M. Xin Minduo, pratiquant de Falun Dafa était du Domaine pétrolier de Liaohe. Le 3 août 2005, les officiers de police Xu Hao et Huang Haiou ont arrêté M. Xin alors qu’il marchait dans la rue. Il a été
La prison n’a pas fourni à la famille de certificat de décès jusqu’à ce que le corps de M. Xin soit incinéré. La famille a remarqué que la date de la mort de M. Xin avait été enregistrée au 2 août 2005, et que la cause officielle de la mort était un « coma. » Après avoir attendu pendant deux heures, les fonctionnaires de la Prison de Nanshan ont fourni un autre certificat de mort sur lequel la cause de la mort avait été changée en « déshydratation, coma, défaillance rénale, anémie, acidose métabolique, et défaillance respiratoire. » Le certificat était signé par un médecin du nom de Zhu Huiwei.
M. Xin est mort mystérieusement et ses parents ont pleuré à ne plus avoir de larmes. Ils n’ont été autorisés à lui rendre visite qu’une seul une fois après que lui et sa femme, Mme Bao Juncen, aient été arrêtés le 3 août 2005. Bien que M. Xin ait demandé à rencontrer sa femme plusieurs fois avant de mourir, cela lui a été refusé.
M. Xin Minduo était né le 27 mai 1973. Il travaillait comme chef technicien à la Compagnie d’Exploration des Ressources du domaine pétrolier de Liaohe. Parce qu’il avait fermement cultivé Falun Dafa, il fut condamné en 2001 à trois ans de travaux forcés par le Bureau de la Sécurité publique et détenu au Centre de travail forcé de Panjin. Le 3 août 2006, les officiers de police Xu Hao et Huang Hajou de la Sous-station de la Sécurité publique de Panjin ont arrêté M. Xin et sa femme. La Cour de district de Xinglongtai de l’agglomération de Panjin l’a condamné à 13 ans de prison. Le 21 février 2006, il a été envoyé à la Prison de Nanshan, où il a été brutalement torturé.
La Cour de l’agglomération de Panjin n’a jamais délibéré sur le cas de Mme Bao Juncen. On a dit à sa famille : « Il y en a un » lorsqu’ils ont demandé un verdict. La cour a finalement renvoyé le cas à l’équipe de la sécurité nationale de la sous-station de la Sécurité publique de l’agglomération de Panjin, où les officiers de police Hao et Huang Haiou, l’ont arbitrairement condamnée à un an de travail forcé. Après l’avoir torturée dans le Centre de détention de Panjin pendant presque huit ans et avoir extorqué 8.000
Le 8 mars 2006, M. Xin a été transféré à la première sous équipe de la dixième section dans la Prison de Nanshan. Il a été dévêtu pour être photographié avec une caméra et battu quand il a refusé de coopérer. Les vêtements qu’il avait apportés avec lui ont été tamponnés « Condamné. » Il a énergiquement refusé un tel traitement n’ayant commis aucun crime. Deux détenus l’ont encadré de près 24 heures sur 24, même lorsqu’il allait aux toilettes ou qu’il dormait. Chaque jour, il était forcé à écouter de la propagande diffamant Dafa et d’écrire toutes ses pensées. Il ne s’est pas soumis à ces tactiques. Il ne pouvait plus plier ses jambes en s’asseyant et donc plus pratiquer les exercices. Il était confronté quotidiennement à la violence et aux insultes pour des choses triviales. Même les gardes de la prison étaient d’accord que ce n’était pas seulement la question de perdre leur liberté pour les pratiquants de Falun Gong – c’était plus grave que ça. M. Xin n’a pas été autorisé à approcher la fenêtre pendant presque deux mois et ne savait pas même quel temps il faisait. De plus, il a souffert une maltraitance psychologique et n’était pas autorisé à parler avec les autres détenus qui n’osaient pas de leur côté interagir avec lui, il était donc dans un grand isolement.
Sa famille a voulu connaître certains faits le concernant afin de faire appel de l’illégalité de son arrestation. La prison ne l’a pas laissé lire la lettre d’appel sous prétexte que cela perturberait son humeur et qu’il deviendrait difficile de s’occuper de lui.
A la mi-juin 2006, quatre personnes de la Prison de Nanshan sont soudain allées voir le père de M. Xin et ils ont dit à la famille que M. Xin « faisait une grève de la faim et que si cela continuait il serait transféré à Shenyang ou que sa peine serait prolongée. »
Pendant juillet et août 2006, la famille Xin a contacté plusieurs fois la Prison de Nanshan et a même eu droit aux visites des familles. Cependant, lorsque la famille est arrivée à la prison, on leur a dit que la visite avait été refusée. Ses parents âgés ne connaissaient personne dans la région et sont donc restés devant les grilles de la prison. Ils regardaient fixement les grilles mais n’ont pas pu voir leur fils. Le vieil homme était si anxieux que sa vue a diminué et il a perdu la moitié de ses dents. De plus, les autorités de la prison ont exercé des pressions sur ses parents. Le garde Zhang Fanyu leur a dit : “Vous avez écrit des lettres persuadant les gens d’être bons et de révéler les faits. Cela a mis le surveillant en chef hors de lui. On dirait que vous êtes bien forts, allez-y. Je vous dis qu’il ne sera pas relâché même s’il meurt. Même aller au conseil d’état ne servira à rien.”
