Allemagne : SOS - Voyage à bicyclette de Heidelberg à Bonn : S’efforcer ensemble de secourir Xiong Wei (IIème partie) (photos)

Surmonter les difficultés pour la liberté d' innocents
17 août 2002 – Comme nous n’avions pas pris de rendez-vous avec les gouvernements locaux, parfois nous n’avons pas réussi à rencontrer les « Représentants exécutifs », les maires. Cependant, nous avons toujours rencontré leurs administrés. Ils on offert leur soutien à notre cause et à notre appel comme nous le sollicitions. Même dans les plus petites villes, nous avons laissé des lettres d’appel dans les boîtes aux lettres des gouvernement municipaux – nous ne voulions pas laisser quiconque de côté.

Après avoir roulé de nombreuses heures sur les routes vallonnées, la route qui nous restait à faire semblait sans fin. Je n’en pouvais plus. Je me sentais si impuissante, des larmes coulaient sur mon visage. Ce n’est pas seulement que le voyage semblait si difficile, mais aussi la pensée que peut-être le voyage tout entier ne signifiait rien jusqu’à ce que ma sœur me dise, « Souviens-toi toujours, ce que nous faisons n’est pas pour nous-mêmes. » Je me suis éveillée d’un coup. J’ai réalisé comme mes pensées étaient égoïstes et honteuses. Xiong Wei pouvait être torturée à tout moment dans le camp de travail. La raison pour laquelle nous nous étions embarquées dans ce voyage était de l’aider. Comment pouvais-je me laissez ainsi aller au découragement à cause d’un route accidentée ? J’ai réalisé cela, j’ai retrouvé l’énergie nécessaire pour continuer à pédaler. Je savais que nous endurions pour Xiong Wei et pour les autres pratiquants en Chine.

Le soleil se couche mais la route à parcourir est encore longue

Nous avons traversé une région peu peuplée. Près d’une ferme, la chaîne du vélo de ma sœur a déraillé. Après avoir finalement réussi à la remettre, nous avons demandé à un habitant si nous pouvions laver nos mains tâchées de graisse. La femme a accepté immédiatement. L’homme a remarqué notre T-shirt jaune SOS. Après qu’il ait écouté la raison de notre voyage, il a appelé chez le maire de notre prochain arrêt et a pris rendez-vous le lendemain.
Très souvent, nous avons eu besoin de téléphoner pour vérifier où étaient les églises qui proposaient des chambres. Au départ nous ne nous sentions pas à l’aise de faire cela, mais bien vite nous avons découvert que beaucoup de gens étaient tout disposés à nous aider. Ils étaient souvent touchés en apprenant que de jeunes personnes comme nous faisaient un tel sacrifice pour les autres.

Le Maire de Kolpingdiözesan de la Ville de Alzey dit aux pratiquants, "Lutter pour la liberté et la justice, vous faîtes la juste chose. Continuez vos efforts et je vous souhaite le succès!"

" Vous êtes si courageuses et dévouées. Nous vous souhaitons de réussir!"

De nombreuses personnes qui nous ont aidé ont aussi signé leurs noms sur notre livre SOS !