Conférence de partage d’expériences en Russie : Récit de voyage dans la partie extrême orientale de la Russie dans le but de dévoiler la persécution

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Les trois que nous étions – toutes pratiquantes de Falun Gong de la ville de Kotlas, dans la région d’ Arkhangelsk en Russie -- avons voyagé dans la partie extrême orientale de la Russie au mois de juillet de cette année, pour permettre aux Chinois travaillant dans les chantiers de Irkutsk et Chita, ainsi qu’aux touristes Chinois dans ces régions, ayant été trompés par la propagande du parti communiste chinois d’apprendre la vérité à propos du Falun Gong.

C’était la première fois que nous organisions spécialement un voyage aussi considérable de notre propre initiative afin de dévoiler aux Chinois les mensonges du PCC. Au début tout n’était pas clair car nous ne savions pas dans quelle ville nous pourrions aller à cause de nos finances limitées, par contre ce dont toutes trois étions sûres, était que ce voyage était nécessaire et capital. Nous comprenions toutes la responsabilité de la mission que nous étions sur le point de remplir. J’étais personnellement limitée par mon habitude, humaine, d’avoir un chef de file et donc je n’avais pas pleinement confiance en mes capacités. J'ai découvert que je ne pourrais pas longtemps garder cet attachement durant notre voyage, car en de nombreuses occasions, j’ai eu a prendre mes propres décisions basées sur mes propres compréhensions.

Dès le début, j’ai eu à surmonter beaucoup de choses comme l’attachement au confort, à faire les choses selon mes propres conceptions, le désir de se faire valoir, le manque de coordination au sein du groupe, la peur des représentants des forces de l’ordre, l’attachement au résultat, etc. Chacune d’entre nous comprenait que si nous ne faisions pas d’efforts et si nous ne parvenions pas à éliminer ces attachements, ils seraient de sérieux obstacles. En ce sens, c’était un très bon environnement pour nous élever.

Nous étions inspirées et encouragées par l’importance de la tâche à accomplir et nous avons senti le soutien du Maître, sa protection et sa compassion tout au long de ce voyage. Nous avons rencontré des voyageurs très intéressants, avec lesquels nous avons partagé nos compréhensions de la moralité et de la croyance juste. Et quand nous leur clarifiions la vérité concernant la persécution, souvent, ils avaient une compréhension claire et nous soutenaient en retour, dans leur souhait d’aider à faire que cesse cette persécution en Chine. Un d’entre eux nous a offert aide et protection, quand il a découvert que notre mission allait nous conduire aux abords de la frontière Chinoise. A la fin du voyage cette personne a pris un exemplaire des Neuf Commentaires sur le parti communiste en Russe et en Chinois, puisqu’il se rendait en Chine.

Arrivées à Irkutsk nous avons distribué des exemplaires de La Grande Époque en Chinois ainsi que les Neuf Commentaires sur les marchés et sur les chantiers de la ville. Nous avons remarqué qu’à cet endroit, les Chinois avaient une toute autre attitude. Les ouvriers dans les chantiers semblaient plus ouverts, plus amicaux. De nombreux Chinois qui vivent dans cette ville travaillent dans des conditions difficiles proche de l’esclavage, afin de gagner de quoi vivre car chez eux, ils sont privés de ce droit au travail. Bien sûr, la réaction à notre venue était différente. Cependant, plus souvent que rarement, j’ai vu des visages ravis, avec un intérêt sincère et parfois même de la joie quand ils prenaient nos journaux, nombre d’entre eux spontanément commençaient à les lire. Je vu leur solitude, loin de leur pays et la vie dure que leur pays les faisait mener. A ce moment là, j’ai eu une compréhension plus profonde de pourquoi il était nécessaire de sauver les Chinois ici en Russie ainsi qu’en Chine Continentale. La compassion a submergé mon coeur et cela m’a aidé à surmonter l’insécurité, la fatigue et la barrière de la langue. Ils posaient des questions, mais ne sachant pas leur langue nous ne pouvions pas leur répondre.

