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Ma femme Zhang Lihong a deux jeunes enfants, une mère aveugle et un père âgé de 80 ans. Elle vivait à Lufeng dans la province de Guangdong sur le continent chinois. Parce qu’elle a persisté dans sa croyance en Falun Dafa elle a été enlevée à minuit le 19 mai 2004 par 20 policiers qui ont encerclé sa maison.
Selon mon beau père, quand la mère de Lihong et lui-même ont vu la police emmenait leur fille ils se sont accrochés fortement à elle et ont prié en larme la police de la laisser. Mais deux personnes âgées ont été incapables de protéger leur fille. Le vieux monsieur a voulu courir jusqu’à la voiture de police pour essayer de les empêcher de l’emmener, mais il a été arrêté avant par un policier. Malgré les pleurs de ces personnes âgées et des enfants âgés de 3 et 4 ans les policiers et les agents du bureau de la sécurité nationale n’ont montré aucune miséricorde.
Ma femme a fait une grève de la faim pour protester contre son enlèvement illégal. Beaucoup de protestations sont arrivées aussi d’outremer pour essayer de la secourir. Elle a été libérée après trois jours. Mais la persécution du Parti communiste de la ville de Shanwei ne s’est pas arrêtée là. Le 27 octobre 2004 après que ma femme ait envoyé les enfants au jardin d’enfants, elle a parlé avec quelques personnes de la localité de la persécution qu’elle et les pratiquants du Falun Gong ont subie par le PCC. Elle a été de nouveau enlevée. En quelques jours elle a été condamnée par le Bureau de la sécurité nationale de Shanwei à trois ans de travaux forcés et envoyée à l’Institut de travail pour femmes de la province de Guangdong (précédemment appelé Institut de travaux forcés pour femme de Shanshui). Elle n’est toujours pas libérée.
La persécution du Parti communiste chinois a apporté beaucoup de souffrance à mon épouse, à ma famille et particulièrement à ma belle mère. En pensant à sa fille, cette dame âgée sous le poids de la douleur a perdu la vue et a été mentalement perturbée.
De plus en plus de résidents de Hong Kong et de fonctionnaires conscients de la persécution subie par ma famille nous apportent leur soutien et leur sympathie. A ce jour, sept membres législatifs et deux représentants de district ont signé la pétition demandant aux autorités de la province de Guangdong de libérer ma femme. Il s’agit de Yang Sen, Li Zuoren, He Junren, Liu Huiqing, Liang Yaozhong, Zeng Jiafu, Liang Guoxiong, Li Zili, Zeng Jiancheng. Deux autres membres législatifs ont écrit une lettre au Bureau des travaux forcés de la province de Guangdong demandant de libérer mon épouse. Les membres du Conseil de district, Li Zili et Dai Zuoxain ont écrit une lettre au camp de travail pour femme de Sanshui leur demandant de libérer Zhang Lihong. Pratiquement 2000 résidents de Hong Kong ont signé la pétition demandant au Parti communiste chinois de libérer mon épouse.
Ci-dessous une enquête publique sur le camp de travail pour femme de Sanshui de la province de Guangdong
1. Des sources indiquent que le premier mois où ma femme a été envoyée au camp elle a été torturée et blessée. Elle a été hospitalisée pendant une semaine. De quelle manière le camp l’a-t-il torturée ? J’ai le droit de mener les responsables en justice
2. J’ai écrit plusieurs lettres au camp de travail leur demandant si elle a été abusée, quant à son sommeil, son travail, les horaires de travail, sa vie, les punitions qu’elle aurait subies et la raison de ces punitions. Je n’ai jamais reçu de réponse.
3. J’ai passé beaucoup de coups de fil à l’Institut de travaux forcés pour femme pour connaître la situation de mon épouse mais à ce jour je n’ai jamais reçu de réponse claire.
4. Mon beau père est âgé de 77 ans. Il a fait un long voyage pour la voir mais le camp a refusé de le laisser la voir sous prétexte que le hall de rencontre était en rénovation.
5. En mai 2006, mon épouse a été transférée au très pervers 3ème escadron. Pour quelle raison ? Pourquoi les autorités veulent la « surveiller strictement » ? Pourquoi ont-elles désigné deux détenues pour la surveiller vingt quatre sur vingt quatre. Veulent-ils cacher leurs mauvaises actions et empêcher toute communication avec l’extérieur ? Je demande vivement que l’Institut cesse cette surveillance stricte et perverse.
6. La constitution chinoise donne à chaque citoyen la liberté de croyance. Pourquoi le personnel du camp de travail veut-il la forcer à renoncer à sa croyance ?
8. Des pratiquants qui ont été libérés ont dit que l’escadron n°3 donne l’ordre à d’autres prisonniers de battre les pratiquants du Falun Gong, de les priver de sommeil ou de les forcer à s’accroupir pendant une longue période de temps.
9. L’Institut de travaux forcés est sous l’administration du Système judiciaire de la province de Guangdong. Les fonctionnaires du Système judiciaire de Guangdong sont responsables pour toutes les tortures subies par mon épouse et d’autres pratiquants du Falun Gong dans les instituts de travaux forcées.
10. Les autorités doivent garantir que les pratiquants de Falun Gong ne seront plus torturés ou abusés et doivent libérer tous les pratiquants de Falun Gong emprisonnés illégalement dont ma femme.
Kuang Senqia
Résident de Hong Kong
Le 12 juin 2006
Note : Actuellement Zhang Lihong est emprisonnée à l’Institut de travaux forcés pour femme de Guangdong. Elle est dans le 3ème escadron du district n°1 ;
Téléphone du Département judiciaire de la province de Guangdong: 86-20-86350062
Près de 2000 résidents de Hong Kong ont signé la pétition demandant la libération de Zhang Lihong |
Traduit de l’anglais sur
http://en.clearharmony.net/articles/200607/34292.html
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