Compte-rendu des nouvelles
Les travailleurs font communément face à des conditions dextrême pauvreté dont des lieux de travail insalubres et peu ventilés et des heures supplémentaires non payées souvent obligatoires. On peut interdire aux employés des usines de se marier ou davoir des enfants. Les ouvriers sont souvent exposés à des produits chimiques dangereux sans la protection requise. Lorsquil y a des accidents, les frais médicaux sont souvent déduits de la paie. Il a été rapporté que dans le sud de la Chine, une moyenne de 13 ouvriers par jour perdent un doigt ou un bras et quun ouvrier meurt tous les quatre jours et demie.
On a rapporté chaque jour de mars et davril 2002 des protestations syndicales, des grèves, des manifestations et des occupations dusines par les ouvriers en colère. Les travailleurs manifestent contre les bas salaires, le travail dans des conditions illégales, les licenciements, les termes des licenciements, la corruption des administrations et le retard des allocations sociales.
Les syndicats indépendants nétant pas autorisés en Chine, de telles protestations sont généralement illégales et ont souvent été dispersées par la police manu militari. De nombreuses protestations ouvrières pacifiques concernant la paie et les allocations se sont transformées en échauffourées entre ouvriers et police armée, avec des blessés et des arrestations. Les ouvriers et les activistes ont été harcelés ou emprisonnés pour avoir pris part à de telles protestations ou les avoir rendues publiques. Les droits à la liberté dexpression et dassociation sont de façon routinière refusés à ceux que les fonctionnaires considèrent comme une menace ;
Des travailleurs des gisements pétrolifères de Dajing, les plus gros gisements étatisés de chine, ont organisé des démonstrations massives depuis le 1er mars pour protester contre les prestations sociales et les primes de licenciement insuffisantes et les coûts croissants des pensions. Près de 50 000 ouvriers se sont joints aux protestations et on a signalé des blessés dans léchauffourée de la police militaire avec les manifestants. Les demandes des ouvriers incluaient la mise en place dun syndicat indépendant. On rapporte que Le Comité du Syndicat des Travailleurs Licenciés a été établi durant les protestations et opère clandestinement.
Dans la ville de Liaoyang, dimmenses manifestations contre les licenciements, linsuffisance des indemnités et la corruption de ladministration ont eu lieu. Quelques 5000 travailleurs licenciés de plusieurs usines étatisés se sont rassemblés devant les bureaux gouvernementaux le 11 mars. Les ouvriers ont accusé leurs directions de sassocier avec les fonctionnaires du gouvernement pour obtenir les actifs des entreprises démantelées, sans compensations pour les travailleurs, dont certains navaient pas été payés depuis 18 mois.
Les protestations on connu une escalade le 18 mars lorsque 30 000 ouvriers denviron 2 usines de Liaoyang se sont rassemblés devant les bureaux du gouvernement municipal, demandant la libération de Yao Fuxin, un leader ouvrier de lusine dalliages de fer arrêté la veille par la police. Le 20 mars, on a rapporté quun important contingent de police armée avait été déployé pour réprimer les protestataires et trois autres leaders ouvriers Xiao Yunliang, Pang Qingxiang et Wang Zhaoming ont été arrêtés. Les quatre leaders ouvriers ont été accusés de « rassemblement illégal et de démonstrations » et plusieurs centaines de travailleurs ont manifesté presque chaque jour pour demander leur libération.
Le 28 février 2001, le gouvernement Chinois a ratifié le Traité International des Droits Economiques, Sociaux et Culturels. Toutefois, le gouvernement y a ajouté une réserve sur ses obligations sous larticle 8 du traité, qui garantit les droits syndicaux. [ ]
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