Plainte pour torture déposée en France contre le Ministre de la Sécurité Publique chinois

Une plainte pour tortures a été déposée vendredi 21 juillet à 11h au Tribunal de Grande Instance de Paris à l’encontre du Ministre chinois de la Sécurité publique Zhou Yongkang.

La plainte, déposée à l’occasion de la visite officielle en France du « haut tortionnaire » chinois responsable de la mort de plusieurs milliers de pratiquants de Falun Gong, a été déposée par trois victimes directes :

1) Mme. Mo Zhengfang, résidant au Royaume-Uni,
2) Mme. Li Heping, résidant au Royaume-Uni
3) Mme. Dai Ying, résidant en Norvège

Aidées par l’Association Falun Gong France

Sous le mandat de Zhou Yongkang en tant que chef du Parti de la province de Sichuan jusqu’en 2002, au moins 81 personnes ont été torturées à mort pour la seule raison qu’elles pratiquaient la méthode bouddhiste Falun Gong – ceci place sa province au 4ème rang des plus meurtrières.

Aujourd'hui Ministre de la Sécurité publique, Zhou Yongkang est directement responsable - à l’échelle nationale - des emprisonnements, tortures, lavages de cerveau et prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong. Lors de discours il appelle régulièrement les forces de police à renforcer les mesures de persécution.

Le 6 juillet dernier a été publié un rapport indépendant par l’ancien Secrétaire d’Etat canadien aux affaires Asie-Pacifique David Kilgour et l’avocat des droits de l’homme et de l’immigration de Winnipeg David Matas, établissant que « les organes vitaux sont prélevés en grand nombre sur des personnes non consentantes », les pratiquants de Falun Gong, pour être vendus. Le rapport, consultable en ligne à l’adresse :http://investigation.redirectme.net/, estime qu’entre les années 2000 et 2005, 41.500 transplantations d’organes n’ont pas d’autre explication possible que le prélèvement sur des personnes non consentantes. « Il n’y a pas eu d’augmentation du nombre d’exécutions qui expliquerait l’augmentation du nombre de transplantations. La seule chose qui ait changé depuis le moment où les transplantations ont augmenté, c’est la persécution du Falun Gong », insiste Matas. Ces meurtres ne seraient pas possibles sans le soutien du régime chinois et en particulier du Ministère de la Sécurité Publique de Zhou Yongkang.

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