Peinture murale de Xian - Dynastie Tang |
Li Daliang ( 586-644 après Jésus-Christ, Dynastie Tang) était du canton de Jingyang (dans l'actuelle province du Shaanxi). Il était un discret et honnête fonctionnaire de la capitale. Bien que n'ayant pas la réputation d' un brillant orateur, il n’hésitait pas à s’engager dans des discussions franches et ouvertes avec l’Empereur, se montrant tenace et inébranlable. Il avait aussi de hauts standards moraux, faisait montre de loyauté envers ses amis, et rendait leur gentillesse aux autres.
En tant que fonctionnaire gouvernemental, Li se souciait peu de sa propre renommée et donnait toujours à l’Empereur un avis franc. Le peuple et le pays bénéficiaient en conséquence des nombreuses bonnes suggestions que Li faisait à l’Empereur Tang Taizhong.
La première nomination officielle de Li fut Maire de Yuezhong. Au début de l’année de Zhen’guan ( la période du règne de Tang Taizhong est appelée Zhen’guan), il fut transféré au gouvernement central et promu Taifuqing ( un poste très proche de l’Empereur). Plus tard, il fut nommé Maire de la ville de Liangzhou. Un des fonctionnaires qui travaillait avec lui repéra une fois un aigle magnifique, et suggéra que Li l'offre à l’Empereur en guise de cadeau (Tang Taizhong aimait à avoir des aigles comme animaux de compagnie). Dans une lettre secrète à l’Empereur, Li écrivit : ‘’ Votre Altesse, vous avez cessé de chasser, il y a longtemps, mais un de vos fonctionnaires a cherché des aigles pour vous. Si l'idée vient de vous, vous violez vos anciennes règles ; mais s’il s’agit de sa propre idée, vous avez auprès de vous la mauvaise personne.’’
Taizhong répondit : ‘’ Puisque j’ai en vous un si bon fonctionnaire, je n’ai en fait à m’inquiéter de rien. Les anciens accordaient un grand poids à des paroles comme les vôtres, peut-être autant que des milliers de livres. Aujourd’hui, je vous offre un huping ( un vase étranger). Bien qu’il ne pèse pas autant, c’est un de mes biens personnels.’’ Plus tard, l’Empereur lui offrît aussi le livre Han Ji ( Histoire de Han).
Li Daliang avait aussi de hauts standards moraux et montrait de la loyauté envers ses amis. Il servit son frère aîné et sa belle-sœur, et y gagna une grande réputation. Lorsque de pauvres parents mouraient sans laisser suffisamment d'argent pour l'enterrement, Li en assumait toujours la charge. Le gouvernement lui avait octroyé de nombreux serviteurs, mais Li les donna à tous les membres de sa famille. Bien qu’étant un fonctionnaire célèbre et de haut rang, il vivait une vie simple. Son domicile était petit et sans prétention, sans aucune décoration.
Après avoir vaincu Fu Gongshi, Li fut récompensé d'une centaine de serviteurs. Mais il leur dit : ‘’ Vous êtes tous les enfants de bonnes personnes, mais le malheur a fait de vous des sans domiciles. Comment pourrais-je vous prendre comme serviteurs ?’’ Il les relâcha tous. Lorsque l’Empereur Tang Gaozu ( père de Tang Taizhong) entendit ceci, il loua l’action de Li.
Lorsque les autres sont bons avec vous, vous devriez vous souvenir d’eux et le leur rendre. C'est ce qu'on appelle ‘’Zhi En Bi Bao’’ (‘’ Se souvenir de la gentillesse des autres et la rembourser’’). Li vivait avec ce proverbe. Une fois, Zhang Bi sauva la vie de Li Daliang. Après que Li soit devenu riche et célèbre, il pensait souvent à Zhang et cherchait des opportunités de le rembourser. Mais Zhang était aussi une personne de haute qualité morale. Il aidait et secourait les autres sans jamais attendre de remboursement. En fait, lorsqu’il entendit que Li cherchait à lui rendre sa gentillesse, il l’évita à dessein.
Li chercha Zhang partout mais fut incapable de le trouver. Un jour, il le rencontra finalement dans la rue. Des larmes dans les yeux, il tint les mains de Zhang dans les siennes et lui offrit humblement toute sa
Zhang insista pour ne pas accepter. Li dit aussi à l’Empereur que les accomplissements de Zhang était largement responsables de ses propres succès. Il demanda à l’Empereur de donner ses propres positions et titres à Zhang. L’Empereur promut Zhang à la demande de Li.
Chacun loua alors Li pour s'être souvenu et avoir rendu la gentillesse qu’il avait reçue de Zhang ; Dans le même temps, tous rendirent hommage à l'humilité de Zhang.
Version chinoise :
【神传文化】直言进谏 重义报恩
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.