Les révélations d’un médecin militaire sur le processus de prélèvement d’organes de pratiquants du Falun Gong par le Parti communiste chinois

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Note: le document suivant contient une information interne sur le prélèvement d'organes de pratiquants du Falun Gong encore vivants, en utilisant les moyens militaires. Ces informations viennent du médecin militaire de la ville de Shenyang qui a osé parler récemment des prélèvements d’organes par le Parti communiste chinois (PCC)

Supplément d’informations sur le prélèvement d’organes des pratiquants du Falun Gong

À la fin du mois dernier, j'ai osé parler de la façon dont le Falun Gong est traité à Shenyang et dans plusieurs autres régions de la Chine. Je voudrais ici révéler davantage d'informations et encourager la communauté internationale à mettre fin à ce genre d'activité.

Actuellement, la plus grande difficulté est de collecter des preuves du prélèvement d’organes de pratiquants du Falun Gong et d’autres individus détenus. Le manque de preuve empêche les organismes compétents à l’étranger de résoudre le problème.

S’agissant de preuves, je peux révéler le canevas du processus gouvernemental auquel j’ai été confronté, dans l’espoir que les organismes appropriées puissent en tirer des indices. Pour des raisons de sécurité, je ne peux pas encore révéler tout le processus. Je vais en décrire ici des parties.

1. Les moyens du prélèvement d’organes forcé

De façon générale, il y a deux types de sources de transplants: volontaire et involontaire. Cependant, selon le gouvernement, tous les dons d'organe sont volontaires. Qu’est ce que cela veut dire ? Cela signifie que les pratiquants du Falun Gong et d'autres détenus sont détenus sous leur vrai nom mais s’agissant des transplantations d’organe, on utilise de faux noms. En d'autres termes, on leur crée une fausse identité. Cependant, toute l'information sur cette personne est disponible et il existe un document de don volontaire d'organe pour la transplantation qui est signé (naturellement, la signature est fausse). Je suis au courant de plus de 60.000 de ces documents avec des signatures falsifiées. Tous indiquent que l'individu est volontaire pour une transplantation d'organe et qu’il prend la responsabilité de toutes les conséquences. Certains des formulaires concernent même des transplantations de cœur. Beaucoup de signatures sont de l’écriture d’une seule et même personne. Ces documents sont gardés pendant 18 mois et doivent être détruits après 18 mois. Les documents sont conservés au niveau provincial des régions militaires. L’examen de ces documents exigerait la permission des fonctionnaires du PCC central basés dans les régions locales.

Une chose qui mérite d’être notée, c’est que pendant tout le processus d'une transplantation d'organe, si la transplantation n’est pas réussie, les documents sur la source et le corps doivent être détruits dans un délai de 72 heures. Tous les documents et le corps (parfois, même la personne est encore vivante) doivent être incinérés et l'incinération est certifiée par le personnel de la gestion militaire. Ce personnel militaire a le droit d'arrêter, détenir ou exécuter n'importe quel médecin, policier, policier paramilitaire ou personnel de recherche qui laisse filtrer le secret à l'extérieur. Le personnel militaire a l’autorisation de la Commission militaire du PCC.

2. Les organes sont obtenus de corps encore vivants

Toute personne identifiée être une source d'une transplantation d'organe est transférée de la prison, camp de travail, centre de détention ou camp de concentration. A partir de ce moment, la personne perd son nom, on lui attribue un code qui correspond à la fausse identité d'un donneur volontaire d'organe. On dit à la personne qu’elle va subir un examen physique. L'examen est suivi d’une anesthésie locale, puis du prélèvement d’organe du corps encore vivant. Pour des raisons de sécurité, les détails concernant la gestion du personnel militaire sont omis.

3. Pourquoi une si grande différence entre les chiffres annoncés publiquement et la réalité?

Beaucoup de gens prêtent une grande attention aux statistiques des transplantations annoncées par le gouvernement. En fait, le nombre de transplantations d'organe « clandestines » est beaucoup plus grand que le nombre publié par le gouvernement. Par exemple, si le gouvernement indique qu'il y a 30.000 cas par an, alors, le nombre réel est d’environ 110.000. Il y a une abondance de sources d'organe et c'est une autre raison pour laquelle les prix des transplantations d'organe ont diminué.

Beaucoup d'hôpitaux sous la juridiction militaire, exécutent un grand nombre de transplantations d'organes secrètes tout en rendant compte de certaines des transplantations au gouvernement central et au public. Le nombre réel est beaucoup plus élevé que les statistiques du gouvernement. Comme je l’ai dit auparavant, aux yeux de ces personnes [qui pratiquent les opérations], les personnes dont les organes sont prélevés, ne sont plus considérées comme des humains, mais comme des animaux. En faisant l’opération pour la première ou la deuxième fois, certains d'entre eux sont tremblants et nerveux. Mais après des milliers d'opérations, tout a changé. Ils pratiquent l’extraction d’organes de personnes encore vivantes et incinèrent des personnes encore vivantes dans une sorte d’hébétude.

Chacun sait que la Chine exporte beaucoup de produits. Mais en Chine, il existe aussi une exportation d’un grand nombre de personnes vivantes. En d'autres termes, les Chinois qui satisfont à certains critères physiques, sont exportés à l’étranger comme des produits, par un réseau. Des transplantations d’organe sont faites à l’étranger et les corps des sources des transplants sont également détruits (note: dans de nombreux pays, il y a des agences dirigées par des Chinois qui s’occupent des corps après le prélèvement d'organes sur des personnes encore vivantes; beaucoup d'ambassades et consulats chinois y sont également impliqués). La Chine arrive au premier rang dans le monde pour les exportations de corps humains vivants. Presque toutes ces personnes ont des documents falsifiés. Je ne connais pas les détails. Je sais que plus de 940 personnes ont été exportées en 2005. Il y a réellement un grand réseau mondial de prélèvement et de transplantation d'organe et les transactions sont centralisées en Chine. Depuis 2000, plus de 85% des transplantations d'organe du monde ont été faites en Chine. Ce nombre est tiré d’ un document de la Commission militaire. Des personnes ont été promues au poste de général pour leurs « accomplissements » dans ce secteur.

4. Le contrôle et la gestion des preuves

Comme je l’ai indiqué auparavant, les transplantations d'organe sont contrôlées par les militaires. Ce système est bien au-dessus des organismes gouvernementaux. Une fois que quelque chose est classée dans le système de l’information militaire, il est impossible d'obtenir davantage d'information, je suis sûr que chacun connaît la façon dont le système militaire fonctionne. Ainsi, nous devons déplacer l’attention sur de nombreux établissements militaires. Ce sont de véritables camps de concentration.

C'est tout que je dirai pour le moment. Je m’excuse, je ne peux pas élaborer davantage sur les détails, pour des raisons de sécurité.

Un médecin militaire vétéran de la ville de Shenyang

Origine :
http://www.theepochtimes.com/news/6-5-1/41053.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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