La famille Xin a appelé la prison à plusieurs reprises, pour demander une visite ou négocier le transfert de M. Xin à l’hôpital. Zhang Fanyu leur a dit : « Il ne va pas mourir ! Nous avons plus d’un moyen à notre disposition dans la prison. Soyez sûr qu’il ne mourra pas de faim. Essayer de s’en sortir par une grève de la faim est impossible. »
Le 1er septembre 2006, le garde de la prison Liu Zhiguo a ridiculisé la mère et la sœur de M. Xin leur créant toutes sortes de difficultés. Elles attendaient jusqu’à 4h de l’après midi puis devaient retourner chez elles sans avoir vu M. Xin. Le même soir vers 8h, sa mère et sa sœur ont reçu un appel du père, qui était à l’Hôpital de Jinzhou avec la permission de l’hôpital. Elles se sont précipitées au septième étage de l’Hôpital de Jinzhou. La police était partout dans les couloirs et ils prenaient des photos avec des caméras.
La famille Xin a du scruter à travers une vitre. Ils ont vu des infirmières à l’intérieur. La mère et la sœur de M. Xin étaient impatientes de rencontrer le médecin de service. La police leur a a dit que « le médecin avait eu quelque chose à faire chez lui et qu’il était parti. »
La famille Xin a insisté pour être autorisés à entrer dans la pièce. Lorsque sa sœur a dit à son oreille « Minduo, ta sœur est ici pour te voir, » il n’a pas réagi. Lorsqu’elle a passé sa main sur ses yeux, ils ne se sont pas fermés. Elle a soulevé le drap et vu qu’il était nu. Au moment où elle allait l’examiner davantage, la police l’a traînée au loin avec brusquerie. Pendant ce temps le personnel de l’hôpital a commencé à enlever l’équipement d’urgence.
Peu de temps après (vers les 20h), les gens de la prison étaient impatients d’habiller Xin, disant que si on attendait davantage, le corps deviendrait raide et difficile à habiller. Ils l’ont habillé seulement 30 minutes après qu’il ait quitté la pièce. Toutefois, la famille a pu remarquer que le corps de M. Xin était froid et raide. Les personnels de la prison présents comprenaient Su des services de l’administration, le Chef de groupe Zhang Xiaoping de la dixième section, le chef de groupe adjoint Zhao lixin et quelques gardes de prison. Après 22 h, ils ont entouré la famille de Xin et insisté pour que son corps soit envoyé à la Maison funéraire de Jinahou. Avant que d’autres proches n’arrivent, les gardes de prison ont fait sortir la mère de M. Xin et sa sœur du véhicule de transport en les tirant.
Cette nuit-là, la prison a fait des arrangements pour loger la famille de Xin à l’Hôtel Shunxin dans l’agglomération de Jinzhou. Des voitures de police étaient parquées tout autour de l’hôtel et des officiers de police étaient partout. Ils surveillaient les activités des proches 24h sur 24, même en les suivant lorsqu’ils descendaient manger ou acheter de l’eau. La police de la prison gardait les escaliers à l’entrée et la sortie et questionnaient chaque passant, examinant même les papiers d’identité. Pendant la nuit, Zhao Lixin et Zhang Xiaoping sont restés dans la chambre en face de celle de la famille de Xin de l’autre côté du couloir.
Ce qui est encore plus troublant c’est que lorsque les collègues et les camarades de classe de M. Xin sont arrivés pour consoler les parents et dire adieu à sa dépouille, Zhang Xiaoping les a arrêtés dans le couloir pour examiner leur papiers d’identité et les a menacés : « Qui est cadre ici. Je téléphonerais à l’employé pour le faire renvoyer. Pendant la crémation si quiconque arrive de la Compagnie d’Exploration des ressources, celui qui les amène sera puni. » Quelques personnes n’ont pas été autorisées à monter à l’étage.
On a appris plus tard qu’entre 3h15 et 4 de l’après midi le 1er septembre, Zhao Lixin a donné trois coups de téléphone au père de M. Xin à Panjin, lui demandant de venir à l’hôpital. Il a dit au vieil homme : « Ne dîtes rien à votre femme ni à votre fille ni à quiconque, sans quoi, vous ne serez pas autorisé à lui rendre visite. »
La famille de M. Xin et son père, qui a dans les soixante dix ans, ont profondément souffert physiquement et psychiquement pendant les années où M. Xin a été persécuté. La vue du père lui fait défaut et il a de l’hypertension et a perdu la moitié de ses dents. Voyant son plus jeune fils accusé à tort et envoyé en prison, il a du supporter les remarques cruelles du personnel de la prison pour pouvoir obtenir de lui rendre visite. La police à la prison de Jinzhou a pris avantage de son vieil âge et de sa faiblesse, comme quelqu’un qu’il serait facile de tromper. D’un côté ils n’ont pas permis à la mère et à la sœur de Xin de lui rendre visite, mais de l’autre ils ont appelé le père et lui ont demandé de venir à l’hôpital.
