Admiration et louanges pour un grand empereur

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L’empereur Taizong de la Dynastie Tang, appelé à sa naissance Li Shimin, était issu d’une famille noble. Le nom de “Shimin" [en chinois, "Shi" signifie "monde," "min" signifie "peuple"] combinés ensemble ils signifient "sauver le monde et permettre au peuple d’être en sécurité." Il avait de grands objectifs avant de devenir empereur. Il était intelligent et courageux. Du fait de la bravoure qu’il manifesta tout au long de sa vie et parce qu’il ne perdit jamais son enthousiasme vigoureux, il devint le père de la glorieuse Grande Dynastie des Tang, établissant ainsi un grand empire, qui était en ce temps là et est jusqu'à aujourd'hui connu de toutes les races et nations du monde. Il était ce genre de héro que l’histoire rencontre rarement.

1. lever une armée, combattre l’ennemi et libérer la Nation

Etant jeune, Li Shimin avait pratiqué les arts martiaux et étudié tout ce qui méritait d’être appris. A 18 ans, il servit sous les ordres de son père, Li Yuan, lors de la rébellion contre l’empereur Yang de la Dynastie Sui. Ils publièrent une condamnation officielle qui révélait le caractère de l’empereur Yang. Il lui firent savoir qu’il écoutait des calomnies et prenait conseil sans connaître la vérité, y compris quand il s'agissait de tuer de bons et loyaux fonctionnaires. Li Shimin exigeait de son armée une discipline stricte. Ses troupes capturèrent le Duc de Xihe et le corrompu shérif Gao Deru. Li Shimin leur dit : "Mon objectif quand je suis entré en guerre était de sortir le peuple de cette vie de misère et de le débarrasser de ces fonctionnaires corrompus !" Il ordonna donc l’exécution de Gao Deru. Sa première campagne militaire de Xihe prit ainsi fin sur une glorieuse victoire.

En route pour la conquête de Houyi, Li Shimin se trouva à court de provisions. Il entendit que les Tujue de l’Est s’apprêtaient à attaquer Taiyuan, parce que les lignes de défense y étaient faibles. Li Yuan voulut battre en retraite vers Taiyuan pour planifier sa prochaine étape. Cependant, après avoir minutieusement évaluer la situation, Li Shimin pensa que les lignes de défense de Houyi n’étaient pas assez fortes pour attaquer. Par conséquent, il décida d’attaquer d’abord Houyi et ensuite d’avancer sur Xianyang pour tenter de la conquérir. Il croyait que son plan était la bonne stratégie qui apporterait le succès. Malheureusement, Li Yuan n’accepta pas ce plan.

Quand il réalisa que les troupes avaient commencé à se retirer, Li Shimin était très inquiet. Il cria très fort et Li Yuan entendit ce cri. Il demanda une explication à Li Shimin. Li Shimin lui dit : "Nous sommes maintenant impliqués dans une guerre juste. Si nous attaquons vers l’avant, nous gagnerons chaque bataille. Mais, si nous battons en retraite, nos troupes seront désavantagées. Si nos ennemis nous attaquent par l’arrière, nous serons battus et nos soldats tués. J'en ’étais si chagriné que je n’ai pu m’empêché de crier." En entendant cela, Li Yuan comprit l’intelligence de cette stratégie et ordonna aux troupes qui battaient en retraite de revenir en position.

Le ravitaillement arriva peu de temps après cela. Li Yuan et Li Shimin attaquèrent Houyi et remportèrent la victoire avec peu de perte. Puis ils marchèrent sur Chang 'an. Le commandant de la ville capitula. En l’année 618, Li Yuan se proclama empereur de Chang'an et y établit la Dynastie des Tang. Li Shimin fut nommé Prince de Qin.

Quand fut établi pour la première fois la Dynastie des Tang, de nombreuses forces militaires occupaient différentes régions et se battaient entre elles. Li Shimin réussit à unifier l’empire en faisant la paix avec toutes ces factions.

Au combat, Li Shimin était toujours sur le front. Il prenait ses repas avec ses généraux et ses soldats, partageant leurs joies et leurs peines. Un jour, alors qu’il patrouillait avec 500 soldats, ils furent encerclés par l’armée ennemie. Le Général Shan Qiong chargea en direction de Li Shimin avec une longue lance. Wei Chide accepta le défi, désarçonna Shan Qiong aidant ainsi Li Shimin à déjouer l’attaque ennemie.

