Où êtes-vous mes bien-aimés? 1ère partie

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Index
Avant-propos

  • Ils ne sont jamais revenus

  • Ils ont disparu durant la persécution et personne ne sait où ils sont

  • Transferts secrets et camps de la mort

  • Je vous appelle depuis l’autre côté de l’océan

  • Je vous en prie, venez en aide aux enfants disparus

  • Note finale

Avant-propos

Mon mari est un pratiquant de Falun Gong. Il s'est toujours comporté selon les principes de l’Authenticité, la Bienveillance et la Patience après avoir commencé à pratiquer le Dafa. Il ne se livrait ni au jeu ni à la boisson comme d'autres hommes, et il ne passait ni trop de temps ni trop d’énergie dans des relations personnelles afin d’obtenir des avantages pour ses affaires. Il était toujours sincère, travaillait dur et ne demandait rien en retour. Notre fille était très jeune, et nous n'avions personne pour nous aider à prendre soin d'elle. Mon mari faisait les achats, les travaux de ménage et prenait soin de notre enfant. Il prenait également soin de ses parents et il était le meilleur mari au monde. Mes amis et collègues m’enviaient car j’avais un mari "exemplaire " Ma mère disait également, " Il n’y a pas bien des jeunes gens comme cela aujourd’hui. Tu as vraiment de la chance! " Je croyais être la personne la plus heureuse sur terre parce que mon mari m’aimait véritablement et j’avais une famille formidable !

En juillet 1999, la persécution contre le Falun Gong a été lancée, et notre vie a été brisée. La télévision et les journaux étaient remplis de mots blasphématoires, clamant que les pratiquants de Falun Gong se suicidaient, assassinaient et ne s'inquiétaient guère de leurs familles. Je savais que rien de cela n'était vrai, parce que les pratiquants de Falun Gong comme mon mari sont des personnes altruistes, droites et aimables. Mon mari m’a dit, " Il y a un ancien proverbe chinois qui dit, 'si vous recevez une goutte d'eau, vous devez rendre une source’ Le Falun Gong nous a donné une vie heureuse. Maintenant, il est maltraité injustement. N'ai-je pas le courage de dire un mot juste, en tant que personne ayant tiré un si grand bénéfice ? "

Avec une conscience altruiste, beaucoup de pratiquants de Falun Gong sont allés à Pékin pour faire appel. Bon nombre d'entre eux ont disparu ; beaucoup ont été arrêtés, battus, ont été envoyés en prison, pourtant ils n’ont jamais abandonné, ni renoncer au Falun Gong.

Le premier jour du Nouvel An chinois 2001, mon mari est sorti du lit. Il n'a pas allumé la lumière parce qu'il ne voulait pas réveiller notre fille et moi. Il s'est déplacé dans la pièce sur la pointe des pieds. Je m’étais réveillée longtemps avant lui, mais je n'avais pas ouvert les yeux, craignant que je ne perde contrôle. J'étouffais mes larmes et j’ai gardé les yeux clos. J'ai senti mon mari me regarder tendrement et notre fille, et il est parti après avoir embrassé doucement notre fille sur la joue.

C'est le commencement d'une histoire qui a eu lieu en Chine après le 20 juillet 1999, quand le Parti communiste chinois (CCP) et le groupe de Jiang ont mené toute la machinerie du gouvernement pour effectuer un génocide contre des centaines de milliers de pratiquants de Falun Gong. Ils ont publié la politique " les ruiner financièrement, ruiner leur réputation et les anéantir physiquement" Les prisons et les tortures barbares attendent les pratiquants de Falun Gong qui persistent dans leur croyance envers les principes d’Authenticité, de Bienveillance et de Patience, qui sont allés clarifier la vérité au gouvernement et au peuple. Leurs familles parcourent parfois des centaines de kilomètres pour aller là où les pratiquants sont détenus. Ils les supplient et les prient, mais les autorités ne les laissent pas rencontrer leurs êtres chers, qu’ils n’ont pas vus depuis longtemps. Parfois, tout ce qu'ils ont la permission de voir est le corps couvert d’ecchymoses de leurs êtres chers, et parfois ils n‘obtiennent même pas l’autorisation de voir les dépouilles et ne reçoivent qu’une boîte contenant leurs cendres. Leur inquiétude tandis qu’ils attendent des nouvelles et la peine qu’ils éprouvent quand le pratiquant est mort sont au- delà des mots.

