Le 20 août 2002, sept organisations civiles, politiques et des droits de l’hommes de Hong Kong, comprenant le Comité commun de Droits de l’Homme de Hong Kong , Human Rights Watch de Hong kong, le Parti Démocratique, Frontline, le Service des Rues et de la Main-d’œuvre, le syndicat ouvrier de Hong Kong et Action 4-5 ont tenu une conférence de presse intitulée « Les civils manifestent contre la répression des droits du citoyen – Si une condamnation doit être prononcée, on peut toujours inventer une loi ». Ils ont condamné la police qui a utilisé une succession de moyens violents et brutaux pour interférer avec les droits du citoyen de faire appel pacifiquement et se rassembler publiquement. Ils ont condamné l’abus d’autorité de la police pour empêcher les citoyens de pratiquer leurs droits civils. En même temps, ils ont déclaré que la police a fréquemment exploité des lacunes trouvées dans les lois et règlements et même utilisé des lois sans rapport avec des sujets tels que « l’obstruction publique », qui ont été écrites en visant les vendeurs de rues, afin de poursuivre les pratiquants de Falun Gong pendant leur appel pacifique. La police a utilisé cela pour opprimer les manifestants et a ensuite utilisé la couverture « de gestion des affaires en accord avec la loi » pour tromper les gens, en essayant de durcir les libertés à Hong Kong.
Luo Woqi: Le pouvoir absolu corrompt les gens.
Le secrétaire en chef de >Human Rights Watch de Hong Kong, M. Luo Wogi, a dit, « le pouvoir absolu corrompt les gens ». Actuellement, il n’y a que très peu de règlements pour restreindre la police. Le Secrétaire pour la Sécurité, Regina Ip Lau Suk-yee, n’a considéré son rôle que comme protecteur de la police, car elle est sous ses ordres. Ceci cause des répressions de plus en plus fréquentes de manifestants. De nombreux moyens tels qu’arracher et confisquer des haut-parleurs, ce à quoi la police avait rarement eu recours avant, est maintenant devenu une façon courante de traiter les manifestants.
C’est la police qui ébranle l’ordre social
Luo Wogi a déclaré que lorsque la police gérait les manifestations, ils faisaient leur possible pour rassembler des preuves sur le champ. Si les manifestants ne coopéraient pas avec eux, ils étaient accusés « d’obstruer la police ». Si des policiers étaient blessés seulement à cause de leurs interventions brutales, ils fabriquaient des accusations contre les manifestants pour avoir « attaqué la police ». La police a dit que cette façon d’agir protégeait la sécurité publique. Par exemple, pendant les activités d’appel dimanche dernier lors de la cérémonie d’ouverture d’une des lignes de métro, il y avait beaucoup de personnes âgées. Malgré cela, la police s’est précipitée sur les organisateurs et leur a arraché leurs haut-parleurs. De ces événements, nous pouvons clairement voir que « c’est la police qui ébranle l’ordre social ».
Luo Wogi a critiqué la police pour avoir abusé de la loi, par exemple, dans leur façon de traiter le Falun Gong. Le 10 novembre 2001, la police a fait usage de l’article de règlement de « limitation des affichages sauvages de signes dans les rues » -- un article créé pour la propreté publique et le règlement civil, pour confisquer les bannières de manifestation du Falun Gong. Il est vraisemblable que le gouvernement utilise cette réglementation et d’autres articles de loi pour supprimer les appels personnels et tromper le public qui pense que la police fait respecter la loi. Mais en fait, ils déforment la loi à l’extrême. Si le tribunal ne remarque pas cette situation, les manifestants sont sûrs d’être accusés à tort. Il a sévèrement admonesté le gouvernement de Hong Kong, en disant qu’il espère que la police arrêtera de réprimer les activités de manifestations et que le Secrétaire de la Sécurité, Regina Ip Lau Suk-yee ne protègera pas la police.
Des représentants d’autres organisations ont aussi insisté sur le fait que chaque fois la police a utilisé l’excuse de “recevoir des plaintes publiques » pour interférer avec les manifestations. Mais selon « l’article sur le bruit » et même les « règlements de la sécurité publique », la police ne peut être impliquée que lorsque quelqu’un fait une réclamation selon laquelle il n’est plus capable de supporter (les perturbations).
Lee Chuoren : Le fait que Tung Chee-hwa s’oppose aux citoyens équivaut à s’attirer les foudres sur lui même
Quelques journalistes ont demandé si le durcissement des libertés de manifester ne visait que quelques groupes sur liste noire. Le législateur Lee Chuoren a dit que la répression par la police a été élargie. Auparavant, ce n’est que lorsque les dirigeants de la Chine continentale se rendaient à Hong Kong que la police réprimait les manifestants. Maintenant, comme Tung Chee-hwa a été promu pour faire régner le niveau de sécurité exigé par le dirigeant du pays, là où il se montre, les bruits de manifestation sont étouffés.
Il a mis en avant que les activités telles que les manifestations et les parades sont des voies permettant aux gens d’évacuer leur colère. Mais maintenant que leurs moyens légaux d’expression ont été bloqués, ils s’indignent encore plus. Il a dit, « Le fait que Tung Chee-hwa s’oppose aux citoyens équivaut à s’attirer les foudres sur lui-même ». Ils ont déclaré qu’ils fixeraient un rendez-vous pour rencontrer le responsable de section du service de police, Tseng Yinpei, et le Secrétaire de la Sécurité, Regina Ip Lau Suk-yee, pour exprimer leur mécontentement.
Liang Guoxiong, « aux cheveux longs », a expliqué que le Secrétaire de la Sécurité, Regina Ip Lau Suk-yee et le Directeur du service juridique, Liang Aishi, ont utilisé le tribunal pour accuser et menacer des gens qu’ils n’aiment pas. Si le tribunal ne peut pas trouver le juste milieu entre la liberté de manifester et le gouvernement, la Constitution et la Convention des Droits de l’Homme seraient inutiles à Hong Kong.
Le législateur du Parti Démocratique, Huang Chengchi, ainsi que de nombreux membres de l’assemblée législative sont allés à Tongluo Bay mardi matin pour se plaindre au commissariat parce que la police avait confisqué les haut-parleurs des manifestants pendant une manifestation lors de la cérémonie d’ouverture d’une ligne de métro. Ils ont ressenti que la police avait abusé de leur autorité afin de supprimer la liberté de parole et de manifestation du citoyen.
Pendant une conférence de presse, au sujet de la confiscation des haut-parleurs des manifestants par la police et la condamnation pour « obstruction » et « attaque de la police » des pratiquants de Falun Gong qui faisaient un appel pacifique, des représentants du Comité commun des Droits de l’Homme de Hong Kong, Human Rignts Watch de Hong Kong », le Parti Démocratique, Frontlinele Service des Rues et de la Main-d’œuvre, le syndicat ouvrier de Hong Kong et Action 4-5, ont condamné la police pour abus de leur autorité afin d’empêcher les citoyens de jouir de leurs droits civils.
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