La dernière audience du procès de l’affaire du 20 juillet par le gouvernement de Singapour contre des pratiquants de Falun Gong s’est tenue du 28 au 30 novembre. Les pratiquants accusés n’avaient pas d’avocat pour les représenter et ont du se défendre eux-mêmes devant la cour. Les deux pratiquants sont M. Erh Boon Tiong et Mme Chye Huay. L’un est ingénieur et l’autre femme au foyer. Au tribunal ils ont posé de nombreuses questions au juge et au procureur, qui ont été incapables de répondre à nombre d’entre elles ou ont tout simplement mis fin aux questions.
Erh Boon Tiong et Ng Chye Huay (à droite) devant la Cour subordonnée de Singapour |
Avant la fin du procès, le procureur a rappelé au juge de supprimer certaines questions critiques et les réponses des enregistrements du procès. Sa raison étant que « la preuve à laquelle elles se référaient avait été rejetée par la cour, et que si ce témoignage demeurait dans l’enregistrement, cela revenait à continuer l’enregistrement par la porte arrière. » Donc qu’étaient ces questions qui ont mis les procureurs si mal à l’aise, au point qu’il a demandé qu'ils soient supprimés ? Cet article compile certaines de ces questions et réponses.
Sur le procès
Ng Chye Huay a demandé une salle du tribunal plus grande au début du procès, les 28 novembre, en sorte qu’un plus grand nombre de gens puissent assister aux séances.
Ng : Une fois de plus, j’ai demandé au juge une salle du tribunal plus grande. Nous avons soulevé la question plusieurs fois aux sessions d’avant-procès. Ce n’est pas une difficulté pour vous, puisqu’il y a de nombreuses salles dans ce tribunal. Nous avons de nombreux sympathisants et vous ne devriez pas les laisser dehors. Je ne veux pas déposer une motion à la haute cour pour ça, mais c’est comme tenir une audience en secret. J’espère que nous pourrons traiter cela équitablement.
Le Juge : La Cour a déjà délibéré en la matière, et des raisons ont été données. Procureur, Appelez le témoin N°1.
Si oui ou non le témoin de la police Sunny Ooi croit que le Falun Gong est persécuté
Ng: (interrogeant Sunny Ooi) A la dernière séance, vous avez dit que si nous pouvions prouver que la persécution est factuellement correcte, cette accusation n’aurait plus lieu d’être. Avez-vous toujours la même opinion ?
Le Procureur /DPP: (l'Interrompant) Ce n’est pas à Sunny Ooi de répondre à cette question. C’est au juge de decider?
Ng : (Continuant ) Savez-vous que le mois dernier lorsque Lee Kuan Yew était en visite à l’Université méthodiste du Sud, à Dallas aux Etats-Unis, des pratiquants de Falun Gong locaux lui ont dit que la Chine persécutait brutalement le Falun Gong, et ils ont exhorté Singapour à ne pas suivre le PCC en persécutant le Falun Gong. Il a répondu que Singapour est un petit pays …
Le Procureur: (l'Interrompant :) Le prévenu ne devrait pas suivre cette ligne de questionnement.
Le Juge: Ce n’est pas pertinent avec l’accusation.
Ng: C’est pertinent, car l’accusation est politiquement motivée
Le Juge: Si vous ne continuez pas, j’en conclurai que vous n’avez plus de questions.
Ng: J’ai beaucoup de questions, mais vous ne me laissez pas poursuivre. Lee Kuan Yew a publiquement admis que [ce qui arrive au Falun Gong] est une persécution.
Le Juge: Quelle est votre question ?
Ng: Est-ce que (Sunny Wei) a encore la même position que précédemment ?
Le Procureur : Son opinion n’a rien à voir avec ce qui nous occupe.
Pourquoi l’accusation contre Chen Peiyu a-t-elle été soudain abandonnée ?