Depuis le mois de mars 2006, le camp secret de la mort de Sujiatun administré et contrôlé par des agents du PCC a été exposé, et le monde entier a été bouleversé. Depuis 2001, des milliers de pratiquants ont été détenus dans ce camp. La plupart d'entre eux se sont fait prélever le coeur, les reins, les cornées et la peau qui étaient vendus pour créer des bénéfices et ils étaient ensuite envoyés dans un four crématoire pour détruire toute preuve! Sujiatun est seulement l’un de 36 camps en Chine. La recherche par l'Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du Falun Gong (WOIPFG) prouve que le prélèvement et la vente d'organes est un fait qui s'est produit et qui se produit encore dans beaucoup d'endroits en Chine, dont les villes de Pékin, Tianjin, Changhaï, les provinces de Shandong, Liaoning et Guangdong. Cette information explosive apporte une douleur psychologique sans fin à la famille et aux amis des pratiquants de Falun Gong et touche également le cœur des gens bienveillants à travers le monde.

Le groupe du PCC et de Jiang Zemin ont été insensibles, brutaux et inhumains dans leur persécution contre le Falun Gong. Les victimes et leurs familles ont souffert beaucoup plus que les gens ne peuvent se l’imaginer. Ce qui est exposé dans cet article n’est seulement qu’une infime partie au sujet des pratiquants disparus. Ces informations sont fournies par les pratiquants de Falun Gong qui ont traversé le blocus de l'information au risque de leurs vies. Nous ignorons encore combien plus de crimes restent encore cachés sous le blocus à haute pression du PCC, sous les mensonges et les dissimulations honteuses.,

I. Ils ne sont jamais revenus

Depuis que le PCC a commencé à persécuter le Falun Gong, les pratiquants de Falun Gong de toutes les régions de la Chine sont allés à Pékin pour faire appel en accord avec la loi. Ils ont paisiblement fait appel Place Tiananmen et ils ont rappelé au gouvernement et au peuple que le Falun Gong est bon. Ils espèrent faire arrêter la persécution et restaurer leur droit acquis à la liberté de croyance. Tous les moyens pour faire appel, cependant, ont été bloqués, et le Bureau d'État des lettres et des appels ainsi que la Place Tiananmen sont devenus des endroits où les pratiquants de Falun Gong sont arrêtés. Les pratiquants qui ont fait appel ont été inconstitutionnellement arrêtés, détenus et férocement battus et même torturés à mort. Bien des pratiquants ne sont jamais rentrés chez eux et ont perdu tout contact avec leur famille.

En raison de la politique de l'implication du groupe de Jiang, qui punit les fonctionnaires locaux pour les appels que font les pratiquants de Falun Gong dans leur localité, un effort a été fait afin de supprimer l'appel civil. Au sein de quelques grandes entreprises gérées par l'État, les fonctionnaires sont punis et rétrogradés et on annule les bonus de fin d’année de tous les employés de ces compagnies pour un seul pratiquant de Falun Gong qui serait allé à Pékin pour faire appel. Les pratiquants de Falun Gong ne souhaitent pas impliquer les personnes de leur localité, leurs supérieurs, la police locale, leurs familles et amis, ainsi ils refusent de dire leurs noms et adresses. Il est fort probable que nous ne saurons exactement jamais combien de pratiquants de Falun Gong sont allés à Pékin pour faire appel, et combien d'entre eux ont été torturés à mort pour cette raison.