Au cours de notre distribution sur les marchés, nous avons ressenti une attitude différente vis-à-vis de nos documents et nous avons compris que ces personnes là étaient très polluées par l’écrasante propagande circulant dans toute la Chine. Certains refusaient de prendre les journaux parce qu’il était interdit qu’ils le fassent, d’autres ont dit que nous étions payées pour faire ce travail, que nous avions été engagées, que le Falun Gong est mauvais et que nous devrions être arrêtées et envoyées en prison.

De Irkutsk, nous avons voyagé en groupe avec un petit nombre de pratiquants locaux, jusqu’à la frontière avec la Chine dans la ville de Zabaikalsk. Les pratiquants d’Irkutsk nous ont fourni divers documents de clarification en Russe et en Chinois, environs 4 000 exemplaires au total. Dans le train nous occupions tout un compartiment. Nous nous sommes senties encouragées et réalisions notre mission de sauver les gens. Nous avons suspendu à notre fenêtre une grande affiche avec des informations sur le Falun Dafa ainsi que des photos montrant les exercices. Dans la matinée, nous sommes allées visiter les wagons du train pour y distribuer des journaux et des exemplaires des Neuf Commentaires. Dans le train il y avait de nombreux Chinois et presque tous les ont pris, y compris le personnel navigant. Il y avait une impression que le train était comme une flèche – qui transportait des informations sur le Falun Dafa dans toute la Russie.

Dans notre wagon, nous avons émis la pensée droite et quand nous nous arrêtions pendant un long moment, nous pratiquions les exercices à l’extérieur. Notre pratique suscitait l’intérêt et la curiosité de beaucoup de Russes, nous étions même photographiées. Cela a même causé de l’agitation parmi certains Chinois qui se tenaient près de nous, qui disaient t à haute voix « Falun Gong », agitant anxieusement leurs mains, certains d’entre eux essayaient de nous toucher. Nous pouvions ressentir un champ très fort nous protégeant et purifiant toute la zone environnante. A la fin des exercices, certaines personnes sont venues nous poser des questions sur la pratique, et quand ils ont appris les faits de la persécution en Chine et notre mission, ils nous ont exprimé leur soutien et nous ont souhaité de réussir dans notre entreprise. Nous avions prévu de passer un jour à Zabaikalsk et ensuite trois jours à Chita.

Nos activités, apparemment, dans le train ont provoqué quelques réactions, car quand nous sommes arrivées à Zabaikalsk, il y avait huit policiers de la policie routière qui nous attendaient sur le quai. Au poste de police, nous avons été questionnées sur le but de notre visite. Nous leur avons parlé de notre pratique, de la persécution en Chine et que nous venions pour propager la vérité parmi les Chinois sur les marchés et à la douane. Ils nous ont écoutées très attentivement de façon amicale et nous ont demandé de leur laisser un exemplaire des documents que nous possédions.

Le chauffeur de taxi, à qui nous avons également parlé de notre mission a aussi pris une part active en nous aidant et parfois il nous a servi de guide, nous conduisant sur tous les marchés et au poste des douanes. Sur un grand marché de vente en gros nos journaux ont été très bien accueilli, alors qu’à la douane beaucoup avaient peur de les ramener en Chine, ils les lisaient rapidement et les jetaient ensuite par les fenêtres du minibus. Malgré cela, nous nous arrangions pour toujours y laisser des documents de clarification. A la fin, en quatre heures, nous avions touché presque la totalité de la communauté Chinoise de Zabaikalsk. A la sortie du dernier marché visité, la police et le service de sécurité nous attendaient une fois de plus. Ils nous ont questionnés avec insistance sur les détails concernant notre voyage. Un membre de l’équipe de sécurité, qui a discuté avec nous et a parcouru nos documents, a dit que finalement elle comprenait très clairement les vraies raisons de la persécution en Chine – les principes du Falun Gong sont fondamentalement différents de ceux de l’idéologie communiste.

Malheureusement, en un temps si court, nous avons échoué à complètement éliminer la peur des forces de l’ordre, de plus il nous a été demandé de quitter la ville du fait de l’accès strictement réglementé de la zone frontalière.