Ng: (Interrogeant Sunny Ooi) Savez vous que Mme Chen Peiyu (une des trois pratiquantes impliquées dans l’affaire du 20 juillet ) a été interpellée par les officiers de l’Autorité du Contrôle et de l’Immigration (ICA) alors qu’elle faisait des courses ? Elle a alors été informée que les accusations portées contre elle étaient abandonnées et qu’elle devait quitter Singapour ?
Le Procureur : C’est l’affaire de harcèlement du 20 juillet. A présent elle parle de Chen Peiyu...
Le Juge : Ça n’est pas pertinent !
Ng : Elle est une des personnes impliquées, comment cela pourrait-il ne pas être pertinent ? Tout cela est lié. J’espère que vous nous donnerez une explication claire au sujet de Chen Peiyu. Pourquoi avez-vous tout à coup laissé tomber les accusations contre elle et l’avez forcée à quitter Singapour ? Etait-ce une action concertée de la cour, la police et la ICA ?
Le Juge : J’ai déjà dit que ça n’était pas pertinent..
Pourquoi l’accusation a-t-elle été lancée au moment où Li Lanqing visitait Singapour ?
Ng: (Interrogeant Sunny Ooi) Avant le 20 juillet, Mme. Chen Peiyu et moi-même sommes allées devant l’Ambassade de Chine quotidiennement pour une manifestation pacifique, et il n’y a pas eu d’accusations portées contre nous. Pourquoi est-ce seulement lorsque MM. Lee a invité li Lanqing à visiter Singapour que ceci est devenu un soi-disant harcèlement ?
Sunny Ooi : Il y a une autre accusation (Le 12 juillet, Ng Chye Huay faisait la méditation seule devant l’ambassade chinoise) en cours pour avoir tenu une bannière protestant contre la visite de Li Lanqing.
Ng: C’est bien pourquoi je pose la question.
Le Procureur : (Interrompant) C’est le sujet d’une autre accusation ce n’est pas pertinent.
Ng : La présente accusation a aussi des liens avec Li Lanqing.
Le Juge: (la coupant ) Quelle est votre question ?
Ng : Après que Li Lanqing ait visité Singapour, de nombreux pratiquants de Falun Gong ont été accusés et déportés. Ce n’est pas une coincidence..
Le Procureur : Ce sont des questions secondaires qui n’ont pas de lien avec l’accusation
N g: Si certainement car j’ai eu de nombreuses conversations avec Sunny Ooi, et il m’a dit qu’il devait suivre les ordres de son patron. Mais je lui ai dit de ne pas aller contre sa conscience. Nous n’avons pas commis de crime, car il y a des facteurs politiques derrière notre arrestation ...
Demander l’égalité devant la loi
Ng: (indiquant des photos, demandant à Sunny Ooi) j’ai pris des photos de ces bannières d’autres groupes, et on peut en voir de similaires dans beaucoup d’autres endroits. Pourquoi ceci [les bannières du Falun Gong] constitue-t-il un harcèlement, et pas les autres bannières ?
Le Procureur : Objection. Vous ne pouvez pas demander son opinion, seulement s'il s'agit des faits.
Le Juge : L’opinion de Sunny Ooi n’est pas pertinente.
Ng : C’est une affaire de discrimination contre nous et qui est politiquement motivée.
Le Juge : Question suivante.
Ng: (au Juge) Vous avez juré de servir la justice
Le Juge : Question suivante.
Ng: (interrogeant Sunny Ooi) Qui a été harcelé ? Où est la victime ?
Le Procureur : C’est une affaire de loi. L’accusation est "susceptible de causer le harcèlement."
Le Juge : Question suivante.
Erh: (Interrogeant Sunny Ooi) Etait-ce votre propre décision que notre comportement a causé un harcèlement du public ?
Sunny Ooi : Oui, c’était ma propre décision.
Erh : Je dis que votre jugement est incorrect.
Le Juge : Vous pouvez parler de ça plus tard..
