Le 27 avril a eu lieu la deuxième série d'auditions du procès Wang Bo dans la ville de Shijiazhuang. Six avocats de la défense de Pékin sont courageusement sortis de l’ombre du PCC et ont bravement plaidé non coupable en faveur de la famille de Wang Bo. Cela a attiré l’attention de la communauté internationale.
Ces six avocats venaient de quatre cabinets juridiques de Pékin et ils sont : Li Heping, Li Xiogbing, Zhang Lihui, Li Shunzhang, Teng Biao, Wu Hongwei. Du point de vue de la législation, de l’application de la justice et de la loi, ils ont présenté des faits et des preuves pour étayer leur défense. Ils ont cité 13 violations des procédures légales par les autorités et ont présenté des rapports de défense supplémentaires pour la défense.
Le 14 mai, Lu Ling, le président du tribunal dans le procès Wang Bo s'est rendu à Pékin pour discuter de l'avancée du cas avec les plus Hautes Autorités. Le 16 mai, l’infâme Luo Gan, Secrétaire politique et judiciaire du Comité du PCC est personnellement venu à Shijiazhuang pour suivre l’affaire. On n'a pas revu les juges du procès Wang Bo depuis. Le 21 mai, les parents de Wang Bo sont allés au tribunal intermédiaire pour demander la liberté conditionnelle de Wang. Le juge Lu Ling a dit que la deuxième audition avait déjà rendu son verdict et que l’affaire avait été renvoyée à la cour primaire. Il a dit aussi dit que tout ce qui s'y rapportait, y compris la liberté conditionnelle devrait être redirigé vers la Cour primaire. Quand la famille de Wang Bo lui a demandé pourquoi les avocats n’en avaient pas été notifiés, Lu Ling a éludé la question.
Le juge de la Cour primaire dans le district de Changan a dit que l’affaire n'avait pas été renvoyée à la Cour primaire puisque celle-ci n'avait pas autorité pour prendre une décision dans ce procès. La décision avait déjà été prise de maintenir la condamnation originale, et il a dit que les défendeurs en avaient été avertis. Les parents de Wang Bo ont appelé le centre de détention qui leur a dit n’avoir reçu aucune notification dans ce sens.
Aucun des six avocats n'a a été averti non plus. Le juge n’a pas pu être joint au téléphone pour un suivi par la suite . Les avocats ont considéré que le Tribunal intermédiaire de Shijiazhuang violait les procédures légales. Le résultat de la deuxième audition devrait être rendu public, et les avocats et les défendeurs notifiés, que ce soit en corrigeant la condamnation originale ou en la maintenant ou en renvoyant l’affaire au tribunal primaire pour une ré- audition. Ils ne peuvent juste esquiver leur responsabilité comme ils le font.
La première audition du procès de Wang Bo présentait plusieurs problèmes : une énonciation des faits peu claire, des preuves insuffisantes, des procédures violant la loi, une mauvaise application des lois. Tout cela a attiré l’attention des médias d'outremer. La deuxième audition n’a pas corrigé les erreurs précédentes, et a même été pire, par exemple en présentant comme preuve des dépliants n'ayant rien à voir avec l’affaire.
La deuxième série d'auditions doit corriger les erreurs de la première et les trois membres innocents de la famille Wang Bo devraient être libérés inconditionnellement. Le tribunal intermédaire de la ville de Shijiazhuang élude ses responsabilités, ignorant le juste plaidoyer des avocats, ne prêtant aucune attention aux conséquences sociales et violant ouvertement la loi face à des preuves évidentes. Le tribunal agit ainsi pour plaire aux Hauts fonctionnaires du PCC. En fait cette soi disant audition de pratiquants de Falun Gong est juste un procès pour l'exemple, un coup monté contre les pratiquants. Elle utilise le prétexte de la loi pour couvrir la brutale persécution de citoyens bienveillants.
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2007/5/24/155481.html
Traduit de l’anglais de
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2007/6/1/86336.html
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