cerveau est principalement effectué par les collaboratrices qui sont devenues complices des gardiennes, bien qu’il soit parfois accompli par des prisonnières régulières. Quelque fois, les autorités instruisent aussi des pratiquantes nouvellement « réformées » à laver le cerveau d’autres pratiquantes afin de tester si elles ont vraiment été « réformées » et les forcer à commettre des crimes.


Une fois qu’une prisonnière est mise en prison, elle sera soumise à la persécution de la surveillance stricte, durant laquelle elle est forcée de partager une cellule avec de une à quatre autres pratiquantes qui ont été instruites à la persécuter. La tâche assignée est de surveiller chaque mouvement des pratiquantes et de les contrôler, y compris les empêcher de faire des grèves de la faim, de pratiquer les exercices du Falun Gong, de communiquer avec d' autres par contact oculaire et gestes de mains, ou faire sortir de l’information ou faire entrer des articles du Falun Gong. Pour les pratiquantes qui maintiennent leur croyance, la tâche s’étend à les empêcher de résister aux abus physiques, de contacter des gens qui visitent la prison ou d'interviewer des prisonnières, de rapporter les offenses aux autorités, d'intenter des actions en justice, ou de clarifier les faits. Elles privent aussi ces pratiquantes de sommeil. Lorsque les pratiquantes crient pour protester, tiennent des grèves de la faim, partagent leurs expériences, se réunissent ou clarifient la vérité, les surveillantes doivent promptement leur couvrir la bouche, les contenir fermement par devant, par derrière, à gauche et à droite, puis les assommer.


Comme la plupart des prisonnières veulent gagner davantage de points pour être libérées plus tôt, elles saisissent chaque opportunité d'être utilisées comme surveillantes. Ainsi elles obtiennent davantage de points sans faire un travail épuisant et obtiennent leur libération avant les autres. Dans les quartiers de la prison où les pratiquantes sont persécutées, participer à la stricte surveillance et au lavage de cerveau est la meilleure garantie d'obtenir plus de points. Celles qui y participent obtiennent des rencontres mensuelles avec leurs proches des "récompenses au niveau du bureau" ou des "recompenses de bonne travailleuse". De plus, elles obtiennent d'autres bénéfices, comme pouvoir retourner chez elles en vacances ou quitter la prison pour des visites. Même derrière les murs de la prison, elles ont une certaine liberté. Ces récompenses les incitent à une compétition mutuelle et sans amènité. Tandis que certaines prisonnières éprouvent initialement de la sympathie pour les pratiquantes, pour leurs propres intérêts, elles tendent à devenir complices des gardes et finissent par les persécuter. En exploitant la compassion et la tolérance des pratiquantes, ces prisonnières font de leur mieux pour parvenir à leurs propres buts sans tenir compte des terribles conséquences.


Le système de stricte surveillance et de lavage de cerveau ne comprend pas que des récompenses mais aussi des punitions. S'il y a des incidents, elles seront punies, leurs points révoqués, et leurs termes prolongés. Les règles cachées dans la prison des femmes confondent le bien et le mal. Les "erreurs " des surveillantes et des collaboratrices ne sont pas lorsqu'elles blessent, paralysent où même tuent des pratiquantes, mais lorqu'elles ne sauvegardent pas de tout leur coeur l'intérêt de la prison et des gardes. Certaines prisonnières ont été privées des visites de leur famille parce qu'elles avaient parlé de la persécution par accident, tandis que les points d'autres prisonnières ont été révoqués et leur terme de prison reconduit parce qu'elles avaient suggéré que les pratiquantes soient traitées moins brutalement. Certaines prisonnières que les autorités de la prison utilisent pour laver le cerveau des pratiquantes ne sont que des tueuses à gage. Par exemple pour avoir brutalement abusé et battu les pratiquantes Yuan Lin, Gong Ruiping, and Yue Changzhi, les tueuses à gage Zhu Shuxian, Zhu Baolian, Yu Jia, Wu Yueping, Wu Dan, and Huan Xiaohon, ont reçu des points récompensant leur brutalité et leur terme de prison a été réduit. En particulier, les criminelles qui ont tué Dong Cuifang, telles que Li Xiaobin, Li Xiaomei, et Jin Hongwei, ont toutes reçu des réductions de termes spectaculaires et la permission de rentrer chez elles pour les vacances.


Le système de stricte surveillance et de lavage de cerveau ne torture pas seulement les pratiquantes de Falun Gong, mais encourage la tricherie et détruit la conscience, et par conséquent est aussi la persécution des surveillantes et des collaboratrices elles-mêmes. Alors que les prisons sont censées être l'endroit où on corrige les mauvaises personnes, le système de persécution ferme les yeux sur les crimes à l'intérieur des cellules de prison, exploîte à l'extrême la haine et la méfiance entre personnes , force celles qui ont utilisées pour laver le cerveau des pratiquantes mais montrent de la sympathie envers elles à garder leurs distances, dénigre celles qui ont bon coeur et stimule et encourage le côté mauvais de l' être humain. Avec l'appui des gardes de la pirson et des autorités, les surveillantes et celles qui lavent le cerveau des pratiquantes peuvent persécuter ces dernières à volonté. Après qu'elles aient assisté à la façon dont la gardienne Zhen Yumei a battu et humilié la pratiquante Zhou Zhi, lorque le chef de la prison a enquêté sur l'incident elles ont nié y avoir assisté.


À une autre occasion, Li Xiaobin, Li Xiaomei, et Jin Hongwei ont intentionnellement donné un faux témoignage comme quoi la pratiquante Dong Cuifang souffrait d'une maladie vasculaire avant sa mort, pour couvrir le fait que Dong Cuifang a été assassinée.


Dans la prison des femmes de Pékin, des surveillantes très rusées et vicieuses ont gagné l'appui des autorités de la prison tandis que Mme Mei, qui a refusé de tabasser les pratiquantes, a été interrogée par les gardiennes. Mme Liu avait refusé d'être "réformée", mais certaines prisonnières l'ont entourée et torturée. Pour obtenir la confiance des autorités, Mme Liu a par la suite du montrer sa détermination à être "réformée". Elle est devenue encore plus vicieuse que les autres, mais en privé, elle disait aux pratiquantes qu'elle battait "je suis forcée de te battre. Sinon, les gardiennes diront que je ne suis pas vraiment réformée et me puniront." La distorsion de la droiture et l'encouragement de la nature animale par les autorités de la prison ont amené certaines prisonnières à persécuter les pratiquantes de Falun Gong avec les moyens les plus viles. La prisonnière Liang Hui, condamnée pour meurtre, a une fois vicieusement torturé des pratiquantes parmi lesquelles Lei Xiaoting afin d'obtenir une réduction de son terme de prison, et elle a été félicitée et récompensée en conséquence par les autorités de la prison. Toutefois son expérience l'a hantée dans ses rêves et elle tremblait souvent de peur. En fait, détruire leur conscience est la plus grave persécution des surveillantes parce que cela détruit leurs âmes.


Date de l'article original : 13/8/2007

Version Chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2007/6/30/157895.html

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