Erh : Savez vous que quelque chose de très grave se passe en Chine, où les organes de pratiquants de Falun Gong sont récoltés ?
Le Juge : Non pertinent.
A propos de la persécution en Chine
Erh: Si une personne en voit une autre commettre un meurtre, et que la première amène une bannière pour appeler à l’aide –si la police accuse la première personne mais pas la seconde, alors ce n’est pas justifié
Le PCC tue des gens, et Singapour devrait ouvertement tenter de l’en empêcher. La loi devrait punir les mauvaises personnes, pas les bonnes. C’est nous qui sommes en fait harcelés à Singapour, car les médias ici ont fait des reportages mensongers les quelques dernières années. Les fonctionnaires du gouvernement, la police et les employés des médias sont aussi des victimes. Nous ne sommes contre personne..
La persécution du Falun Gong est un fait, et nous avons beaucoup de preuves à soumettre à la cour. Nous devrions encourager ceux qui osent dire la vérité. A chaque minute, des pratiquants de Falun Gong sont torturés. En tant qu’être humain, il est de votre responsabilité d’agir.
Le Procureur : Il n’y a rien à dire. Les faits parlent d’eux-mêmes. Les faits pour cette accusation ont été soumis et établis
A propos de pourquoi Ng Chye Huay est allée à l’Ambassade de Chine
Ng: (en tant que témoin) Je ne suis pas coupable et ne devrais pas être assise ici. Je devrais être assise à l’Ambassade de Chine en train de les exhorter à cesser la persécution du Falun Gong. Il y a un an et demi, j’ai lu sur le site Minghui que Gao Rongrong a été torturée et défigurée par la police avec des bâtons électriques, et par la suite torturée à mort. J’étais très triste. C’est alors que j’ai décidé de protester devant l’Ambassade de Chine, aussi difficile que ça puisse être. Je regrette d’y être allée trop tard, j’aurais du y être depuis 2000. J’ai été accusée trois fois par le gouvernement de Singapour, et je sais que le résultat de cette affaire avait peut-être été déjà déterminé. Le procès a lieu en secret, et l’accusation rejette les témoins. Je sais que Lee Kun Yew a le contrôle de tout, à la façon du PCC. L’affaire la plus triste est celle de Chen Peiyu, une femme de 73 ans. Elle a de la famille ici, mais vous l’avez forcée à quitter Singapour, faisant d’elle une indigente sans domicile.
Lee Kuan Yew et Yong Pung How (le bon ami de Lee et ancien chef de la justice) ont dit lorsque confrontés aux questions du Falun Gong que Singapour est un petit pays. Nous ne pouvons pas perdre notre conscience simplement parce que nous sommes un petit pays, et la brader pour des bénéfices économiques.
Les singapouriens devraient se réveiller. Je continuerai à aller à l’Ambassade de Chine pour protester contre la persécution du Falun Gong par le PCC et à faire connaître cette persécution. Je suis fière de ce que j’ai fait, car c’est pour le bien d’autrui.
Le Procureur : Pourquoi devez vous aller à l’Ambassade de Chine chaque jour, pourquoi pas au zoo où à d’autres endroits ?
Ng : Parce que le PCC persécute le Falun Gong.
Le Procureur : Donc votre public est l’Ambassade chinoise et ses fonctionnaires ?
Ng: Non pas seulement eux. Je veux aussi le dire à d’autres qui visitent l’ambassade et aux passants singapouriens.
Le Procureur : Vous prenez pour cible des officiers d’ambassade et des passants singapouriens
Ng : Nous les aidons à apprendre la vérité, sans prendre personne pour cible.
Le Procureur : Qu’attendez-vous d’eux ? Peuvent ils aider à stopper la soi-disant persécution? Qu’est-ce que la bannière a à voir avec sauver des vies en Chine ?