Li Shimin établit un bon exemple. Une fois, il ne mangea ni n’ enleva son armure de deux jours. Les officiers et soldats étaient aussi très fatigués et affamés. Bien qu’il n’y eut qu’un agneau, Li Shimin le partagea avec eux, s’attirant la sympathie de tous. C’est pour cette raison qu’ils se battaient avec toutes leurs capacités. La moralité des troupes de Li Shimin était très élevée, ainsi ils gagnaient chaque bataille. Cela ne prit que dix ans pour unifier la nation.

Li Shimin fonda un institut d’apprentissage dans l’aile Ouest du Palais Qin. Il y invita des érudits. Parmi les dix-huit érudits qui répondirent à l’invitation, les plus connus étaient Fang Xuanling et Du Ruhui. Chaque fois que cela était possible, Li Shimin tenaient avec eux des discussions concernant l’histoire. L’institut était hautement respecté. On disait de toute personne ayant servi dans cet institut, qu’il "avait gravi Ying Zhou." [Selon la légende Chinoise, Ying Zhou est une montagne céleste].

2. Appeler ouvertement à la critique et nommer les fonctionnaires en fonction de leurs talents

L’empereur Taizong traitait tous ses ennemis avec compassion. C’est la raison pour laquelle nombre de ses anciens ennemis devinrent des officiels de l’empire, loyaux et talentueux, parmi lesquels Wei Zheng. Il soumit plus de 200 suggestions à l’empereur Taizong, qui les adopta presque toutes. La mort de Wei Zheng chagrina beaucoup l’empereur Taizong qui dit : "Avec un miroir en bronze, quelqu’un peut voir s’il est correctement vêtu. Avec l’histoire comme miroir, quelqu’un peut comprendre l’essor et la chute d’une nation. Avec des hommes comme miroir, on peut voir si on est juste ou non. Aujourd'hui, avec la mort de Wei Zheng, j’ai perdu mon plus fidèle miroir"

L’empereur Taizong était sage et plein de ressources. Cependant, il n’était pas un opportuniste, ni ne complotait contre quiconque. Il était toujours attentif aux critiques et aux suggestions. Il disait : "Des critiques honnêtes et franches peuvent sembler dures, mais elles sont utiles dans la gestion d’une nation." Un fois, il demanda à ses officiels de le critiquer. Zhangsun Wuji et d’autres ne faisaient que le complimenter. L’empereur leur dit, "Je vous ai demandé quelles erreurs j’avais commises ! Mais vous ne faîtes que me flatter. J’aimerai discuter ouvertement des points forts et des lacunes de chacun, aussi vous pouvez abandonner votre propension à la flatterie." Alors l’empereur dit à tous ses officiels quelles étaient leurs forces et leurs faiblesses.

Quelqu’un s’inquiéta que critiquer l’empereur ne lui fît perdre la face. L’empereur Taizong lui dit : "Si le peuple n’ose pas parler, sa colère sera contenue à l’intérieur et je ne connaîtrai jamais la situation réelle. C’est cela qui m’inquiète vraiment. Si je suis en faute, vous pouvez ouvertement me le signaler. Je ne vous châtierai point. C’est tragique pour quelqu’un d'ignorer ses erreurs !" Après cela les officiels n’eurent plus de doutes sur les véritables intentions de l’empereur et lui soumirent par écrit les succès et les échecs de ses décisions.

Le Général Chang n’était pas bon à l’écrit. Donc il demanda à un de ses pauvres invités, M. Ma Zhou, qui habitait chez lui, d’écrire pour lui. Ma fit plus de vingt suggestions, toutes visaient à éliminer les injustices. L’empereur Taizong ne crut pas que c’était véritablement écrit par Chang He, qui était un officier militaire. Donc il lui posa personnellement la question. Après que Chang He ait expliqué les faits, l’empereur Taizong lui dit : "Ceci n’a pas été écrit par vous. Vous auriez dû mettre le nom de Ma sur le document. C’eut été une approche plus raisonnable. J’accepte en toute sincérité les suggestions et les critiques, vous devriez également faire de même." Il pressa Ma Zhou de venir le voir plus souvent. Après une courte conversation avec Ma, il nomma ce dernier officiel au ministère du conseil de l’empereur. Ma devint plus tard un officiel très célèbre.

Bien que l’empereur Taizong ait ouvert toute grande la porte dans ses recherches de bons fonctionnaires, il n’a jamais abaissé ses principes. Au lieu de cela, il faisait très attention aux valeurs morales et aux talents des gens.