La mort de « L25 »

Dans la soirée du 26 novembre 2000, 14 pratiquants de Falun Gong qui étaient allés à Pékin pour faire appel ont été envoyés au centre de détention de la ville de Qianan de la province du Hebei. Ils étaient venus de tout le pays et ont été emmenés au centre de détention parce qu’ils ne voulaient pas impliquer d’autres personnes. Afin de les obliger à abandonner leur croyance et à fournir des informations personnelles, les gardiens les ont battu sauvagement. Ils ont forcé les pratiquants à s’agenouiller par terre, leur ont tiré les bras en arrière en les attachant derrière le cou; ils ont tiré les cheveux des pratiquants et les ont frappés avec des ceintures et avec leurs souliers. Le sang leur coulait sur la tête et sur le visage.

"L25 " est le numéro assigné à une jeune pratiquante de Falun Gong. Les détenus qui ont partagé la même celluleont dit qu'elle portait un tailleur quand elle est arrivée au centre de détention. Elle était gentille et réservée, et même le plus méchant des détenus l’appréciait. On ne lui donnait qu’un gâteau de maïs de la grosseur de la paume de la main pour le déjeuner mais elle le partageait toujours avec d'autres. Avec joie, elle a toujours partagé ses vêtements et les objets qui lui appartenaient quand on le lui demandait.

Un matin, en début de janvier 2001, les gardiens ont voulu la forcer à renoncer à Dafa et à donner son nom, et on lui a brûlé le nez avec un briquet. Ils lui ont saisi les cheveux et lui ont frappé la tête contre le mur ; ils lui ont arraché les cheveux par grosses poignées ; on lui a épilé les cils et écrasé les pieds avec leurs grosses bottes dures jusqu'à ce que ses ongles d’orteils tombent et que ses pieds ne soient que des lambeaux de chair et de sang méconnaissables.

Wang Zilin de la pépinière de Jiangbei de la ville de Jilin est porté disparu depuis six ans

M. Wang Zilin de Jiangbei, un pratiquant de Falun Gong âgé de 44 ans était un employé à la pépinière de Jiangbei de la ville de Jilin, province du Jilin. Il était un homme tranquille et gentil qui prenait soin de sa femme et de sa fille. Après le début de la persécution, il s’est senti très tourmenté après avoir constaté la diffamation et les mensonges du régime contre le Falun Gong. En raison de sa conscience, il a décidé d’aller faire appel pour le Falun Gong à Pékin. Il a quitté son domicile le 19 novembre 2000 mais ne l’a pas dit à son épouse parce qu’il ne voulait pas l’inquiéter. On n’a plus jamais entendu parler de lui depuis.

Durant les six dernières années, sa famille l’a recherché dans de nombreux endroits. Son beau-frère est allé à Pékin à deux reprises et il a donné des cadeaux aux agences gouvernementales responsables de la gérance des pratiquants de Falun Gong hors de Pékin, mais il n’a rien trouvé. Selon un pratiquant de Falun Gong qui avait été détenu avec Wang Zilin une fois au centre de détention du district de Xuanwu de Pékin, il se souvient que Wang Zilin avait dit, «" Je ne dirai pas mon nom même si je meurs " Il a été interrogé à deux reprises et il n’est pas revenu après la deuxième fois. Personne ne l’a vu depuis.

“Si vous ne dites vos noms, nous vous enverrons dans des camps de concentration”

Durant les deux derniers jours de l'année 2000, Zi Fan, une pratiquante de Falun Gong, est allée à Pékin faire appel et a été arrêtée Place Tiananmen. De façon semblable à la situation difficile d'autres pratiquants, elle a été sauvagement battue, menottée et mise dans un bus entièrement plein, qui l'a emmenée dans une prison dans la province du Hebei. Zi Fan a été envoyée au centre de détention de la ville de Sanhe. Ci-dessous, ce qu’elle a vu et entendu au centre de détention.