Ng : Au moins elle peut dissiper leurs incompréhensions. Ils peuvent aussi écrire ou parler à leurs amis de la situation, et au moins si leurs amis ou leurs familles vont en Chine pour des transplantations d’organes, ils y réfléchiront à deux fois avant de le faire.
Le Procureur : Des citoyens se sont ils plaints à vous ?
Ng. No. Beaucoup de gens qui ont appris la vérité nous admirent et nous soutiennent. Certaines personnes venues à l’Ambassade de Chine pour obtenir des visas m’ont approchée et m'ont demandé de les aider à quitter le PCC et ses organisations affiliées. Certains chinois m’ont dit « Falun Dafa est bon. »
Il y a une maison en face de l’Ambassade de Chine, et le propriétaire nous soutient, nous permettant de suspendre des bannières devant chez lui.
A propos du changement soudain de la procédure d’appel
Le 30 novembre, avant que le verdict soit annoncé, Nf Chye Huay a demandé à la cour de convoquer Mme Chen Peiyu pour témoigner à la cour. Dans le passé, la soumission d’une demande pour convoquer quelqu’un pouvait être faite au comptoir en remplissant un formulaire, mais cette procédure a soudain été modifiée. A présent une fois qu’une affaire entre dans la période de procès, le juge doit d’abord approuver la demande.
Ng : Nous avons soumis la demande pour convoquer Mme Chen Peiyu hier, mais notre demande a été rejetée. Les règles ont soudainement changé, nécessitant l’approbation du juge. Mme Chen Peiyu est un témoin très important pour l’affaire, et j’espère que vous pouvez l’approuvez.
Le Juge : Pourquoi appelez vous le témoin maintenant ? Que peut-elle faire ici ?
Le Procureur : (intervenant) Pourquoi a-t-elle attendu jusqu’à aujourd’hui pour convoquer le témoin à comparaître ? Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait hier, ou deux semaines plus tôt ? Et qu’a à dire Mme Chen ?
Ng : Le Procureur a retiré un témoin (le photographe) à la dernière minute. Les accusations contre Mme Chen ont été soudainement retirées. Pourquoi pouvez vous faire ces changements et pas moi?
Le Procureur : (Pas de réponse )
Le Juge : Comment le témoin (Mme. Chen Peiyu) va-t-elle aider la cour à déterminer les faits ?
Ng : Elle était là. Vous avez rejeté notre témoin, parce qu’il n'était pas sur la scène. Mais ce témoin était là. Je souhaite aussi savoir pourquoi vous retirez les accusations contre Mme. Chen.
Le Juge : Quoi d’autre ?
Ng : Vous devez préserver la justice !
Quelqu’un doit il être sur les lieux pour témoigner
Après que Erh Boon Tiong ait lu sa déclaration finale le 30 novembre, il a poursuivi :
Erh : Je souhaite réfuter ce qu’a dit le procureur. Il a dit que ceux qui ne sont pas sur place ne sont pas pertinents pour l’affaire. Prenons un simple exemple une personne qui paie pour un meurtre n’a pas besoin d’être sur place. Aussi, le procureur a dit que quelqu’un de l’ambassade chinoise a pris une photo de nous montrant que nous le harcelions. Bien sûr, un meurtrier n’appréciera pas d’être dénoncé. Pour son procès, nous avons déposé une motion à la haute cour. La motion est en cours de traitement et vous devriez attendre le résultat de la haute cour et ensuite prononcer un verdict.
