(1ère partie)
Avant-propos
En juillet 2003, je suis sortie du camp de travail forcé des femmes de Pékin. Cela a marqué la fin de deux années et quatre mois d’épreuves diaboliques !
Depuis juillet 1999, pendant plus de sept ans, le régime communiste a utilisé les méthodes les plus perverses pour persécuter brutalement les pratiquants de Falun Gong. Le camp de travail est une installation où la persécution est la plus répandue, la plus concentrée, la plus fréquente et la plus impitoyable. C'est un enfer vivant. D'innombrables pratiquants de Falun Gong ont été envoyés là et détenus de longues périodes. Ils sont physiquement torturés et mentalement tourmentés tout en étant surveillés vingt-quatre heures sur vingt-quatre et soumis au lavage de cerveau par diverses méthodes cruelles. La terreur au camp de travail me donne encore le frisson. Par l'intermédiaire du lavage de cerveau violent les fonctionnaires du régime communiste pervers font passer ce message "vous ne pouvez pas vivre à votre façon ! Vous devez vivre comme nous vous le disons. Vous devez vider ce qui est dans votre tête et le remplacer par ce que nous vous permettons de penser. Vous devez remplacer votre croyance par la croyance que nous vous donnons!"
Après que j’ai réussi à sortir du camp de travail grâce à la puissance de mes pensées droites, une force irrépressible m'a poussée à écrire mes expériences. Je ressens encore une angoisse perforant mon coeur quand je revis le cauchemar dans mon esprit, mais l'environnement dans lequel je vis me rappelle ce par quoi je suis passé alors, et me rappelle mes responsabilités. Après que je sois rentrée chez moi, les fonctionnaires de mon lieu de travail et du comité de Parti de rue ont continué à me tenir sous surveillance, comme ils le font encore aujourd’hui. J'ai rencontré divers types d'interférences en écrivant cet article de mémoire. J'ai été interrompue plusieurs fois pendant le processus d'écriture. J'ai fait de mon mieux pour éliminer l'interférence et pour enregistrer certaines parties de mon expérience personnelle de persécution au camp de travail, bien qu'elles soient seulement des fragments.
Tous les noms dans cet article sont vrais, car cela aidera à révéler et s’opposer à la persécution, et aura le rôle d’appeler à la fin de la persécution et à une enquête sur les auteurs.
Par cet article, j'enregistre les faits et la période de temps à la quelle ils se sont produits, et s'ils ont encore lieu.
1. Un mécanisme de lavage de cerveau complet et pervers
Dès le début de l’année 2000, des groupes conséquents de pratiquants de Falun Gong ont été illégalement envoyés dans les centres de détention, les camps de travail, et les prisons. Le parti pervers a abusé de la main d'oeuvre des camps de travail pour réprimer et tuer un nombre important de pratiquants de Falun Gong doux et innocents qui croient en Vérité, Compassion, Tolérance. Tout ce qui est fait dans un camp de travail porte sur la "réforme." Cette réforme est un meurtre spirituel, car elle vise à détruire la croyance de quelqu’un, ainsi on est spirituellement mort. Les camps de travail exécutent également la partie " destruction physique" de la politique du parti concernant les pratiquants. Ils ont développé "la réforme psychologique existante," une violation des droits de l'homme, en tourments mentaux et abus physiques interminables. Ainsi, un système complet de "réforme" a été rendu opérationnel depuis la première étape de la persécution.
(a) Quantité d'informations de lavage de cerveau fabriquées et diffamatoires. Depuis 2000, les camps de travail ont vendu plusieurs livres appelés "Matériel didactique assorti sur le Falun Gong" dans lequel ils attaquent vicieusement le Maître et Dafa avec des mensonges. Ils forcent chaque pratiquant à acheter la série entière. Cette information d'empoisonnement de l'esprit est partout dans le camp de travail.
(b) Tromper et motiver la société toute entière à participer au lavage de cerveau. Le gouvernement trompe et encourage les groupes sociaux et les individus à persécuter les pratiquants de Falun Gong.
Ce qui est le plus pervers est que les fonctionnaires du camp forcent les lieux de travail des pratiquants à suspendre leur salaire ou à les licencier. Si le pratiquant est soutien de famille, la famille entière souffrira. Ils mentent aux familles des pratiquants et les incitent à aller pleurer au camp de travail. Les familles parfois se mettent à genoux et prient le pratiquant de renoncer à sa croyance. Elles attaquent verbalement le pratiquant, ou se jettent contre un mur et menacent de divorce, ce qui renforce l’immense pression sur le pratiquant.
