Zhang Liang était le chef stratège de Liu Bang, l’Empereur fondateur de la dynastie Han. C’était un grand homme. Lorsqu’il était jeune, un jour, il jouait sur un pont. Un vieil homme s’approcha et laissa délibérément tomber sa chaussure du pont, puis dit à Zhang Liang : " Jeune homme, descends du pont et ramène moi ma chaussure. " Zhang Liang descendit sous le pont et ramena la chaussure sans hésitation. De façon surprenante, le vieil homme tendit le pied et dit " mets la moi. " Zhang Liang apporta la chaussure et s’agenouilla pour la lui enfiler. Le vieil homme dit alors : " Jeune homme, tu es digne de l’enseignement. Retrouve moi ici dans cinq jours à l’aube." Le cinquième jour, Zhang Liang arriva au pont à l’aube, mais le vieil homme était déjà là à l’attendre. Le vieil homme était très en colère : " Lorsque tu rencontres un aîné, tu es en retard, pourquoi ? " Avant que le vieil homme ne s’en aille, il dit à Zhang Liang de venir plus tôt d’ici cinq jours. Lorsque Zhang Liang se leva au premier chant du coq et se rendit au pont, le vieil homme le battit de nouveau. Cette fois, Zhang liang alla au pont à minuit. Le vieil homme ne tarda pas à arriver. Le vieil homme dit en plaisantant : " Voilà comment ce doit être, " puis il prit un livre et le donna à Zhang Liang. "Etudie ce livre et tu seras professeur de l’empereur. Tu accompliras ton but dans dix ans et me rencontrera à Jibei dans treize ans. Je suis le rocher de la pierre jaune à la colline de Valley City. " Le livre reçut par Zhang Lian était " L’art de la guère de l’estimé père. " Zhang Liang l’étudia à fond et devint de fait professeur de l’empereur.
Le vieil homme de la Pierre jaune laissa intentionnellement tomber sa chaussure et ordonna à Zhang Liang de le rencontrer à l’aube, il se fâcha lorsqu’il fut en avance et Zhanbg en retard. De plus, ils gronda durement Zhang. Tout cela dépasse la tolérance des gens ordinaires. Zhang Liang ne dit rien et s’acquitta en silence de ce que le vieil homme demandait. Zhang Liang était une personne ordinaire, mais il pouvait supporter le comportement irrationnel d’un vieil homme sans le moindre effort. C’est pourquoi il put tant accomplir dans la vie. Aujourd’hui, ce que veut un disciple de Dafa n’est pas juste d’être une personne formidable mais un grand Bouddha. Nous devons nous comporter mieux que Zhang Liang, et ce devrait être notre responsabilité. De cette façon, nous ne trahirons pas la compassion de notre Maître qui nous a tirés de l’enfer. Comment pouvons nous devenir intolérants lorsque nous entendons des remarques défavorables, et refuser de permettre aux autres de nous indiquer nos erreurs ? Si quelqu’un nous indique nos erreurs, nous faisons de notre mieux pour sauver la face, trouver des excuses et même exploser. Est-est ce une manière de se comporter pour un disciple de Dafa ? Comment pouvons nous devenir un grand Bouddha avec un tel comportement . Comment faisons nous face à notre Maître qui a une immense compassion et nous offre le salut ? Comment faisons nous face aux milliers d’années d’attente et aux innombrables êtres qui attendent que nous les sauvions ?
Maître : "Surtout prêtez-y attention ! À partir de maintenant, celui qui ne peut pas accepter la critique, alors celui-là n'avance pas diligemment, celui qui ne peut pas accepter la critique, alors celui-là ne montre pas un état de pratiquant ou tout au moins pas dans ce domaine. (Applaudissements) Si quelqu'un n'arrive toujours pas à passer cette épreuve, je vous dirais qu'il se trouve dans une situation très dangereuse, car c'est la chose la plus fondamentale pour un pratiquant, elle figure en premier sur la liste des choses à éliminer et elle doit absolument être éliminée. Si vous ne vous en débarrassez pas, vous n'arriverez pas à atteindre la plénitude parfaite. Il ne faut pas que cela devienne comme des gens ordinaires faisant le travail des disciples de Dafa. C'est pour atteindre la plénitude parfaite, non pas pour obtenir la bonne fortune." ("Enseignement de la Loi dans la ville de Los Angeles, 2006")
Nous devons nous souvenir de ce que Maître a dit, et y prêter attention. Sans quoi, nous deviendrons des personnes ordinaires et notre attente de milliers d’années aura été en vain.
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