Il nomma aussi les bonnes personnes aux bons postes faisant que les points forts de ces personnes soient pleinement utilisés. Prenons les cas de Fang Xueling et de Du Ruhui, qui furent tous deux très célèbres, comme exemples. Ils n’étaient pas doués dans les relations individuelles et les affaires triviales, mais ils étaient compétents pour les affaires de politiques et de stratégie nationale. Par conséquent, ils occupèrent les postes de premier ministre. Quant à Dai Zhou, il n’était pas du type académique, mais il était très droit, donc il fut nommé juge. Il s’avéra être très efficace et compétent. L’empereur le tenait en haute estime.

Pour nommer les fonctionnaires locaux, l’empereur se dépensa beaucoup. Les noms et les autres informations de bases de tous les gouverneurs d’état étaient écrits sur un grand tableau dans sa chambre à coucher. Ce registre était mis à jour à chaque fois que de nouvelles informations étaient reçues. Ceci permettait à l’empereur de toujours savoir ce qui était accompli et par qui. Il offrait également aux érudits de bonnes opportunités par le biais du Système Impérial d’Examens. A chaque fois qu’il voyait un érudit nouvellement sélectionné qui venait tout juste de réussir un examen, il disait joyeusement, "Toutes les personnes compétentes sont maintenant au service du pays."

3. Travailler pour le bien du peuple et vivre une vie simple et disciplinée

L’empereur Taizong annonça la théorie, "Les gens sont la racine de l’état." Il introduisit de nombreuses initiatives pour développer l’économie, telle que la promotion du "Schéma d’égalité des terres" (attribution d’une part égale de terres arables), encourageant les gens à cultiver les terres marginales, adoptant une nouvelle codification des taxes allégeant ainsi la charge des impôts sur le peuple, les encourageant à avoir plus d’enfants, améliorant la productivité, développant les systèmes d’irrigations et d’assèchements des rivières ainsi que des tranchées.

Un certain officiel s’inquiétait que l’allègement des impôts ne réduise les revenus de l’état. Il suggéra par conséquent "La nation a besoin d’entrées d’argent aujourd'hui . Si nous ne pensons qu’au bien du peuple, le pays n’aura pas la capacité de se lancer dans de grands projets."

En entendant cela, l’empereur Taizhong dit aux fonctionnaires : "Pour constituer une nation, nous devons d’abord gagner la confiance du peuple. Si nous voulons une nation forte, nous devons d’abord favoriser la prospérité du peuple. Si le peuple n’est pas satisfait, la nation aura des problèmes. Rien n’est plus important que cela."

Il s’assura également qu’un nouveau système judiciaire soit mis en oeuvre pour renforcer la justice du pays.

La nation devint très prospère. Les fermiers moissonnèrent successivement d’exceptionnelles récoltes et les prix de la nourriture diminuèrent Les gens commencèrent à vivre et à travailler dans la paix et la prospérité et la nation devint très forte.

L’empereur Taizong établit également un bon exemple pour ses fonctionnaires en terme d’austérité. Le palais construit au début de la Dynastie des Sui commençait à se détériorer. Il édicta une règle qui stipulait que les fonctionnaires ne devaient pas vivre de façon trop luxueuse ni de manière extravagante. Par conséquent, tous les fonctionnaires vécurent modestement. Les terres étaient gouvernées par des fonctionnaires honnêtes qui n’étaient pas corrompus. Dai Zhou était un tel officiel affecté au Ministère des Revenus. Du fait de son mode de vie simple, il n’y avait pas d'endroit dans sa maison où lui rendre hommage après sa mort. Wei Zeng vivait d’une façon similaire. Il ne posséda pas de maison atitrée de toute sa vie.

L’empereur Taizong attachait également beaucoup d’attention à la culture personnelle. Ses talents littéraires étaient exceptionnels. Mais puisqu’il ne recherchait pas a célébrité et était très modeste, il interdit aux gens de publier la compilation de ses poèmes et essais. Il dit, "Si mes écrits sont assez bons, l’histoire le dira. Ils resteront jusqu’à cent générations. S’ils ne sont pas bons, quel intérêt y a t-il à les compiler et à les publier ? L’empereur Liang Wu, le dernier empereur Chen et l’empereur Yang ont tous fait publier leurs oeuvres littéraires, mais aucun d’entre eux n'a réussi à sauver sa Dynastie. Donc quel est l’intérêt de les publier? Ce qui est le plus dangereux pour un empereur c’est l’absence d’une bonne politique et de la moralité. Qu’apporteront de bien ces compilations au pays!"