(c) Procédure de réforme étape par étape. Les fonctionnaires ont un système très pervers qui fonctionne par étapes et vous pousse sur un chemin sans retour. Une fois qu'un pratiquant fait le plus petit compromis, les fonctionnaires continueront à le torturer et le tourmenter pour s'assurer qu'il suit les procédures de réforme et trahit complètement sa croyance.
La première chose qu'un pratiquant est forcé à faire après être entré dans le camp de travail est d'écrire une
La deuxième étape : le pratiquant est forcé d'écrire une déclaration de repentir. Ils forcent le pratiquant à dire que les protestations pacifiques, la clarification de vérité et la distribution des dépliants sont illégales, et qu’il est coupable de perturber la stabilité sociale.
La troisième étape : le pratiquant est forcé à écrire une déclaration pour annoncer qu'il s’est affranchi de Dafa et du Maître.
La quatrième étape : le pratiquant est forcé d'écrire un article pour"exposer" et "attaquer" le Maître et Dafa. Les fonctionnaires inspectent les articles des pratiquants, et s'ils pensent que le processus de pensée des pratiquants ne convient pas à leurs critères, ils décideront que les pratiquants "n'ont pas été complètement reformés" et ils les forceront à répétition à réviser ou réécrire l'article. Ils nomment également du personnel spécialisé pour le lavage de cerveau et pour réviser la déclaration. Quelqu'un écrira la déclaration dans le cas où le pratiquant est illettré, et il fera signer son nom au pratiquant. Ils ne se reposent pas jusqu'à ce que la déclaration du pratiquant est considérée "qualifiée."
La cinquième étape : une grande réunion est tenue "pour exposer" et "attaquer" le Maître et Dafa. Le processus entier est filmé et classé. Le pratiquant reformé est forcé de lire à voix haute ses déclarations devant la division toute entière. Le camp de travail affecte un personnel spécial à enregistrer la cérémonie en vidéo et à la classer. Après toutes ces procédures, ils continuent à observer et tester le pratiquant pendant une période de temps afin de solidifier le "fruit" de la réforme. Quand les fonctionnaires pensent qu'il est temps, ils passent à la dernière étape.
La sixième étape : test et acceptation. Les gens qui administrent le '"test et l'acceptation" sont habituellement des fonctionnaires de haut rang de la section Education. Ils posent habituellement des questions et jugent le pratiquant sur la base de ses réponses, à savoir si il est complètement reformé, à moitié reformé, ou feignant d'être reformé. Ils décident si les réponses passent ou non. Ceux qui passent reçoivent habituellement une réduction de peine de deux mois à sept mois, le plus souvent deux mois. Si la personne aide activement les malfaiteurs, les aide à soumettre d'autres pratiquants au lavage de cerveau et attaquent d'autres pratiquants, ils recevront une réduction de peine de trois à sept mois, en plus des récompenses telles qu'être autorisé à rencontrer la famille pendant les vacances et même aller faire une visite à la maison. Si la personne ne passe pas le test, elle sera de nouveau soumise au lavage de cerveau et placée sous surveillance constante jusqu'à ce qu'elle soit complètement reformée. Si la personne change d'avis à un moment donné après la réforme, comme en publiant une annonce solennelle pour annuler les déclarations, les fonctionnaires la priveront d'une vie normale et la livreront de nouveau à l’abus physique et mental 24h sur 24h.
(d) Les camps de travail emploient deux groupes de personnes pour les aider à persécuter les pratiquants de Dafa. Ce qui précède décrit la forme et les méthodes de réforme, et ce qui suit racontre la persécution directe par les gardes. Le camp de travail établit un quota de réforme de plus de 95%, et ce standard est lié au bonus des gardes. On dit qu'un garde recevra plus de 1.000
Les gardes sélectionnent chacun un des criminels les plus mauvais et les affectent comme chefs de classe, pour entourer et attaquer les pratiquants de Dafa. Avec l'instruction, l'acceptation, l'approbation tacite, les indices et les récompenses des gardes, ces criminels sont rapidement devenus un groupe spécial durant la détention des pratiquants de Dafa. Parce que les gardes les utilisent et leur font confiance, ils jouissent d’ un environnement détendu et de privilèges qu’on ne donne pas aux détenus du camp de travail. Ils n’ont pas à travailler et ne sont pas restreints par les règles et les règlements du camp. Ils peuvent manger et dormir quand ils veulent, et ils volent, interceptent, et jettent les affaires des pratiquants de Dafa. Ils attaquent verbalement et physiquement les personnes. Les gardes leurs ordonnent de surveiller et d'attaquer les pratiquants de Dafa et d'informer les gardes des actions des pratiquants, et ils font tout ce que les gardes ne peuvent pas faire eux-mêmes, y diverses manigances et tortures.
