Le Président allemand parle des droits de l’homme avec Hu Jintao à Pékin

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Le 24 mai 2007, le deuxième jour de la visite du Président allemand Horst Koehler en Chine, il a eu un dialogue portes closes avec le Président chinois Hu Jintao pendant une heure. Le Président Koehler a soulevé la question de la situation insatisfaisante des droits de l’homme durant le dialogue.

Selon un membre de l’entourage, en rencontrant Hu Jintao, M. Koehler a souligné que chaque régime politique a besoin de la confiance de sa population, et que le respect pour les droits de l’homme peut renforcer la confiance du peuple dans son gouvernement. Il a également rappelé que durant la visite de Hu à Berlin, en novembre 2005, ils avaient déjà abordé ce sujet et l’avaient rendu public à la conférence à Berlin. Dans l’entretien, il a demandé à Hu de respecter les droits fondamentaux des personnes et dit que c’est seulement lorsque la liberté et la créativité des gens étaient pleinement protégées, qu’une nation pouvait connaître une paix et une stabilité à long terme. À chaque rencontre avec M. Hu, M. Koelher a toujours mentionné la leçon que l’Allemagne a retenu de la Seconde Guerre Mondiale.

Comment M. Koelher allait aborder la question sensible des droits de l’homme à sa rencontre avec le chef du régime communiste chinois à Pékin était le point focal pour les médias et le grand public allemands. Avant la visite d’état de Koelher en Chine, deux incidents significatifs se sont produits. Le premier s’est produit dix jours avant le départ de Keohler en Chine, le Parlement fédéral allemand a passé à une majorité écrasante une résolution, tous partis confondus, condamnant le système de travail forcé en Chine. Compte tenu de cela, l’administration de Pékin a spécialement convoqué l’Ambassadeur allemand en Chine pour accuser le Parlement allemand d’interférer avec les affaires internes de la Chine. Cependant, les membres du Parlement allemand ont proclamé qu’en tant que signataire de la Convention des droits de l’homme des Nations Unies, il était légal que l’Allemagne condamne le statut des droits de l’homme de la Chine.

D’autre part, une semaine avant la visite d’état de Koelher en Chine, un dialogue des droits de l’homme UE-Chine était présidé par l’Allemagne et tenu à Berlin, auquel Human Watch China et China Labour Bulletin étaient invités par l’Allemagne. Comme ces deux organisations non-gouvernementales étaient considérées comme des « organisations hostiles » par la Chine, des représentants du régime communiste chinois ont demandé au côté allemand de ne pas les laisser entrer sur les lieux. Après que la requête déraisonnable de la Chine ait été rejetée, la délégation chinoise s’est immédiatement retirée du dialogue. Par la suite, China Human Watch et China Labour Bulletin ont exprimé que comme la Chine ne tolérait pas la rencontre avec les organisations critiquant son statut des droits de l’homme, les gens doutaient de la sincérité du régime communiste chinois en prétendant vouloir améliorer sa situation des droits de l’homme.

Avant la visite de Koehler en Chine, la Société Internationale pour les Droits de l’Homme (IGFM), qui est basée à Francfort, a publié une déclaration de presse appelant Koelher à « protester spécialement contre le système des camps de travaux forcés de la Chine. » La déclaration mentionnait de plus la détérioration de la situation des droits de l’homme en Chine. En mars dernier, l’avocat canadien des droits de l’homme David Matas et l’ancien Secrétaire d’État canadien pour l’Asie et le Pacifique M. David Kilgour ont dénoncé les atrocités du régime communiste chinois qui prélève les organes de personnes vivantes pour les vendre pour la transplantation. La majorité écrasante des victimes étaient des pratiquants de Falun Gong qui sont soit morts sur la table d’opération soit ont été tués par la suite.

Après l’entretien entre Koelher et Hu Jintao, le Die Welt, un des plus célèbre quotidien d’Allemagne, a affiché en ligne un commentaire disant : « Commenter le statut des droits de l’homme en Chine est loin d’être insignifiant. » Il a ensuite ajouté qu’avec les claques économiques, le leadership de la Chine ne serait certainement pas satisfait que son partenaire commercial occidental leur révèle en pleine face les erreurs de la Chine. Ça ne veut pas dire que l’inspiration morale des pays occidentaux soit si puissante que le leadership de Pékin ressent une condamnation de leur conscience. Ce qui est critique c’est que la condamnation soit capable de leur faire remarquer les conflits avec le régime en place, dont ils devraient être bien au courant.

Date de l'article original : 30/5/2007

Version Chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2007/5/26/155634.html

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