Les gens de la Dynastie des Qing ont compilé ses poèmes et ses essais et les ont publiés dans les recueils, "Poésie Complète des Tang" et "Travaux de Prose Complets des Tang." Sept volumes de ses travaux de prose, cinq odes et un volume compilant 69 poèmes.

4. Différentes ethnies vivent en harmonie, La Grande Dynastie des Tang à son apogée

Grâce aux efforts de l’empereur Taizong, le peuple Han et les minorités vivaient ensembles en harmonie. Il nomma des fonctionnaires provenant des groupes ethniques minoritaires. Il permit aussi aux minorités de vivre de façon permanente à Chang'an. Plus de 10,000 familles Tu Xue s’établirent en ce temps là à Chang'an. En 630 Avant Notre Ere, les chefs de toutes les minorités du Nord Ouest de la Chine demandèrent ensemble que l’empereur Taizong adopte le titre de "Khan Céleste." L’empereur Taizong accepta cette suggestion et utilisa le sceau de "Khan Céleste" pour signer tous ses documents qui concernaient les minorités du Nord Ouest.

Une fois, Taishang Huang (aussi traduit par "empereur à la retraite") Li Yuan et l’empereur Taizong invitèrent des fonctionnaires à un banquet. Li Yuang demanda à Khan Jieli de danser pour mettre de l’ambiance, puis demanda à Feng Zhidai, le chef de l’ethnie des Man du Sud de composer et de réciter des poèmes. Tout le monde était de joyeuse humeur. Li Yuan dit avec beaucoup de plaisir : "Toutes les ethnies sont devenues une seule famille. Cela ne s’est jamais vu dans l’histoire!"

Plus tard, l’empereur Taizong demanda à ses fonctionnaires, "Comment pouvons nous résoudre les conflits entre les différentes ethnies?" Aucune réponse n’était satisfaisante, si bien qu’il trouva cinq suggestions. La dernière d’entre elles fut d' "aimer et de protéger les minorités tout comme vous faîtes avec l’ethnie Han."

Sous le règne de Taizong, de la Dynastie des Tang la Chine devint le pays dans le monde le plus avancé politiquement, économiquement et culturellement, possédant un vaste territoire. Une "Prospérité de Zhenguan" des plus magnifique et colorée y vit le jour et fut consignée dans l’histoire de la Chine.

L’empereur Taizong adopta une gestion politique souple, se souciant du peuple, nommant les érudits talentueux et s’assurant qu’aucune injustice ne soit commise. Quand à la gestion des affaires extérieures, il utilisa principalement de bons principes moraux ainsi que de bonnes politiques diplomatiques. Mais, quand c’était nécessaire, il utilisait la force militaire. Ceci fit de la Chine le pays le plus fort du monde, lui permettant ainsi de donner le jour à la première civilisation. De nombreux pays ont adopté la majorités des règles édictées par la Dynastie des Tang, parmi eux l’ancien Japon. Beaucoup de diplomates, d’étudiants, d’artistes et de moines d’Asie et d’Afrique sont allés à Chang'an. La capitale des Tang devint la capitale du monde. Le développement culturel et religieux était à son apogée dans toute sa splendeur. Du fait de la position dominante des Tang dans le monde, les étrangers commencèrent à désigner les diplomates et hommes d’affaires chinois qui voyageaient dans les pays d’Asie comme "les fils des Tang." Même encore de nos jours, certains occidentaux continuent a appeler les chinois "le peuple Tang."

En temps de guerre, Li Shimin recruta les plus courageux héros et généraux talentueux pour son armée, alors qu’en temps de paix il recrutait les érudits et les experts les plus exceptionnels du palais. Pendant son règne, il joua un rôle de modèle pour tous ses fonctionnaires. Il établit une société et une culture prospères. Les gens continuent à aimer et regretter cette Dynastie céleste, qui est encore très vivante dans leur mémoire. Le sens de la justice de l’empereur Taizong, sa compassion, sa personnalité modeste et son esprit vaste étaient respectés et admirés par tous.


Date de l'article original: 12/6 /2007
Version Chinoise disponible à http://minghui.ca/mh/articles/2007/5/3/153710.html


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