Le Procureur : Je demande au juge de purger l’enregistrement d’un tel témoignage, y compris la soi-disant persécution du Falun Gong, ce que MM Lee a dit, le rapport des Nations Unies, la résolution du congrès etc. La preuve concernée a été rejetée par la cour, et si le témoignage demeure dans l’enregistrement de la cour, cela revient à le laisser entrer par la porte de derrière. Quant à votre motion criminelle, la haute cour n’a pas donné de date d’audience. Vous êtes bien allé à l’ambassade chinoise pour y déployer une bannière le 20 juillet, et ce n’est pas contesté. Selon la loi de Singapour, le précédent conseiller VK Rajah a dit que ceci constitue un harcèlement, et dire cela relève du bon sens. La principale perspective de la Loi est que c'est peut-être une activité pacifique, mais cela menace potentiellement autrui et est porteur de colère et de mécontentement. Au sujet des preuves, l’opinion de Sunny Ooi n’est pas pertinente en la matière. Son opinion a affecté seulement l’accusation initiale, et n’est pas pertinente pour la suite du procès. La cour doit décider de l’affaire selon la loi. Les prévenus se sont continuellement plaints et ont intenté une motion criminelle auprès de la haute cour et de la cour d’appel. Encore aujourd’hui, ils continuent à se plaindre d’avoir été traités injustement. Ils sont venus à la cour avec une conception établie, qu’ils sont injustement traités, qu’ils sont persécutés. En fait ils calomnient la cour.
Je demande que l’enregistrement de cette remarque soit effacé concernant le timing (Durant la visite de Li Lanqing) des accusations et concernant la visite de MM. Lee. Je ne sais pas d’où tout cela est venu, et ce sont juste des allégations.
La reaction au verdict des pratiquants accusés
Le Juge : J’ai attentivement considéré les deux côtés de la soumission. Je pense que le cas de poursuite est très convaincant, la cour doit n’avoir aucun doute. La cour vous déclare coupable. A présent j’entendrais vos requêtes pour modération.
Ng Chye Huay : Je n’ai pas commis d’offense, alors pourquoi demanderai-je une modération ? Ce procès et ce verdict secret sont une insulte au système légal de Singapour. Ce dont nous avons débattu se concentrait sur pourquoi la décision des témoins de l’accusation était incorrecte, alors comment cela pourrait il ne rien avoir à faire avec l'affaire. Ce procès n’a lieu manifestement que pour la forme, car l’appel à témoin et la fourniture de preuves des prévenus ont été extrêmement restreints. L’accusation avait originellement prévu deux témoins et en a soudain retiré un. Ils voulaient clore précipitamment l’affaire. Le verdict était décidé depuis longtemps.
Le Juge : Je comprends d’après cette déclaration que vous n’avez pas de modération [regardant Erh]
Erh : Je suis désolé pour le jugement que vous avez choisi. Les bonnes personnes ne reçoivent aucun soutien, et les mauvaises personnes sont encouragées. Tout ce que nous avons fait est dans l’interêt du future de chacun. Je n’ai pas de regrets.
Le Procureur: Je pense qu’il est clair qu’il y a pas de remords ici..
Le Juge : Je lirais le verdict. $1,500 ou 15 jours de prison pour Ng Chye Huay; $1,000 ou 10 jours de prison pour Erh Boon Tiong.
(Le Juge et le Procureur ont quitté la cour précipitamment après que le verdict ait été annoncé.)
Ng et Erh: Nous faisons appel à la haute cour et demandons la liberté provisoire.
L’officier de police : (Après avoir consulté le juge ) Le juge a décidé que si vous ne payez pas l’amende sur le champ, vous serez directement mis en prison et purgerez votre peine avant de pouvoir faire appel.
Un avocat local a donné l’opinion suivante : Le juge peut en effet décider si le verdict peut être exécuté avant que l’appel soit entendu. Dans des circonstances normales, une fois que les prévenus font appel, ils devraient être autorisés à la liberté provisoire en attendant l’issue de l’appel. Ce n’est que lorsque le prévenu est un criminel qui pose une sérieuse menace à l’ordre public, que le juge refuse la liberté provisoire. Le refus du juge d’accorder la liberté provisoire aux prévenus va contre toute procédure normale, car il est manifestement déterminé à envoyer les prévenus en prison.
Date de l'article original : 12/18/2006
Version Chinoise disponible à :
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