Afin d'améliorer le taux de réforme, hormis persécuter personnellement les pratiquants, les gardes emploient également deux types de personnes pour les aider dans le processus. Le premier type de personnes se compose de détenus - autres que les pratiquants de Falun Gong - tels que des toxicomanes, des prostituées, des trafiquants de pornographie, des voleurs, des cambrioleurs, et d'autres criminels. Les gardes comptent le plus fortement sur les toxicomanes. Les toxicomanes sont habituellement la plus grande prise de tête pour les fonctionnaires d'un camp car ils ont une réputation terrible et sont difficiles à contrôler. Les gardes ont pris l’habitude de les appeler la lie. Ces toxicomanes sont surpris et excités à l’apparition des pratiquants de Dafa parce qu'ils sont alors considérés sous un jour différent -- ils sont devenus des partenaires de confiance pour les gardes, parce que les fonctionnaires recherchent leur aide pendant la persécution.
Le deuxième type de personnes que les gardes utilisent sont les collaborateurs, les gens qui étaient par le passé des pratiquants de Falun Gong mais "sont reformés" et aident maintenant activement les gardes à reformer d'autres pratiquants. Ces personnes peuvent également faire ce que les gardes veulent mais ne peuvent pas faire eux-mêmes.
D'abord, les collaborateurs essayent de rendre les pratiquants confus en interprétant mal et en déformant la signification de Dafa. Ils sont bien instruits et se vantent de leur statut auto-proclamé de haut niveau de cultivation. Ils sont les plus trompeurs et deviennent ceux qui visent le plus directement la "réforme" des pratiquants de Dafa.
En second lieu, ils attendent chaque appel des gardes 24 heures sur 24. Ils ne quittent pas "leur poste," n'ont "aucun congé" et sont prêts à attaquer à tout moment sur les ordres des gardes.
Troisièmement, ils espionnent n'importe quel pratiquant qui feint de se réformer, qui annonce que ses déclarations sont nulles et non avenues, ou qui fournit des articles du Maître. Un pratiquant qui utilisait le temps imparti pour le lavage de cerveau pour partager ses expériences avec moi a disparu parce que les collaborateurs ont dénoncé notre rencontre aux fonctionnaires du camp. Les collaborateurs espionnent les pratiquants, découvrent l'information, gagnent la confiance des pratiquants et en rendent compte aux gardes. Ils vivent parmi les pratiquants et utilisent chaque occasion pour créer des conflits. Ils fournissent aux gardes une information de première main sur chaque pensée et mouvement des pratiquants. Pour être plus précis, ils sont des démons qui dorment à côté des pratiquants. Les collaborateurs peuvent persécuter les pratiquants d'une manière qui dépasse même la capacité des gardes.
Quand ces deux groupes de personnes sont organisés, coordonnés et commandés par les gardes, les actes pervers qu’ils commettent ensemble sont sans scrupules et sans frein.
2. Consultation psychiatrique tortueuse et perverse
Le camp de travail s’acquitte d’un tourment mental systématique et continu des pratiquants de Dafa par des conseils théorétiques. Il y a "une salle de consultation psychiatrique " à la division 3, et quelqu'un a dit que tous les gardes à la division 3 avaient étudié la psychologie. Normalement, les consultations psychiatriques sont prévues pour réduire le stress, pour résoudre la douleur mentale et enlever les barrières mentales de sorte que les gens puissent retrouver la santé mentale. Cependant, le personnel du camp emploie leur connaissance de la psychologie comme une façon de faire parler" les pratiquants de Dafa, ce qui va à l’encontre du vrai but de la consultation psychiatrique en le transformant en une forme de torture mentale vicieuse.
Cette torture mentale dure le temps tout entier que les pratiquants sont détenus au camp de travail. Elle est continue et systématique. Le personnel de camp observe les émotions des pratiquants, et étudie leurs pensées et leurs actions avec les motivations perverses et les yeux d’entraîneurs professionnels. Ils sondent les espoirs et les souhaits des pratiquants au camp de travail, leur volonté et leur endurance, leur personnalité, leur force et leur faiblesse, leurs passes temps et leurs bêtes noires, et les choses qui les rendent heureux ou tristes. Ils ont aussi une information détaillée sur le profil universitaire, le profil de carrière, les lieux de travail et les accomplissements de chaque pratiquant. Ils savent tout au sujet des parents, des frères et des sœurs, des maris, des épouses, et des enfants des pratiquants.