"Plus de 100 pratiquants de Falun Gong de la province du Sichuan étaient détenus-là. Leurs vêtements étaient très peu épais et simples. Certains portaient des paniers et ils étaient très pauvres, mais ils étaient tous immuables et déterminés. Bien que la police les ait battus avec des matraques électriques, ils refusaient de dire d'où ils venaient. Un groupe après l’autre de pratiquants a été emmené au centre de détention. Les gardiens et les fonctionnaires du Bureau de liaison de la province du Sichuan à Pékin ont dit, « Il y a des camps de concentration pour détenir des types comme vous au nord-est de la Chine et près de la région autonome de Xinjiang. Si vous ne dites pas vos noms, nous vous enverrons-là et vous pouvez oublier à jamais toute possibilité de sortir. Personne ne saura où vous êtes. » Plus tard, j'ai vu des bus remplis de pratiquants qui avaient refusé de dire leurs noms. Plusieurs centaines de pratiquants y étaient amenés chaque jour et peu de temps après ils étaient envoyés ailleurs. "

Le 18 mars 2006, un pratiquant répondant au pseudonyme de Xiao Yun a écrit au site Internet de Minghui et a dit, « Le 1er janvier 2001 nous avons été arrêtés Place Tiananmen et avons été emmenés au département de la police. La police a épuisé toutes ses tactiques mais pourtant, elle n’a pas pu obtenir nos noms. Vers les 3:00 heures du matin ils ont fait une réunion d’urgence. D’une voix étrange la police a dit ‘ Nous vous enverrons au camp de Masanjia (camp de travail) et si vous ne vous réformez pas la-bas, nous vous enverrons dans un autre endroit.’ Tous les pratiquants ont été transportés dans un bus qui s’est lancé à toute vitesse sur la route. »

Il neigeait et la route était bloquée. Le bus a roulé pendant pratiquement une journée et s’est arrêté vers 18h00 heures. J’ai vu des rangées et des rangées de bus devant et derrière notre bus, et je ne pouvais même pas en voir la fin. J’ai entendu la police dire qu’il y avait à peu près 60 bus amenant environ 40 pratiquants chacun. Lors de l’arrivée à destination, la police nous a emmenés et les fonctionnaires du lieu ont mené une cérémonie très officielle et macabre. Bien des pratiquants ont disparu ce jour-là et on ne les a pas vus depuis. »

Mme Yu Guiping une pratiquante de Dafa de la ville de Lanzhou a disparu après avoir fait appel à Pékin en l’an 2000

Mme Yu Guiping une pratiquante de Dafa de la ville de Lanzhou, province du Gansu est née le 26 décembre 1946. Elle avait une licence et travaillait à l’Institut de recherche en sciences éducatives de la province du Gansu. Elle était toujours malade avant de pratiquer le Falun Gong. Elle avait le cancer de l’estomac et avait subi une opération, elle était alitée de façon chronique et ne pouvait plus travailler. Après avoir commencé la pratique de Dafa en 1998 elle a vite guéri. Elle pouvait prendre soin d’elle-même, pouvait maintenant travailler et s’acquitter de ses tâches ménagères. Elle est devenue en bonne santé et heureuse ainsi que sa famille. Elle a même participé à un voyage organisé par sa compagnie de travail. Elle aidait ses collègues à porter leurs sacs et certaines choses. Ses collègues étaient surpris de son énergie sans fin et louaient le Dafa.

Mme Yu Guiping

Après le début de la persécution le 20 juillet 1999, des calomnies sans fondement et des mensonges ont été lancés contre Dafa et le Maître. Yu Guiping a dit à son mari, " Le Falun Gong m'a donné une deuxième chance dans la vie et m’a aidé à comprendre la signification de la vie. Le Dafa m’a tellement apporté, comment pourrais-je vivre une existence ignoble ? Je dois dire aux gens que le Falun Dafa est bon avec mon expérience personnelle. " Le 25 janvier 2000 elle est allée à Pékin pour faire appel toute seule et elle n'est jamais revenue. Personne n'a plus entendu parler d’elle, ni l'a vue. Son mari et d'autres membres de la famille sont allés dans tous les centres de détention et toutes les prisons de Pékin mais n'ont rien découvert à son sujet..

