Il y a trois semaines, je partageais mes expériences avec mon voisin (qui est aussi un pratiquant) et nous parlions de la question de faire les exercices. Il a dit : « Depuis que la persécution a commencé, bien que je ne fasse pas beaucoup les exercices, je suis toujours très enthousiaste quand je fais les exercices. Même si je me sens fatigué, je m’y applique. Après les exercices, je sens que tout mon corps est très détendu. » Les mouvements des exercices de ce pratiquant sont très exacts, particulièrement le second exercice, celui de « tenir la roue ». Bien qu’il y ait eu un élément de trouver une excuse pour ne pas suffisamment faire les exercices, les mots de ce pratiquant m’ont fait réfléchir sur mon manque à faire les exercices.
Je suis un pratiquant vétéran, je pratique depuis plus de 10 ans mais j’ai toujours deux problèmes avec les exercices : ne pas les faire suffisamment et ne pas être précis dans mes mouvements, spécialement dans le second exercice. Au cours des 10 dernières années, soit environ 4000 jours, j’ai peut-être vraiment terminé les cinq exercices 2000 fois. Est-ce que cela signifie que, dans mon insouciance, j’ai manqué ce qui correspondrait à cinq années d’exercices? Même quand je fais les exercices, combien de fois les ai-je faits avec soin et avec une bonne position? Avant juillet 1999, quand je participais aux pratiques en groupe, aux instructions des exercices ou aux activités pour faire la promotion de la pratique, j’essayais de faire les exercices avec précision. Mais depuis que la persécution a commencé et que l’environnement a changé, il n’y a plus eu de sites de pratique en groupe. Je me suis relâché. Je n’ai pas fait les exercices autant et j’ai accordé moins d’attention aux mouvements.
En fait, c’était vraiment la manifestation de mon xinxing. Avant la persécution, je me reposais sur des forces externes – le pouvoir de l’environnement de groupe – pour bien faire. Après avoir perdu cet environnement, la paresse, l’attachement au confort et l’attachement à me reposer sur les autres ont été exposés. J’ai succombé à ces attachements encore et encore ce qui les a renforcés en retour. Si le Maître n’avait pas utilisé les paroles de ce pratiquant pour me le rappeler, peut-être ne l’aurais-je toujours pas réalisé.
Être paresseux, l’attachement au confort, ou l’attachement à me reposer sur les autres, ne sont-ils pas tous le résultat du plus fondamental attachement à moi-même? Je sais que Dafa est bon et je ne veux pas être laissé derrière, cependant je ne voulais pas endurer d’épreuve. Quand je me relâchais et que je ne voulais pas faire les exercices, est-ce que je pensais au salut bienveillant du Maître? Mon relâchement n’augmentait-il pas le fardeau du Maître? Cela n’affectait-il pas la transformation de mon propre corps et ne ralentissait-il l’harmonisation des êtres vivant à l’intérieur de mon corps, retardant leur entrée dans le nouvel univers? De cette perspective, nous devons bien faire les exercices. Maintenant, ma notion a changé, faire les exercices n’est pas vraiment difficile, mais tout à fait magnifique.
- Dans « La Grande Méthode de Plénitude Parfaite du Falun Fofa », le Maître dit :
Le Falun Fofa comporte aussi une partie de cultivation de la vie et ce qui se pratique par les mouvements de la méthode de la grande plénitude parfaite du Dafa supérieur dans l'école bouddhiste. Les mouvements servent d'une part à renforcer les pouvoirs du Gong et les mécanismes avec de très puissante force du Gong afin de faire la Loi forger l'homme ; et de l'autre, à faire naître à l'intérieur du corps beaucoup de vies. La cultivation-pratique au niveau élevé fera naître en soi le nourrisson originel soit le corps du bouddha et beaucoup de choses d'ordre prodigieux, tout cela requiert des mouvements pour opérer l'évolution. Les mouvements font partie de la parfaite harmonie et de la parfaite plénitude de ce Dafa, c'est une méthode complète de cultivation-pratique qui vise à cultiver à la fois la nature et la vie, qui est appelé aussi la méthode de la grande plénitude parfaite. Alors, ce Dafa requiert la cultivation et la pratique, la cultivation d'abord, la pratique en suite. Si l'on ne fait que l'exercice des mouvements sans cultiver le Xinxing, son Gong ne grandira pas ; si l'on ne cultive que le Xinxing sans pratiquer la méthode de la grande plénitude parfaite, sa force du Gong sera bloquée et son corps ne pourra non plus se transformer.
Dans « Prédication de la Loi à la Conférence d'échange des expériences du Xiulian de Falun Dafa au Canada en 2001 » le Maître dit :
- « Je sais que vous n'avez pas épargné votre peine, vous devez travailler, devez faire vos études, avez votre vie familiale, avez vos activités sociales, en même temps, vous devez bien vous occuper de votre famille, devez bien faire votre travail, vous devez de plus bien apprendre la Loi et bien pratiquer les exercices, et encore vous devez éclaircir la vérité. Difficile ! Que ce soit du point de vue du temps ou financier cela s'avère plutôt difficile. Difficile, [mais] se manifeste la vertu majestueuse ; difficile, c'est justement une bonne occasion d'établir la vertu majestueuse. Admirable ! Car vous êtes des pratiquants, malgré la difficulté, vous devez agir encore mieux. »
Le maître a expliqué la Loi clairement mais moi, un étudiant obtus, je n’ai toujours pas bien fait. Je n’ai pas été vraiment responsable pour moi-même et pour les êtres vivants.
De plus, j’ai réalisé que mon manque à faire les exercices affecte aussi la qualité de mes pensées droites. L’envoi des pensées droites utilise les capacités supranormales pour éliminer la perversité. Les capacités supranormales requièrent que les exercices les renforcent. Si j’échoue à bien faire les exercices, n’est-ce pas mentir que de dire que j’ai bien fait les trois choses? Quand je lis le livre « Mon Maître » les larmes roulent souvent sur mes joues. La droiture du Maître me touche profondément. Les souffrances que le Maître a endurées m’amène à m’examiner moi-même et à voir mes propres écarts. Bien que les étudiants puissent voir les épreuves que le Maître a endurées en voyageant et en donnant les conférences, nous ne pouvons pas voir les autres souffrances que le Maître traverse – il nous est impossible de les voir. Si les disciples pouvaient faire encore mieux, cela n’allègerait-il pas aussi le fardeau du Maître?
Depuis que j’ai reconnu mon problème, je me cultive maintenant solidement et je suis strict avec les exigences du Maître. Maître a dit :
« C’est seulement en apprenant la Loi en cultivant son cœur, en pratiquant les mouvements comme moyen permettant de parvenir à la parfaite plénitude, en transformant réellement sa nature et en élevant son xinxing et son niveau qu’on se cultive et pratique véritablement » (« Ce qu’est le Xiulian » Points Essentiels pour un avancement diligent)
Je me souviendrai des paroles du Maître :
- « C’est difficile à endurer, mais on peut l’endurer, c’est difficile à faire, mais on peut le faire. » (Zhuan Falun, leçon 9)
Je crois que sous les conseils de notre Maître compatissant, je vais mieux faire et avancerai sur mon chemin avec plus de droiture.
Traduit de l’anglais le 20 décembre 2006
Version anglaise disponible à : http://clearwisdom.net/emh/articles/2006/12/12/80785.html
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