Dans la matinée du lendemain, nous sommes arrivées à Chita. Après nous être installées dans un petit hôtel en périphérie de la ville, deux d’entre nous sont allées sur les chantiers non loin, et les deux autres sont allées dans les locaux administratifs de la ville munis d’exemplaires du journal La Grande Epoque. Nous avons pris nos badges et avons distribué quelques exemplaires, quand les services de sécurité ont à nouveau interféré avec nous. Ce que nous avons compris des paroles de l’un d’entre eux, était que cette “prudence” envers nous était due à la tenue imminente d’un sommet. Tout le reste du temps, chacun de nos pas était suivi par celui d’une personne de la sécurité, et cela jusqu’à ce que nous montions dans notre train et que celui-ci quitte le quai.

Nous avons compris que la perversité avait créé de sérieux obstacles pour nous à causes de nos lacunes. Bien qu’en surface, je n’ai pas senti de peur quand je parlais aux services de sécurité, j’avais une conversation honnête et franche avec eux, maisprofondément ancrée, cette peur était en moi se manifestant par le manque de confiance dans mes propres capacités, le peu de connaissance en matière juridique, la confiance dans les représentants légaux, l’obéissance et la peur de la sanction.

J’ai également compris que la clé du succès dans la clarification de la vérité et le salut des êtres était notre ferme confiance en Maître et dans le Falun Dafa, écartant tout sentiment d’hésitation ou de doute. Et bien qu’un état droit et des pensées droites, sans doute, viennent en premier, il est aussi important d’avoir des connaissances juridiques pour l’exercice de nos activités. Nous représentons la Grande Loi et nous devrions calmement et en toute confiance dévoiler la persécution, plutôt que de toujours prouver aux forces de l’ordre qui nous sommes et ce que nous faisons. Pour cela nous devrions toujours être au courant des dispositions légales, ne pas offrir d’opportunités à la perversité de par nos lacunes, et pour le reste, nous devrions nous conformer autant que possible à l’état de la société.

J’ai bien compris que si nos pensées droites sont puissantes, la perversité, sou quelque forme que ce soient ne pourra pas interférer avec nous. Mais, il y a encore beaucoup d’attachements qui ne sont pas éliminés en nous et beaucoup d’autres qui remontent à la surface lorsque nous nous coordonnons avec les autres pratiquants. Mes propres attachements et les attachements des autres qui semblaient au premier regard ne pas affecter notre voyage, ont contribué à ce que lentement émergent d’autres lacunes.

Tout au long du voyage, j’ai vu différents sentiments se manifester et donc j’ai regardé en moi et les ai éliminés. Mon attachement à l’autorité et mon désir de ne pas déplaire aux autres m’ont empêché d’être toujours authentique et de me comporter selon les principes enseignés dans le Falun Gong. Maintenant, trois mois plus tard, je me suis éveillée au fait que nous ne devons pas perdre une minute et que la perversité cherche toujours une opportunité pour sérieusement interférer avec les pratiquants les plus actifs.

Nous formons un seul corps, et chaque cellule de ce corps est précieux, nous devrions chérir chaque pratiquants et être compatissant les uns envers les autres, ce qui signifie que nous devrions abandonner toutes recherches propres aux gens ordinaires.

Pour revenir sur notre voyage, je tenais également à mentionner qu’à notre retour chez nous, nous avons été convoquées par les Services de Sécurité ainsi que par la police, ils avaient déjà réuni des informations sur notre voyage dans la partie extrême orientale de notre pays, bien que leur version ait été quelque peu déformée. Résultat, nous avons eu une très longue discussion avec les forces de l’ordre locales, ce qui nous a donné l’opportunité de tout leur dire sur le Falun Dafa et la persécution, nous leur avons laissé de la documentation détaillé. Dans ce cas, nous avons été comprises et quand nous nous sommes dit au revoir, ils nous ont dit en substance : « Si à l’avenir vous avez des problèmes, faites le nous savoir et nous ferons de notre mieux pour vous aider ».


Merci Maître ! Merci à tous !

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