Quelques incidents de pratiquants portés disparus après en avoir fait appel à Pékin

M. Sun Biao, âgé d’une cinquantaine d’années, travaillait au Service de traitement des eaux de Huanggang dans la province du Hubei. Il travaillait souvent sous l’eau avant de commencer sa pratique de Dafa et il souffrait de nombreuses maladies telle qu’une schistosome induite grave. Il sentait que sa vie se terminait. Il a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1994, et bientôt toutes ses maladies ont été guéries. Il s'est strictement conduit selon les principes du Falun Gong. Il était toujours altruiste et serviable, et était bien aimé de ses parents, collègues et voisins. Après que le PCC ait commencé à persécuter le Falun Gong, Sun Biao est allé à Pékin faire appel en octobre 1999. Il n'est jamais rentré chez lui et on n'a plus entendu parler de lui. La police locale a extorqué 3 000 yuans de son épouse et lui a dit qu’ils allaient à Pékin à sa recherche.

M. Wang Xingjun âgé de 55 ans vivait au village de Taipu dans le canton de Bingcao, ville de Shenzhou, province du Hebei. Il a bénéficié d’une grande amélioration physique et mentale après avoir commencé la pratique du Falun Gong. Après que la persécution ait été lancée Wang Xingjun a dit à sa fille, "Ce qui est dit à la télévision ne coïncide pas avec les vrais pratiquants de Falun Gong! Je suis un fermier qui gagne sa vie avec ses mains. Je veux devenir en bonne santé et croire en l'Authenticité, la Bienveillance et la Patience. Qu’y a-t-il de mauvais à vouloir être une bonne personne? " Afin de clarifier la vérité il est allé à Pékin le 8 décembre 1999 On n'a jamais plus reçu de ses nouvelles et nous ne savons pas s'il est mort ou vivant.

Mme Zhang Cuirong, âgée de 70 ans est un parent d'un employé de la Compagnie de fabrication de moteur diesel, province du Shanxi. Le 12 décembre 2000, Zhang Cuirong et quelques autres pratiquants sont allés à Pékin faire appel. Elle a été arrêtée le matin du 13 décembre et emmenée à la succursale du commissariat de police de Tiananmen, où elle s'est inscrite sous le nom de Zhang Zhen d'Erdaohezi, ville de Changchun, province du Jilin. Les autres pratiquants qui sont allés avec elle à Pékin ne l’ont pas vue depuis qu'ils ont été séparés d'elle. Son fils s’est rendu dans 18 succursales de police de Pékin pour la trouver, mais en vain. Les membres de sa famille ont fait passer une annonce de personne portée disparue à la chaîne de télévision de Tianjin et ils sont également allés à sa recherche dans le camp de travaux forcés de Heizuizi d’Erdaohezi, ville de Changchun, sa ville natale, mais les gardiens ont rudement dit, " Il y a plus de 1 000 personnes détenues ici. Comment voulez-vous que nous allions à la recherche d’une personne pour vous? "

Photo de Zhang Cuirong prise avant qu’elle ne quitte son domicile

M. Fu Guiwu vivait dans le village de Houbanla, ville d'Ershilipu, district de Jinzhou, ville de Dalian, province du Liaoning. Il est diplômé de l’Université en technologies de Chengdu de la province du Sichuan et travaillait dans une agence de protection de l'environnement dans la ville d'Anshan, province du Liaoning. Il a disparu pendant la première partie de la persécution, peu après le 20 juillet 1999, et on ne sait où il se trouve depuis. Il est devenu une personne très bonne après avoir commencé la pratique du Falun Gong et ne se querellait jamais avec quiconque. Sa mère disait, " Je peux vous garantir que mon fils est une bonne personne. " Il est enfant unique et ses parents le pleurent lorsqu’ils parlent de lui puisqu’ils s'ennuient de lui terriblement.