Lorsqu’il est arrivé à l’Hôpital central de Jinzhou et a vu l’état de son fils, le cerveau du vieil homme s’est vidé et il ne s’est pas souvenu de ce que le médecin lui avait dit. Puis, avec la permission des cadres de la prison, il a pu appeler sa femme et son fils. Tous les deux venaient juste de rentrer de la maison de la sœur au Domaine pétrolier de la raffinerie de pétrole de Liaohe, mais ils se sont précipités à l’hôpital.
Lorsque la mère et la soeur de M. Xin sont arrivées, elles ont insisté pour rencontrer le médecin de service de l’Hôpital central de Jinzhou, mais cela leur a été refusé. On leur a également refusé l’accès à la fiche d’hôpital de M. Xin. Lorsqu’elles ont demandé à quelle heure M. Xin était arrivé à l’hôpital, on leur a donnédes réponses contradictoires, dont 13, 14 et 15h.
La nuit du 2 septembre, Zhang Xioping et Zhao Lixin, représentants de la Prison de Nanshan, a parlé avec la famille de M. Xin. Zhang s’est excusé auprès de la famille de la part de la prison et a dit : » Notre direction n’a pas agi correctement, et cela a conduit à la mort de Xin Minduo. Ils doivent être éduqués pour avoir causé une telle perte et une telle douleur à la famille de Xin. » Il a dit que la prison paierait la note de l’hôpital et rembourserait 2000 yuans à la famille pour les dépenses du voyage.
A l’hôpital, Zhang a dit qu’ils accorderaient à a famille de Xin trois requêtes : voir la fiche d’hôpital du patient, voir l’historique du traitement des médecins, et lire la dernière lettre de M. Xin à sa famille.
Un jour plus tard, Zhang n’a pas honoré sa parole et a osé ne pas tenir ses promesses. Il a dit qu’il n’était pas à l’hôpital. Au début, il avait dit que la crémation pouvait être effectuée à n’importe quel moment dans les sept jours. Une demi journée plus tard la promesse a été changée en quatre jours. Quelques heures plus tard, il a dit que le corps devait être incinéré le lendemain.
Le matin du 3 septembre, le corps de M. Xin a été envoyé à la Prison de Nanshan pour être incinéré.
M. Xin a écrit quatre lettres à sa famille. La famille n’a toujours pas reçu les quatre lettres. Zhang Fanyu a dit d’attendre jusqu’à ce que les superviseurs aient approuvé la requête, tandis que Zhang Xiaoping a nié tout simplement l’existence des lettres. Les seules affaires qui sont ressorties de la prison étaient une couverture et un drap, pas d’ustensiles de toilette, pas un vêtement ni une paire de chaussettes. Zhang Xiaoping a dit que M. Xin avait donné ce genre d’objets à d’autres détenus.
Il a été rapporté que lorsque M. Xin était en grève de la faim dans la Prison de Nanshan, il a été gavé de force avec des pâtes et de l’eau à forte teneur en sel. Cela a continué jusqu’à sa mort.
Les principes du ciel sont clairs et le filet de la justice est vaste. Nous appelons ici à une enquête des organisations internationales sur ce cas et à ce que tous les criminels soient poursuivis.
Les personnes et les organisations responsables de la persécution de M. Xin sont :
Hôpital central de Jinzhou affilié avec l’Agence des Chemins de fer de l’agglomération de Shenyang City, Province du Liaoning
Addresse: #28, 2nd section of Chongqing Road, Guta District, Jinzhou City, Liaoning Province, Zip 121001
Tel: 86-416-2552487
Docteur Zhu Huiwei
Surveillant en chef de la Prison de Nanshan Xin Tingquan: 86-416-3496001 (Bureau) 86-416-2609999 (Domicile)
86-13941658888 (Cell) 86-13941606658 (Cell)
Wang Liang, Commissaire politique: 86-13904163312 (Cell)
Wang Jian, Instructeur en chef de la prison : 86-13704066857 (Cell)
Gao Wenwei, Instructeur adjoint de la prison: 86-13804165935 (Cell)
Ma Zhenfeng, Chef de la première section (Surveillant adjoint de la prison): 86-13904968862 (Cell)
Li Zhong, Chef de la onzième section (Surveillant adjoint de la prison ): 86-13700164821 (Cell)
Zhang Fanyu, Sous chef d’équipe de la dixième section, et garde directement responsable:
86-13841625651 (Cell)
Liu Zhiguo, un garde à la responsabilité directe
Date de l'article original : 10/23/2006
Version Chinoise disponible sur :
http://minghui.ca/mh/articles/2006/10/6/139500.html
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