Dès qu'un pratiquant arrive au camp, le personnel du camp de toutes les divisions incite le pratiquant à passer un test psychiatrique écrit. Ils analysent et étudient le pratiquant d’après les résultats du test, et ils prennent une décision fondamentale sur le pratiquant et ils assortissent les pratiquants en plusieurs types. Ils font alors un plan de lavage de cerveau étape par étape, basé sur les caractéristiques de chaque pratiquant individuel avant qu'ils fassent la première "percée." A ce moment ils connaissent chaque détail de l’objectif d’existence du pratiquant, excepté ce qu’il y a à l'intérieur de la tête du pratiquant.
Pendant les mois qui suivent, le personnel du camp met en pratique chaque arme dans son arsenal de tourment mental. Les pratiquants de Dafa doivent persévérer en se basant seulement sur leurs croyance et compréhensions justes de la Loi. Ils visent les faiblesses des pratiquants et trouvent une faille. Ils décident quand vous mettre sous pression d'une certaine manière, quand vous traiter avec une fausse bonté, quand vous enseigner une leçon, quand obliger vos parents et enfants à vous attaquer, quand vous faire sentir coupable en manipulant vos enfants, et quand inciter votre conjoint à faire pression sur vous en vous menaçant de divorce. Ils infligent des dommages psychologiques aux pratiquants tout en appelant ça une consultation psychiatrique. Cette infamie continue jusqu'à la dernière minute du séjour du pratiquant au camp de travail.
J'ai refusé d’être reformée et en conséquence j’ai été longtemps détenue dans une cellule d’isolement. Les gardes m'ont surveillée vingt-quatre heures sur vingt-quatre et ont ordonné aux détenues d’écrire secrètement des "journaux de surveillance" dans lesquels elles ont enregistré mon état mental après que je sois brutalement réveillée le matin, comment je mangeais et buvais l'eau, combien de fois j'utilisais les toilettes, ce que j'avais dit pendant les sessions de lavage de cerveau et ce que j'avais dit le reste du temps, les questions aux quelles j'étais sensible, réceptive ou résistante et les choses pour lesquelles j'avais exprimé joie, tristesse ou colère. Elles ont secrètement enregistré chacune de mes émotions et chacun de mes actes et elles faisaient un rapport aux gardes une fois le matin et une fois l'après-midi. Parfois elles tenaient plusieurs "réunions d'attaque" et "réunions d'éducation et d'aide" en un seul jour, durant lesquelles les gardes écoutaient le rapport des détenues sur chaque aspect de ma vie ce jour là. Elles ajustaient rapidement leur plan de lavage de cerveau et changeaient leur tactique si un problème soudain se présentait.
Elles basaient leurs politiques sur l'information la plus récente sur mes pensées et décidaient sur le champ de me mettre sous " contrôle strict," me battre sauvagement ou me torturer, ou hurler qu'elles me feraient sentir "pire que morte." D'autre part, elles m'inondaient d'éloges hypocrites, m’envoyaient de la nourriture et des boissons, et me sortaient de la cellule d’isolement. Le chef de camp et toutes les gardes fêtaient mon anniversaire, et parfois elles ont même fait deux fêtes d'anniversaire pour moi.
En plus de faire des déclarations et des menaces sauvages, les gardes écoutent, observent et instruisent les collaborateurs sur les lieux pour administrer le lavage de cerveau. Après un moment les gardes convoquent secrètement les collaborateurs et les détenus et leur donnent des primes. Quand les collaborateurs et les détenus reviennent à la cellule, ils changeront de visage et commenceront à frapper et à donner des coup de pied aux pratiquants. J'ai enduré la torture frénétique aux mains de ces personnes parce que je persistais dans ma croyance.
Quand j'ai accidentellement découvert leur "journal intime de surveillance" j'ai été choquée et furieuse de cette tactique extrême. Elles ont enregistré chacun de mes mots et mouvement, mes expressions faciales, combien de gorgées d'eau je buvais, combien de fois j’allais aux toilettes, et d'autres choses. J'ai cessé de leur parler et les regardais avec un visage sans expression pour détruire leur contrôle omniprésent.