II. Ils ont disparu durant la persécution et personne ne sait où ils sont

Mme Wei Xingyan, âgée de 28 ans était une étudiante diplômée, dont le sujet principal était la Transmission de courant continu à haute tension et la technologie de simulation à l'Université de Chongqing. Wei Xingyan a été arrêtée le 11 mai 2003 pour avoir clarifié la vérité au sujet du Falun Gong. Dans la soirée du 13 mai, la police a emmené Wei dans une salle au centre de détention de Baihelin et a ordonné à deux femmes détenues de la dévêtir totalement. Alors un officier de police portant l'uniforme est entré dans la salle et a poussé Wei Xingyan au sol et l'a violée devant les deux détenues. Wei Xingyan a averti sévèrement la police, « J'ai vu votre numéro d'insigne de police. Vous ne vous en sortirez pas comme ça. » Après l'agression, Wei Xingyan a fait une grève de la faim pour protester. Les policiers ont endommagé sévèrement sa trachée et son oesophage en la gavant. Suite à cela, elle ne pouvait plus parler.

Après que le viol ait été révélé à la communauté internationale, non seulement la police du district de Shapingba n'a pas puni le policier en question, mais elle a plutôt arrêté une dizaine de pratiquants de Falun Gong de plus. Le Bureau 610 de la ville de Chongqing et les fonctionnaires de l’Université de Chongqing ont fait de leur mieux pour dissimuler les faits de la vérité. Ils ont clamé qu’il n’y avait jamais eu une étudiante du nom de Wei Xingyan et ils ont nié l’existence d’un cours spécialisé appelé Transmission de courant continu à haute tension et la technologie de simulation à l’université. Les étudiantes qui vivaient au même étage et partageaient le même dortoir que Wei Xingyan ont également disparu. Les policiers qui étaient au courant de la situation ont été transférés. Tous ceux qui parlaient de Wei sont devenus des cibles à arrêter par les agents du " Bureau 610 " Tous ignorent où elle est présentement.

Mme Xia Aixiang, âgée de 42 ans vivait dans le Village de Qiujiahe de la ville de Wutu du comté de Changle de la Cité de Weifang, province du Shandong. Avant de commencer à pratiquer le Falun Gong en 1995 elle souffrait de nombreuses maladies, mais elle a été complètement guérie après avoir commencé la pratique. Elle s’entendait mieux avec sa belle-mère et avait eu une excellente relation avec son mari. Elle a souvent dit que le Dafa lui avait donné la vie ! Dans la soirée du 16 août 2001 elle a été arrêtée pour avoir distribué des documents de clarification de la vérité à ses compagnons villageois. Elle a été emmenée au département de police de la ville de Wutu et est portée disparue depuis. Avant l'arrestation, la police et les fonctionnaires locaux de la ville de Wutu l'ont sauvagement torturée de nombreuses fois.

Xia Aixiang

Après que Xia Aixiang ait disparu, sa famille l'a recherchée partout. Selon des ouvriers dans un crématorium, la police aurait apporté un cadavre de femme au crématorium quelques jours après le 16 août 2001 et aurait secrètement incinéré le corps. Le crématorium a indiqué que le corps était enveloppé de la tête jusqu’aux pieds; il n'y avait aucun membre de la famille présent et la police a surveillé le corps tout le temps. Les ouvriers ont pensé que cela était étrange, et quelqu'un a murmuré doucement, " C’est un pratiquant de Falun Gong "

Dessein diabolique au centre de désintoxication du district de Baiyun de la ville de Guangzhou

Selon une personne source qui avait été emprisonnée au centre de désintoxication de Baiyun en 2001, les "médecins" là-bas ont souvent donné l’ordre aux détenus de frapper férocement les pratiquants de Falun Gong des autres villes qui étaient détenues-là, mais les médecins disaient aux toxicomanes de préserver l'intégrité des organes des pratiquants. Il a personnellement vu plusieurs toxicomanes battre un pratiquant de Falun Gong. Un médecin a dit aux bourreaux, "Ne frappez pas la partie inférieure du dos. Les reins seront utiles. " Plusieurs pratiquants jeunes et d’âge moyen avec un accent du nord-est ont été envoyés ailleurs et ne sont plus jamais revenus. Il a dit que comme ils n’habitaient pas à Guangzhou, après leur disparition, leurs parents ne songeraient jamais à aller faire une recherche là-bas.

À suivre…

Traduit de l'anglais au Canada le 24 avril 2006

Version anglaise disponible à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2006/4/24/72381.html

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