Des groupes tels que le mouvement spirituel interdit Falun gong et les gens dit « séparatistes islamiques» étaient particulièrement ciblés durant lannée 2001, a déclaré le groupe. La torture et les mauvais traitements demeurent largement répandus et semblent augmenter contre certains groupes » annonçait le rapport. Amnistie a noté une augmentation des rapports concernant la torture et les morts de détenus de Falun gong, qui a été interdit depuis 1999. a-elle dit « Environ 2000 pratiquants de Falun gong sont morts, prétendument, en garde à vue en raison des tortures ». Même à Hong Kong, lieu qui nest nominalement pas exposé au contrôle de la police de Beijing, des membres de Falun gong ont été arrêtés lors de démonstrations pacifiques et ont allégué quils étaient victimes de violence de la part de la police, déclarait le rapport.
Sur le continent, les condamnations à mort ont continué dêtre utilisées de façon « extensive, arbitraire et fréquente »et la soi-disant campagne « Frappez fort » contre les crimes a conduit à une escalade massive des exécutions a dit Amnistie. Au moins 4015 personnes ont été condamnées à mort et 2468 exécutées lannée dernière mais le chiffre réelle semblerait être beaucoup plus élevé a révélé Amnistie. Le groupe accuse : « Les autorités ont continué à montrer une volonté dadhérer formellement au régime international des droits de lhomme mais poursuit une politique intérieure responsable de sérieuses violations des droits de lhomme sur une grande échelle ». Le rapport dit que des centaines de gens sont détenus et emprisonnés dans tout le pays pour avoir « exercé de façon pacifique leurs libertés dexpression, dassociation et de croyance ». Il a dit que de « flagrantes violations des droits de lhomme » ont continué plus particulièrement à louest de la chine et en grande partie dans la région musulmane de Xinjiang, citant des exemples « d exécutions arbitraires et sommaires, de tortures, de détentions arbitraires et de procès politiques iniques ».
Une nouvelle vague dexécution de gens étiquetés « séparatistes » ou « terroristes » par les autorités, a eu lieu après les attaques du 11 septembre aux Etats-unis » annonçait le rapport. La répression a continué au Tibet et même au sein de la Mongolie, reconnu comme un foyer de rébellion de troubles ethniques; des intellectuels ont été arrêtés et accusés de séparatisme, dit le rapport. Amnistie a également critiqué Beijing pour avoir renvoyé des centaines ou peut-être même des milliers de coréens, se cachant au nord-est de la chine, au nord de la Corée. « La chine leur a refusé laccès à toute procédure pour le statut de réfugié », ce qui est en violation avec les principes de la convention des réfugiés créés en 1951 » déclarait le rapport.
Le rapport citait lusage généralisé de tortures comme les « coups de pied, sévices, chocs électriques, pendaison par les bras, enchaînement dans des positions douloureuses, et privation de nourriture et de sommeil ». Il disait « les victimes incluent toutes sortes de détenus et prisonniers, ainsi que des témoins aux manifestations, des gens impliqués dans des conflits avec les officiers, des travailleurs migrants, des vagabonds et des femmes soupçonnées de protistution ». Lagitation dans les villes et à la campagne provoquée par les énormes problèmes sociaux en chine a eu affaire aux tactiques maladroites des autorités, ce rapport ajoutait. « Quelques protestations se sont heurtées à un usage excessif de la violence par la police et des manifestants ont été arrêtés ».
La chine a rejeté les accusations d Amnistie mardi avant même davoir lu le rapport. [
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