A force, cette attaque psychologique m'a infligée une énorme angoisse. Je sentais une pression invisible mais incroyablement forte pesant sur moi quand chacun de mes actes et pensée étaient enregistrés. Il est facile de faire craquer quelqu’un qui est placé pendant longtemps dans de telles conditions. Il est possible de ne pas dire un seul mot pendant un jour ou pendant un mois, mais il est difficile de ne pas souffrir d’un effondrement mental si on ne dit pas un seul mot pendant deux ans de détention ! Une personne ordinaire perdrait sa capacité de penser rationnellement ou craquerait complètement.
J'ai été changée en une personne complètement différente après deux ans. Récemment, j'ai accédé à toute l'information écrite à mon sujet sur le site Web Minghui/Clearwisdom et j’ai vu ce passage, "elle a été persécutée pendant une longue période au camp de travail... mais rien de cela n’a pu lui faire changer sa croyance. Finalement, une garde a dit, 'nous ne pouvons rien faire avec elle.' J'ai vu par moi-même qu'elle n'était pas autorisée à aller dormir avant 2 heure du matin chaque jour et même lorsqu'elle allait aux toilettes, elle était suivie et surveillée par des détenues assignées. Lorsque je l'ai vue, elle semblait déjà abattue, avec des yeux sans expression et un discours hésitant." C’est vrai que j’ai fait l’expérience d’une expression indistincte, de mouvements lents et de regards sans expression. Cependant, j'avais le Maître et la Loi dans mon coeur à tout moment. J'en ai obtenu le courage et la détermination. Je ne suis pas devenue aliénée. J'ai récupéré rapidement grâce à l'étude de la Loi et en faisant les exercices de Dafa peu après avoir quitté le camp de travail.
Afin d’obtenir un contrôle maximum sur les pratiquants et les forcer à se reformer, et pour s'assurer également que les pratiquants reformés n’annulent pas leurs déclaration et ne retournent à Dafa, le personnel du camp exigeait des pratiquants de Dafa d'écrire une déclaration au sujet de leur vie, y compris des histoires de leur enfance.
Les pratiquants épanchent naïvement leurs cœurs sur le papier, racontent leurs expériences et changements spirituels avant et après qu’ils aient pratiqué Dafa, et se repentent profondément des erreurs qu'ils ont commises dans le passé et utilisent cette opportunité pour mettre un terme à une période sur laquelle il est trop douloureux de revenir, et pour exprimer des remords pour leurs erreurs et donc trouver un certain réconfort dans leurs cœurs. Le personnel du camp, cependant, emploie ce document comme arme mortelle pour frapper les pratiquants chaque fois qu'ils le pensent raisonnable. Ils ridiculisent même publiquement les pratiquants avec ces erreurs d'enfance innocentes afin de traumatiser au maximum les victimes et avertir les autres pratiquants. Ce n’est qu’alors que les pratiquants réalisaient qu'ils avaient été trompés et utilisés. Cette tactique est vraiment ignoble !
Le meurtre est-il considéré comme ce qu'il y a de plus mauvais ? Les dommages physiques sont-ils considérés comme la seule forme de mal ? Non ! Quand la pensée d'une personne est contrôlée, son innocence est violée, et le petit et dernier espace pour penser librement est envahi. Lorsque sa croyance a été tuée – Qu’est ce qui est plus cruel, atroce et malheureux que cela ? C'est le plus grand crime. Je sais que l’effondrement mental d'un pratiquant est le résultat direct de la dévastation psychologique et du meurtre spirituel. Pendant la période où j'ai été détenue au camp de travail, j'ai entendu parler plus d’une fois de cela –que ce pratiquant souffrait un effondrement mental dans telle et telle division – plus qu’on ne pouvait compter. À la Division du groupe de manoeuvres j'ai vu Liu Shuhua, qui a été torturée au point de devenir folle. J’ai depuis été incapable d’effacer cela de mon esprit.
Nous sommes devenus purs en cultivant Vérité, compassion, Tolérance. Un esprit pur se manifeste chez les gens comme la pureté et la persistance à faire respecter la vérité. Mais quand notre croyance est diffamée et assassinée pendant une longue période et qu’elle est arrachée de notre cœur par des moyens violents, la "folie" devient une protestation la plus désespérée et un appel tourmenté ; c'est une mort vivante. En ayant observé Liu Shuhua, je me rends profondément compte de la douleur liée à ce meurtre spirituel qui défie toute description.
Je ne peux pas décrire dans un seul article cette "consultation psychiatrique" dégénérée et perverse parce que cette grave destruction spirituelle et meurtre spirituel procède du début à la fin pour contrôler et traverser le processus tout entier de ce système nerveux central pervers – le lavage de cerveau et la "réforme" obligatoires.
(à suivre)
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